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Comprendre la conscience de Wotan
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16/08/04 |
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14.10 t.u. |
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Ron McVan |
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Les archétypes mythologiques d’une race sont issus de son plus profond inconscient collectif, et se révèlent dans les symboles éthiques de la philosophie, de l’art, de la religion et des légendes héroïques. Le mythe sert de véhicule traditionnel aux plus profondes réflexions métaphysiques de l’homme. C.G. Jung comprenait l’archétype de la race comme une source bienfaisante d’où un individu ou un peuple entier tirait la régénération de son âme et de sa volonté, et cela devint la pierre angulaire de son travail thérapeutique.
Le psychologue et psychiatre suisse, le Pr. Carl Gustav Jung, est né le 26 juillet 1875. Pendant toute sa longue carrière la pensée de Jung a éclairé le monde de la psychologie moderne, plus que beaucoup qui n’avaient qu’une connaissance théorique, et il a laissé derrière lui un impressionnant héritage de travaux écrits dans son domaine.
Le Prof. Jung reconnut Wotan comme la déité principale qui avait longtemps dirigé l’esprit subconscient de la race aryenne. Dans son essai sur Wotan [1936], il affirme : « Nous devons revenir aux récits mythologiques qui nous viennent des époques où l’on expliquait pas encore tout par l’homme, où l’on ne ramenait pas tout à ses capacités limitées, mais où l’on trouvait les causes profondes dans les domaines de l’âme et dans ses puissances autonomes. Les premières intuitions de l’homme personnifièrent ces pouvoirs comme des dieux et les décrivirent minutieusement dans des mythes s’accordant selon les circonstances avec leurs caractères particuliers [cultures]. Cela pouvait se faire le plus facilement à l’aide des images ou types primordiaux, solidement établis, qui sont innés dans l’inconscient de nombreux peuples, et qui exercent une influence directe sur eux. Comme le comportement d’une race tire son caractère spécifique de ses images sous-jacentes, nous pouvons parler de l’archétype ‘Wotan’ comme d’un facteur psychique autonome, qui produit des effets dans la vie collective d’un peuple et qui, précisément par cette action, révèle ainsi sa propre nature. Car Wotan possède sa propre biologie particulière, différente de la nature des individus ».
Jung et ses adeptes ont démontré irréfutablement que la logique, les héros et les actions du mythe survivent dans l’époque moderne. La résurgence de l’ancienne pratique aryenne du wotanisme connut son premier réveil majeur contre l’oppression chrétienne à la fin du 19ème siècle, et se manifesta par une grande variété de sociétés wotanistes-ariosophiques, guildes, religions et groupes wotanistes à travers l’Europe. Une renaissance similaire de l’Ariosophie commença à se produire aux Etats-Unis à la fin des années 60, et a continué à se développer à l’approche du nouveau siècle.
Le professeur Jung prédit que la race aryenne entrerait bientôt dans une époque de résurgence wotanique, qui grandirait dans la conscience de son peuple, comme « un volcan éteint qui se réveille ». Ce n’est pas vraiment un phénomène artificiel, mais plutôt le contraire. Comme le dit Jung, « Wotan est une donnée germanique originelle, la plus authentique expression et la personnification insurpassable d’une donnée fondamentale du peuple allemand. »
La mythologie apparaît aussi attractive que la vie elle-même du point de vue des obsessions et des besoins de l’individu, de la race, de l’époque. Le mythe est la révélation d’une plénitude de silence à l’intérieur et autour de chaque atome de l’existence. Il est donc parfaitement naturel que le wotanisme puisse exprimer la renaissance tribale en ces temps de péril pour la race blanche. L’archétype dominant fonctionne toujours mieux dans les époques de grande crise. Dans son essai sur Wotan, Jung affirma clairement que « ... le dieu des Allemands c’est Wotan et non le dieu chrétien universel ». Les doctrines étrangères du christianisme furent imposées à l’Europe païenne à la pointe de l’épée, par une forte pression politique. Si le christianisme n’avait pas incorporé une grande partie des vieilles traditions aryennes, païennes, il aurait difficilement pu durer jusqu’à l’époque actuelle. Sans aucun doute, l’entreprise la plus insidieuse pour infecter les instincts naturels de l’homme aryen fut la doctrine anti-naturelle et universaliste du christianisme.
Le Prof. Jung approchait les religions du monde plutôt comme un scientifique ayant une fascination pour l’objet de son étude. Dans une formule qui résume tous ses travaux, il déclara que « l’homme est nécessaire pour illuminer l’obscurité du Créateur ». Son désir était de projeter la lumière de la conscience dans l’océan insondable de l’inconscient, ce qui revient à dire dans Dieu lui-même. Jung croyait fermement qu’il était impossible que le wotanisme puisse jamais quitter la psyché de la race blanche, mais qu’il conserverait toujours sa vitalité et son autonomie d’origine. « Notre conscience », concluait-il, « s’imagine seulement qu’elle a perdu ses dieux ; en réalité, ils sont toujours là et attendent seulement des conditions différentes pour revenir en force ».
Carl Gustav Jung mourut tranquillement dans son lit en juin 1961, après une longue vie, bien remplie et productive. A la fin de sa longue carrière, le professeur Jung arriva à la conclusion que si l’homme aryen voulait survivre en tant qu’espèce distincte, il ne devrait pas le faire par une action politique ou sociale, mais par une action spirituelle par laquelle la race blanche redécouvrira ses mythes et ses légendes. De cette manière, et seulement de cette manière, l’homme aryen préservera les racines, l’essence et la force de sa civilisation.
Aucune âme lâche n’est mienne, aucun être tremblant dans ce monde plein de tempêtes : je regarde rayonner la gloire et la force du Walhalla avec une âme ferme, me fermant à la peur. Wotan est dans mon cœur, Père-de-tout, éternelle déité ! La Vie – qui se manifeste en moi - la Vie inépuisable prend sa source en Toi !
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