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:::::::: entretiens ::

Etats-Unis : puissance du chaos

18/08/03 8.38 t.u.
Günter Maschke

Propos recueillis par Arne Schimmer

Günter Maschke, né en 1943 à Erfurt en Thuringe, a grandi à Trêves. Au bout de ses études, il obtient un diplôme de spécialistes en assurances. Ce n'était pas sa vocation. Il est devenu journaliste et publiciste, métier qu'il exerce depuis quelques longues décennies. En 1963 et 1964, il a été le rédacteur en chef d'un journal étudiant marxiste à Tübingen, Notizen. Il était à l'époque un disciple du philosophe Ernst Bloch. Pour des motifs politiques, et non pas par pacifisme, il déserte les rangs de la Bundeswehr en 1963, pour se réfugier à Vienne en Autriche, pays neutre non inféodé à l'OTAN, où il devient le porte-paroles du "mouvement étudiant viennois", ce qui lui a valu le surnom de "Rudi Dutschke viennois". Dans le contexte d'une manifestation contre la guerre du Vietnam, Günter Maschke est arrêté par la police autrichienne mais n'est pas extradé vers la RFA, où la prison l'attend pour désertion, mais obtient l'asile politique à Cuba en 1968 et 1969. Fin 1969, il est expulsé du pays pour "activités contre-révolutionnaires". Après un bref séjour en Espagne, il décide de rentrer en RFA, où il purge la peine de prison, prévue pour désertion: il séjournera pendant un an environ dans le pénitencier de Landsberg am Lech. Après sa libération, il exerce le métier de journaliste pigiste à Francfort sur le Main, notamment jusqu'en 1985 pour le quotidien Frankfurter Allgemeine. Il a ainsi publié d'innombrables articles dans la presse quotidienne allemande et dans des revues scientifiques (surtout sur l'œuvre de Carl Schmitt). Aujourd'hui, Günter Maschke est co-éditeur d'une collection consacrée aux auteurs contre-révolutionnaires, la "Bibliothek der Reaktion" auprès de la "Karolinger Verlag" à Vienne. On peut consulter le catalogue de cette maison d'édition et de cette collection contre-révolutionnaire sur la grande toile, à l'adresse suivante : www.bibliotheca-selecta.de/karolinger/ . Günter Maschke est également l'auteur de plusieurs livres, dont : Das bewaffnete Wort (1997; = La parole armée), Der Tod des Carl Schmitt (1987; = La mort de Carl Schmitt), Kritik des Guerillero (1973; = Critique du guérillero). Actuellement, Günter Maschke travaille à l'édition des œuvres complètes de Carl Schmitt.

AS : Le philosophe italien Giorgio Agamben a écrit récemment dans les colonnes du Frankfurter Allgemeine Zeitung (19 avril 2003) que les Etats-Unis se servent dorénavant de la notion d'"état d'exception" pour légitimer leur politique extérieure et ne réservent plus ce concept à la seule politique intérieure, pour le salut de laquelle, traditionnellement, il servait. La guerre contre l'Irak a-t-elle été la dernière étape en direction de cette "politique intérieure mondiale", où le monde entier, indépendamment des régimes politiques et des frontières étatiques, des traditions populaires et nationales, est désormais posé comme champs d'application de la politique américaine?

GM : Ce concept que vous évoquez dans votre question, celui de "politique intérieure mondiale" (ou "globale"), a été forgé par Carl Friedrich von Weizsäcker. Je considère que sa formulation est malheureuse car il n'y a pas d'Etat mondial et il n'y en aura jamais. L'exigence de voir advenir une "politique intérieure mondiale", ou du moins la volonté d'étendre l'application d'un tel concept, n'est au fond qu'un camouflage utilisé par l'impérialisme américain, qui entend faire sauter partout les barrières étatiques afin d'imposer dans le monde entier ses critères sociaux et économiques. Dans cette optique impérialiste, tous les hommes sont invités, manu militari, à se soumettre aux règles d'un jeu socio-économique que fixe la seule puissance capable de se faire valoir dans le monde d'aujourd'hui. Cette unique puissance, les Etats-Unis, est posée comme la seule qui soit autorisée à interpréter ces règles. Par conséquent : les peuples doivent obéir, mais ne reçoivent en échange aucune protection de la part de la puissance dominante; telle est la vision idéale que concoctent certains idéologues américains aujourd'hui. Un tel projet est très éloigné de l'idéal préconisé par le Léviathan de Hobbes, où les citoyens, le peuple, aliénaient une partie de sa liberté en échange de la protection. Pour Hobbes, le Léviathan palliait le chaos de l'état de nature. Résultat final aujourd'hui : nous voyons à nouveau l'état de nature s'étendre à de larges portions de la planète. La guerre contre l'Irak n'est nullement la dernière étape sur cette voie qui mène au chaos dans les relations internationales; au contraire, cette guerre constitue le premier pas, posé en toute conscience, vers le chaos, tout simplement parce que Washington croit pouvoir gérer le processus au bénéfice de ses propres intérêts.

AS : Au sein de l'administration Bush, nous trouvons un groupe d'intellectuels et de politiciens tels Wolfowitz, Perle, Rumsfeld et Cheney qui défendent le concept d'un "impérialisme libéral"; sur cette base, ils sont prêts à mener des guerres d'agression contre des "Etats voyous", labellisés comme tels; eux seuls sont en droit de donner la définition de l'Etat voyou. C'est par cette manière de procéder qu'ils hisseront l'état d'exception en règle définitive de l'ordre mondial. Ce groupe parviendra-t-il à imposer ses vues sur la politique américaine sur le long terme -et même le très long terme?

GM : Ce groupe va réussir à s'imposer, du moins s'il enregistre des succès, même à court terme. Ainsi, si le bilan de leurs actions s'avère positif pour les Etats-Unis sur le plan économique et si l'on ne dénombre que peu de victimes américaines, alors, oui, le style de ce groupe s'imposera pour assez longtemps. Mais si une coalition antagoniste se forme et se consolide, autour d'un axe Paris, Berlin (je reste sceptique...), Moscou et Pékin, ce groupe finira par connaître l'échec. Il le connaîtra aussi si les électeurs américains estiment que le coût de cette politique belliciste est trop élevé.

AS : D'après vous, l'Irak connaîtra-t-il un modèle politique de facture américaine dans les décennies prochaines? Ou bien les Etats-Unis, en perpétrant leur guerre d'agression, ont-ils agi comme en Iran en 1979, en libérant le fondamentalisme chiite du despotisme éclairé et laïc de Saddam Hussein?

GM : Les Etats-Unis visent à maintenir le monde arabe dans la désunion, qui lui est quasi consubstantielle. Je ne sait pas s'il y parviendront, mais, quoi qu'il en soit, le danger d'un véritable fondamentalisme religieux n'est qu'une mise en scène de la propagande américaine. Certes, ce danger existe bel et bien, mais il ne parviendra jamais à dominer véritablement le monde arabe. Quant au despotisme arabe laïc, il déplait aux Etats-Unis parce qu'il constitue un frein ou un obstacle réel à leur volonté de pénétrer les marchés arabes.

AS : Dans quelle mesure, l'islamisme politique d'Iran, du Pakistan ou des talibans d'Afghanistan a-t-il pu arriver au pouvoir et réaliser les projets politiques qu'il avait préconisé?

GM : Ces trois formes d'islamisme politique sont très différentes de nature et poursuivent des objectifs politiques différents. C'est l'instance politique qui détermine comme il faut faire usage de la religion, comme il faut l'interpréter, et non le contraire. Ensuite, il faut observer chacun de ces pays isolément. Jadis, il n'y avait pas chez nous de modèle unitaire d'Etat chrétien, mais, au contraire, une pluralité d'Etats chrétiens, qui entraient en conflit les uns avec les autres. Si ces trois formes de fondamentalisme musulman, que je viens d'évoquer, cultivent des espoirs communs, notamment celui de se dégager de l'étau impérialiste, dominé par les Etats-Unis. Une telle volonté d'émancipation, les Allemands et les Européens en auraient bien besoin, eux aussi. Mais, ici en Europe, on comprend moins bien la situation internationale que dans ces pays-là. A cause de notre attitude passive, nous ne devrions pas nous étonner d'être en fin de compte considérés à notre tour comme des ennemis, en vertu du principe que le vassal de mon ennemi est aussi mon ennemi.

AS : Le sociologue français Emmanuel Todd, qui avait prévu l'effondrement de l'Union Soviétique, vient de sortir un livre sur les Etats-Unis, où il prévoit leur déclin. Il décrit la manière américaine de faire la guerre aujourd'hui et la stratégie globale des Etats-Unis comme un "micromilitarisme théâtral" qui n'est plus capable de montrer vraiment de la bravoure, si ce n'est en attaquant des ennemis faibles, comme l'Irak affaibli par douze années de blocus et dont le régime dictatorial, instauré pour moderniser le pays, a échoué dans ses projets. La superpuissance américaine est-elle vraiment en train de décliner, à votre avis?

GM : Bon nombre d'éléments indiquent que les Etats-Unis sont effectivement en déclin, notamment quand on observe quel pourcentage de la production mondiale ils représentent encore : depuis 1950, ce pourcentage n'a fait que s'éroder. En revanche, les Etats-Unis ont pris une réelle longueur d'avance sur le plan militaire par rapport à la Russie, à la Chine et à d'autres puissances importantes. Les Etats-Unis entendent aujourd'hui consolider cette avance militaire. Mais pour y parvenir, ils semblent avoir besoin d'aide et d'assistance, de complicités ou du partenariat britannique. Dans cette optique, la situation de la superpuissance américaine ressemble à celle de l'Empire britannique vers 1900, lorsque les théoriciens de l'empire se sont mis à parler de "burden sharing" (= partage du fardeau) et ont imposé au Canada, à l'Australie et à d'autres dominions de participer de plus en plus souvent au coût du maintien de l'empire.

AS : Comment jugez-vous le retour bref mais intense du mouvement pacifiste sur la scène politique allemande et européenne? Tous ces gens qui ont défilé dans les rues de nos villes étaient-ils d'accord avec le philosophe Jürgen Habermas, qui s'insurgeait contre Washington, parce que les Etats-Unis avait agi unilatéralement contre l'ordre intérieur de la maison, contre l'ordre intérieur de la "république mondiale", dont rêve Habermas? Ou bien avons-nous eu affaire, comme en Iran jadis, à un anti-américanisme réel, réclamant l'émancipation nationale?

GM : Le militant pacifiste lambda souffre généralement d'une schizophrénie patente : il reproche aux Etats-Unis d'enfreindre l'ordre intérieur de la "république mondiale", alors qu'il était, lui aussi, un partisan de cette "république mondiale" au temps où l'idéologie baba cool croyait pouvoir dominer l'esprit de cette hypothétique république. Trop peu de nos concitoyens perçoivent les Etats-Unis pour ce qu'ils sont vraiment, c'est-à-dire une puissance qui menace le "reste du monde", une puissance qui répand le désordre, le chaos, parce qu'elle est finalement trop faible, malgré ses budgets militaires pharamineux, pour se constituer en puissance impériale capable de donner la paix au monde entier. Sur ce plan, rien ne changera de sitôt. La plupart des voix qui critiquent les Etats-Unis aujourd'hui dénoncent l'infidélité américaine aux règles que Washington avait imposées jadis. Les pacifistes déploient ainsi une fausse conscience car les règles imposées par les Etats-Unis sont illusoires et relèvent de la démagogie. Le sentiment anti-américain repose finalement sur des prémisses fausses et n'obtiendra des résultats concrets, c'est-à-dire amorcera un processus d'émancipation national, que s'il se débarrasse des illusions présentes dans ses critiques. En fait, aujourd'hui, ce sentiment anti-américain en Allemagne consiste en un affect général contre toute forme et phénomène de puissance. Or, dans le monde, et dans l'histoire, rien ne peut se faire, rien ne s'est fait sans la puissance, y compris les mouvements d'émancipation nationale.

AS : En 1973, vous aviez écrit un livre dont le titre était "Critique du guérillero. Sur la théorie de la guerre populaire" (Kritik des Guerillero. Zur Theorie des Volkskrieges); à cette époque, on parlait du Che Guevara, de Ho Chi Min et de Fidel Castro, si bien que, comme vous, on pouvait parler de l'ère du guérillero. Sommes-nous aujourd'hui à l'aube d'une nouvelle ère de ce type, une ère du partisan, surtout dans le monde islamique?

GM : L'ère du guérillero appartient au passé, à l'époque où le tiers monde était encore largement agraire. Aujourd'hui, le tiers monde s'urbanise à outrance, mais le monde arabe ne fait pas partie de ce tiers monde. De ce fait, la figure du combattant n'est plus le partisan mais le terroriste, figure qui devient de plus en plus importante. Quant à savoir si dans le sillage de cette figure du terroriste se constitueront de nouveaux mouvements de libération, je pense que la question demeure encore ouverte...

AS : A votre avis, quelles sont les principales différences entre le partisan et le terroriste?

GM : La transition entre la position du partisan et celle du terroriste est souvent fluide : songeons à la Commune de Paris qui a commencé comme une guerre des partisans contre les armées prussiennes et allemandes et s'est achevée en mouvement terroriste. Le partisan veut prendre le pouvoir en contrôlant le sol. Il ne change pas d'optique dans les phases ultérieures de son combat, tout comme l'armée qu'il combat qui, elle aussi, veut contrôler le territoire (sauf si les bandes partisanes ne constituent qu'une troupe auxiliaire). Le conflit qui oppose une armée régulière et une armée de partisans garde des critères de droit, critères qui sont tantôt respectés, tantôt enfreints. Aujourd'hui, le partisan est quasiment mis sur le même pied que le soldat régulier dans le droit de la guerre. Pour le terroriste, l'objectif du partisan, qui est de prendre le pouvoir, reste "secondaire". Le terroriste veut, par ses actions, enclencher le "grand moteur", provoquer, dans chaque cas particulier, une lutte des masses contre son ennemi, lutte qui prendre des formes différentes selon les contextes. Le champ d'action du terroriste est très étendu; il reste longtemps isolé de la masse; il constitue donc plutôt un problème de police qu'un problème politique proprement dit, parce que la guerre est un instrument du politique. On peut plus facilement criminaliser le terroriste, parce qu'il frappe le plus souvent des innocents. Mais il y a là un problème : si le terroriste est un criminel parce qu'il frappe des innocents, que faut-il penser, à la lumière d'un concept discriminant de la guerre, des effets des tapis de bombes, qui tuent encore plus d'innocents, des programmes de rééducation qui provoquent l'ablation des mémoires historiques et donc la mort des peuples, des tribunaux qui punissent les "agresseurs" qui ne sont jamais que les vaincus, des pratiques qui ne font plus la différence entre combattants et non combattants? Le discours sur les "victimes innocentes" des actes de guerre ou de terrorisme n'a de sens que si, en matières de guerre et de statut de l'ennemi, nous restons dans les notions classiques continentales et européennes du droit des gens -qui nous sont chères. Nous aimerions bien rester dans ce cadre, ou y retourner, mais, dans la réalité actuelle, ces typologies classiques posent désormais problème. La victoire des partisans de Castro n'aurait pas été pensable sans la terreur qu'il a semé dans les grandes villes cubaines, mais, dans l'histoire officielle de la révolution, on ne mentionne pas cette terreur. Castro a sa propre "political correctness" : pour lui, la guerre des partisans doit s'interpréter comme une lutte des masses et les actions terroristes se réduire à des phénomènes marginaux de faible ampleur.

AS : En 1973, quand vous avez écrit votre livre, pouviez-vous imaginer des attentats de l'ampleur de ceux du 11 septembre 2001? Ces attentats relèvent-ils encore de la figure du partisan du 20ième siècle, telle celle que Carl Schmitt a esquissée dans sa "Théorie du Partisan"?

GM : Oui, en 1973, on pouvait s'imaginer des attentats de cette ampleur, notamment quand on se souvenait du terrorisme bien organisé qui avait ébranlé l'Empire des Tsars. Simplement, on ne pouvait pas en deviner les aspects techniques. Le "succès" de tels attentats réside en ceci : la puissance agressée par ces actions terroristes va immédiatement mener une politique de répression ou de défense de ses intérêts qui déplaira à d'autres Etats et puissances. On débouche sur une telle situation par à-coups, par accumulation de faits successifs plutôt que d'un seul coup, directement. Bon nombres d'indices me font croire que nous sommes aujourd'hui sur cette voie.

AS : En 1973 sévissait en Allemagne une organisation terroriste, de guérilla urbaine, la "Fraction Armée Rouge". Vous qui êtes un ancien protagoniste de pointe du mouvement de 68 en Allemagne, vous que l'on avait surnommé le "Rudi Dutschke de Vienne", comment jugiez-vous hier et jugez-vous aujourd'hui le phénomène qu'a constitué cette "Fraction Armée Rouge"?

GM : Je n'ai jamais tenu la RAF en grande estime, rien que parce que je connaissais ses membres. Au sien même d'un Etat, le terrorisme ne peut aboutir au succès que s'il s'enracine dans un contexte pré-révolutionnaire. Ce contexte n'existait pas. Je veux dire par là que la figure du terroriste doit réussir à désigner clairement l'ennemi des masses. S'il n'y parvient pas, les dominés le considèreront comme un ennemi, exactement comme les dominants. Une démocratie de masse moderne, dépendant de la technique et de l'administration, trouve son unité relative dans l'hostilité latente et généralisée à l'encontre de tous les trouble-fête. La "Fraction Armée Rouge" n'a pas réussi à résoudre ce problème, surtout qu'elle disposait de moyens très modestes.

AS : Monsieur Maschke, nous vous remercions de nous avoir accordé cet entretien.

(article paru dans Deutsche Stimme, juillet 2003).

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