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Fascisme, Fascismes, National socialisme

26/11/03 21.02 t.u.
Thomas Stahler

1. Définitions

Le fascisme est une idéologie de troisième voie, se présentant à la fois comme antimarxiste et comme anticapitaliste, et que l’on peut qualifier du terme plus général de socialisme national. Sa version italienne, celle fondée par Benito Mussolini, met surtout l’accent sur le rôle de l’état et de l’imperium (le pouvoir de commandement), d’où son symbole, le faisceau des licteurs romains. Sa version allemande, le Nationalsozialismus, met en revanche l’accent sur le concept de la race, du Volk c’est à dire du peuple considéré dans une perspective essentiellement ethnique.
De nombreux mouvements politiques entre 1880 et 1945 peuvent être définis comme fascistes. Ainsi la Tchernaya Sotniya russe (Centuries Noires) du début du siècle, la Falange de Jose-Antonio Primo de Rivera en Espagne, le Movimento Nacional Sindicalista de Rolão Preto au Portugal, la Garde de Fer roumaine de Zelea Codreanu puis d’Horia Sima, le Zbor serbe de Dmitri Ljotic, les Croix Fléchées de Ferenc Szalasi, sont des partis fascistes. On peut considérer l’Union du Peuple Russe de Doubrovine, fondée en 1905, comme le premier parti fasciste.
Pour définir un parti ou un état fasciste, un certain nombre de critères sont nécessaires. Le fascisme est d’abord un socialisme c’est à dire qu’il s’oppose au capitalisme, mais il s’oppose également au marxisme perçu comme un faux socialisme, car mondialiste et donc à terme capitaliste, en défendant un socialisme national. Les chefs fascistes proviennent très majoritairement de la gauche socialiste et sont donc perçus comme des adversaires par la droite. C’est le cas de Mussolini, qui vient du P.S.I, ou d’Hitler, issu de la S.P.D, mais aussi de Mosley, venu du Labour Party, de Quisling, venu du parti communiste norvégien, ou encore de Doriot, issu des rangs du P.C.F, et de Déat, transfuge de la S.F.I.O.
C’est également un nationalisme mais révolutionnaire. A la vision droitière et cléricale de la nation, style Action Française ou Salazarisme, le fascisme oppose une nation enracinée et une société en accord avec ses valeurs ancestrales. Ainsi, le rejet national-socialiste du christianisme se justifie par la valorisation des idéaux germaniques et, entre autres, du culte des divinités germano-scandinaves, culte émanant du peuple lui-même. En conséquence, le fascisme met naturellement en avant le paganisme, celui du peuple auquel chaque parti fasciste s’adresse. C’est surtout le dieu suprême des vieux paganismes que les fascistes sollicitent — le Wotan/Odhinn germanique des SS, l’Ukko finnois du Lapua, l’Isten hongrois de Szalasi ou encore le Jupiter romain.
Face à la double concurrence sur les questions économiques, sociale-démocrate d’une part, libérale-démocrate d’autre part, le fascisme se fait également corporatiste. Il propose de moderniser le principe des anciennes corporations d’avant-1789 afin de forger un syndicalisme national où la grève est remplacée par la concertation entre travailleurs et employeurs à l’intérieur d’une même structure appelée corporation et, sur le plan national, dans une chambre corporative. C’est le sens du corporatisme italien ou encore de l’Arbeitsfront allemand.
Le fascisme est également favorable à la formation d’une Nouvelle Europe dans une perspective aryaniste. L’idée européenne tend à remplacer le nationalisme étriqué par un nouveau nationalisme, résolument moderne. L’Internationale Fasciste forgée par Mussolini répond à cette exigence comme y répond l’union des Fascistes dans le cadre de l’Europe allemande face aussi bien à la Russie marxiste qu’à l’Occident libéral. La Waffen-SS, dans laquelle près de 300.000 non-allemands issus de trente nations différentes et provenant de partis fascistes combattront, est également une confirmation de cette solidarité fasciste qui dépasse le nationalisme ancien, fidèle aux nations anciennement définies, pour promouvoir un nationalisme socialiste et européen. Cela explique pourquoi, en France, tant d’hommes de gauche dans le cadre de la collaboration ont combattu au service de l’Allemagne national-socialiste, comme Marcel Déat, Paul Marion, Gaston Bergery, Victor Arrighi, Pierre Laval ou Jacques Doriot.

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