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Fascisme, Fascismes, National socialisme

26/11/03 9.02 t.u.
Thomas Stahler


Annexe 1:
les origines du judaïsme comme explication des shoahim


L’ancienneté prétendue de la religion juive sur les autres religions du monde méditerranéen ne résiste pas à l’analyse. Les premiers Hébreux ont dû vraisemblablement s’installer en Egypte lors de l’invasion des Hyksôs, populations d’envahisseurs sémites, en 1730 avant J.C. Chassés du pouvoir en 1580, les Hyksôs sont en partie expulsés d’Egypte. Mais un certain nombre de Sémites, essentiellement des Cananéens, semble bien avoir demeuré plus longtemps. Vaincus, les Sémites restés en Egypte passèrent du rang de seigneurs à celui d’esclaves. Ils ont pu subir l’influence des sectateurs d’Aton, Akhénaton ayant régné de 1352-1338, dont le monothéisme solaire fut une véritable révolution religieuse mais qui se solda par un échec. Quoiqu’il en soit, les Hébreux d’Egypte, relativement peu nombreux — on est loin des masses juives prétendues par la Bible —, ont connu une évolution religieuse tendant vers une certaine forme de monothéisme. Pour deviner cette évolution, en l’absence de textes véritablement probants, il faut connaître la religion des Hébreux lors de leur installation en Egypte.
Au départ donc, les envahisseurs cananéens accompagnant l’armée Hyksôs avaient une religion polythéiste proche de celle des Assyriens, des Phéniciens et des Arabes. Ils possédaient un grand dieu céleste, Eloha ou El, variante judéenne du dieu babylonien Il et de l’Allah pré-islamique. Mais son rôle cultuel est relativement modeste, en tout cas au second plan derrière deux autres divinités, Baal, que les Grecs appelleront Adonis, qui désigne le dieu de l’orage et de la guerre des Sémites, et la déesse Ashtoreth. Chez les Babyloniens, le nom de Baal correspond au nom originel de ce dieu, Hadad. Le dieu Baal Hadad jouit dans le panthéon sémitique d’une place considérable. Ashtoreth est la déesse céleste des Sémites occidentaux, cananéens, phéniciens ou ougaritiques. Elle correspond à la déesse babylonienne Ishtar et sera connu des Grecs sous le nom d’Astarté. Il existe une déesse guerrière, Anat, équivalente de la Tanit carthaginoise, et qui est l’épouse de Baal, et bien d’autres divinités, comme le dieu forgeron Koshar ou le dieu solaire Shams. Jerusalem même porte le nom de deux divinités judéo-païennes, Yarih dieu de la lune et Salem dieu du crépuscule.
En arrivant en Egypte, les Sémites Hyksôs fusionnent leurs divinités avec celles des Egyptiens. Ainsi Baal et Seth, tous deux dieux de l’orage sont considérés comme identiques. De même Anat, épouse de Baal, et Nephtys, épouse de Seth, deviennent équivalentes. Mais en Egypte on assiste à une progressive démonisation de Seth et donc à celle de Baal. Les Hébreux vont alors renier le dieu Baal, puisque celui-ci s’est révélé impuissant à améliorer le sort des Judéens d’Egypte, et choisir un nouveau dieu. Le rôle de Moïse semble apparaître à ce moment-là, au cours du XIIIème siècle. A partir du polythéisme judéen, celui-ci construit une nouvelle divinité en empruntant les traits de celle-ci à divers dieux. Il l’appelle Elohim, mot à mot «les dieux» c’est à dire en fait «le dieu des dieux». Il emprunte ses fonctions orageuses à Baal, renié, et ses fonctions de dieu du ciel au dieu El, dont son nom est d’ailleurs proche. Originellement en effet, les Elohim sont le nom des dieux sémitiques c’est à dire qu’ils sont les «fils d’El».
Lorsque Ramsès II prit une mesure d’expulsion à l’encontre des derniers Sémites d’Egypte, c’est à dire essentiellement les Judéens, ceux-ci retournèrent en Canaan au sein d’une population polythéiste. Il semble qu’il y ait eu certains conflits entre Hébreux monothéistes et Hébreux polythéistes. Elohim prend progressivement le nom de Yahweh, «la Divinité», et son culte s’étend. Mais il faudra pourtant plus de sept siècles avant que la Judée soit convertie. Le culte de Baal en effet, de même que celui d’Ashtoreth, persiste jusqu’au VIème siècle. Certains éléments vont pourtant faciliter la conversion. L’invasion des Philistins indo-européens au XIIème siècle est un de ces éléments. Pourtant, il apparaît que les grands rois hébreux, David comme Salomon, soient demeurés païens. La Bible, rédigée en fait très tardivement, s’attribue des héros hébreux en réalité païens. C’est au VIème siècle avec la domination assyrienne que Baal est démonisé. En effet, le Baal hébreu est proche du Bêl assyro-babylonien. Aussi, par rejet des Babyloniens, dont la capitale est même considérée comme l’incarnation du mal, les Hébreux abandonnent définitivement le paganisme vers 580 avant J.C. Cependant, une minorité païenne semble demeurer jusqu’à la conquête romaine.

L’étude des origines du judaïsme prouve en premier lieu le caractère relativement récent de cette religion. Elle est apparue bien après celle des Egyptiens ou des Grecs. En second lieu, le judaïsme a des origines païennes. On peut d’ailleurs le qualifier d’hérésie monothéiste issue du judéo-paganisme. Il est assez comparable à l’islam, qui est également la monothéisation d’un paganisme. En effet, le dieu païen du ciel Allah, est devenu le dieu unique de l’islam. Dans le cas juif, c’est le dieu païen El, devenu par la suite Yahweh, qui passe au rang de dieu unique. L’influence égyptienne du culte d’Aton, dieu solaire devenu dieu unique, est peut-être une explication mais elle ne saurait être unique.
Enfin, les malheurs du peuple hébreu sont nés de cette hérésie religieuse. Si les Judéens étaient demeurés païens, ni le christianisme ni l’islam n’auraient existé. Le précédent juif a changé le monde d’une manière radicale et ce pour son malheur et pour le malheur des Juifs eux-mêmes.

A partir de cette transformation du judéopaganisme au yahwisme, le peuple hébreu s’est placé hors du monde païen. Pour les Iraniens, les Grecs comme les Romains, la religion juive est incompréhensible et la mentalité qui en découle tout autant. Si les religions sémitiques polythéistes, malgré de nombreuses particularités, demeurent compréhensibles, le judaïsme ne l’est pas. Par exemple, les divinités babyloniennes sont interprétées par les Grecs comme des équivalents ou des variantes nationales de leurs propres divinités. Ishtar est à leurs yeux le nom babylonien d’Aphrodite, Anu celui de Zeus, Nergal celui d’Arès, Nabou celui d’Hermès, Shamash celui d’Apollon. Ils essaient de voir en Yahweh le Zeus hébraïque, ce qui était originellement son cas lorsqu’il était le dieu païen Eloha. Mais l’intolérance juive, phénomène incompréhensible pour les autres peuples, a mis fin à ces tentatives. Pour les Grecs comme pour les Romains, les Juifs sont des athées et même des «ennemis du genre humain» aux yeux d’un Tacite ou d’un Suétone. C’est ainsi qu’est né l’antijudaïsme, improprement appelé aujourd’hui antisémitisme. Toutes les tentatives d’helléniser le culte de Yawheh, par exemple sous la forme de Zeus Iaô, échouèrent. Et finalement Hadrien se résolut à construire un temple à Jupiter Capitolin sur les ruines du temple construit par Salomon.
Dans l’«antisémitisme» moderne, il y a certes le rejet de l’esprit matérialiste et capitaliste des Sémites, qui n’est pas perçu comme propre aux Juifs mais qui serait une caractéristique des Sémites, Phéniciens, Babyloniens aussi bien qu’Arabes. Mais il y a surtout un ressentiment profond contre les Juifs qui sont responsables, certes de manière partiellement indirecte, du christianisme et de l’islam et donc de l’«assassinat» de nombreuses religions nationales, ancestrales, comme l’hellénisme, la religion romaine ou l’asatru (paganisme germanique). On leur reproche donc le précédent monothéiste et ses conséquences dramatiques. La dernière shoah est vraisemblablement due à la nostalgie fasciste envers l’Europe aryo-païenne, incompatible avec le monothéisme juif et chrétien.

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