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Fascisme, Fascismes, National socialisme
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26/11/03 |
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9.02 t.u. |
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Thomas Stahler |
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8. Conclusion
Le fascisme n’est pas «le stade suprême du capitalisme» mais une autre forme de socialisme, «une autre incarnation du socialisme athée» (V. Loupan). Il n’est pas non plus réactionnaire mais bien révolutionnaire. Il n’est pas non plus une parenthèse dans l’histoire européenne mais représente la volonté de se libérer d’un certain nombre de carcans idéologiques comme la monarchie, le christianisme, le capitalisme, et est en ce sens l’héritier de la Renaissance et de 1789. A l’internationale capitaliste et à l’internationale marxiste, le fascisme oppose l’internationale fasciste.
Et aujourd’hui, alors que le capitalisme est désormais seul en piste, le fascisme, parce qu’il est nationaliste et socialiste, pourrait n’être que la seule opposition possible. Il se pourrait que la décadence de l’Europe ne puisse cesser que si le fascisme, aboutissement d’une idéologie européenne musclée, on a vu qu’il plongeait ses racines dans l’antiquité européenne la plus ancienne, est réhabilité en ce qui concerne ses valeurs si cela ne peut être son nom. Mais il faut bien comprendre qu’actuellement aucun parti politique digne de ce nom en Europe n’est son héritier.
A cause du pangermanisme obtus du Führer Adolf Hitler, et de l’antislavisme qui l’accompagnait naturellement - les crimes portées contre le peuple russe ou le peuple polonais furent nombreux - l’Europe a, d’une certaine manière, perdu la guerre le 8 Mai 1945. La politique antisémite du national-socialisme allemand, toute intolérable soit-elle, est ce que retient l’opinion actuelle d’un régime qui sur les questions sociales, écologiques, religieuses et politiques, avait pourtant tenté toutes les audaces. Vouloir sortir l’Europe de 1500 ans de christianisme, il fallait oser. Vouloir instaurer le socialisme par les urnes et non par une révolution sanglante, aussi.
La libération de la Russie qui aurait pu avoir lieu avec Vlassov fut repoussée de cinquante ans pour laisser désormais à ce grand pays un bilan catastrophique dans tous les domaines et une nation exsangue, que le talent politique d’un Poutine peine à remettre d’aplomb. Le XXIème siècle sera décisif. Il faudra savoir si la race blanche est vouée à disparaître ou si elle est à l’aube de la nouvelle renaissance, comme le phénix qui jamais ne meurt mais toujours se transforme.
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