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Les britanniques ont liquidé Himmler pour le réduire au silence
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23/06/05 |
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15.49 t.u. |
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David Irving |
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C’est officiel : les services secrets britanniques ont liquidé le chef des SS Heinrich Himmler (pour l’empêcher de parler aux Américains).
3 juin 2005 ; mis à jour 5 juin 2005
Le 23 mai 1945, les agents secrets de la Grande-Bretagne ont secrètement liquidé l’un des hommes les plus recherchés de l’histoire, pour lequel étaient demandés un procès public et une punition appropriée pour ses millions de victimes.
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LES ARCHIVES BRITANNIQUES REVÈLENT
Des documents découverts dans le Service des Archives Publiques [Public Record Office] britannique, à Kew, Londres, confirment les affirmations révisionnistes selon lesquelles Himmler aurait été liquidé par les services secrets britanniques sur l’ordre de Churchill, et n’aurait pas commis de suicide après sa capture comme les historiens conformistes l’ont longtemps maintenu.
David Irving écrit :
Winston Churchill avait depuis longtemps demandé à son Cabinet de Guerre qu’un plan secret soit approuvé entre les dirigeants alliés, ordonnant l’exécution sans procès d’un certain nombre de dirigeants ennemis, incluant Himmler. Voir mon livre « Nuremberg, the Last Battle » et le troisième volume à venir de la biographie de Churchill.
Dans une rencontre à Hyde Park en septembre 1944, Churchill avait facilement persuadé Franklin D. Roosevelt de signer ce plan de justice sommaire, mais quand Churchill apporta le document à Moscou en octobre 1944, Joseph Staline refusa d’une manière surprenante, insistant au contraire pour que tous les criminels de guerre ennemis soient jugés de manière appropriée.
Des rumeurs ont surgi l’année dernière selon lesquelles Churchill avait personnellement ordonné la liquidation de Benito Mussolini, et que l’ordre avait été transmis par un officier du SOE aux partisans italiens peu après. Mussolini et tout son Cabinet furent liquidés sans procès par des équipes de mitrailleurs dans les derniers jours de la guerre.
En avril 1945, Himmler se rendit en Allemagne du nord et commença des négociations par l’intermédiaire de son propre chef des Renseignements Walter Schellenberg et du comte Bernadotte, l’émissaire suédois, pour mettre fin à l’effusion de sang en Europe. Les négociations passèrent par Sir Victor Mallet, le ministre britannique à Stockholm. Staline était à cette époque pathologiquement suspicieux quant à des négociations séparées entre les gouvernements alliés et les dirigeants nazis. Himmler était donc le dépositaire de quelques secrets gênants lorsqu’il tomba aux mains des Britanniques en mai 1945.
Pendant un moment Churchill inclina pour traiter avec lui. L’amiral Cunningham, Premier Lord de l’Amirauté, rendit visite à Churchill le 13 avril 1945 et écrivit ensuite ce passage saisissant dans son journal : « Pendant notre entrevue le PM [Prime Minister] a mentionné que Himmler semblait tenter de montrer qu’il n’était pas si mauvais qu’on le disait et le PM a dit que si cela pouvait épargner d’autres vies il serait prêt à épargner même Himmler. J’ai suggéré qu’il y avait une quantité d’îles où on pouvait l’envoyer ».
Les vrais historiens ont depuis longtemps douté de la version conformiste sur la manière dont Himmler mourut, à savoir qu’il avala obligeamment du poison lorsqu’il réalisa que la partie était finie. Des recherches patientes ont révélé que les dossiers officiels sur sa mort comportaient des choses bizarres, des contradictions et des incohérences : l’autopsie effectuée sur le corps ne donna pas la cause de la mort ; une page essentielle a été retapée ; il n’y avait pas de message dans les dossiers du 21e Groupe d’Armée, au QG du feld-maréchal Sir Bernard Montgomery, rapportant l’événement à Londres. Si une pièce avait été archivée là, elle avait disparu.
Maintenant surgissent des documents venant du Service des Archives Publiques (groupe des archives FO 800, dossier 868), qui apportent davantage qu’un pistolet fumant. Ce qui est vraiment extraordinaire, ce n’est pas tant que les conformistes ont volontairement ignoré les incohérences pendant plus de soixante ans, mais que ceux qui étaient impliqués dans le meurtre, ou qui étaient au courant – incluant le Premier Ministre Churchill lui-même – ont gardé le silence là-dessus.
DOCUMENTS :
Le premier, daté du 10 mai 1945, est une lettre personnelle et secrète sur du papier à entête du Foreign Office [Affaires Etrangères], de Sir John Wheeler-Bennett, futur éminent historien de l’Establishment et de la Monarchie, au célèbre agent britannique Sir Robert Bruce-Lockhart, du Département de Renseignement Politique du Foreign Office – qui menait la propagande « noire » contre l’ennemi :
« A la suite de notre rencontre hier matin, j’ai sérieusement réfléchi à la situation ‘Little H’. Nous ne pouvons pas permettre à Himmler de s’exprimer dans un procès éventuel, ni en fait de lui permettre d’être interrogé par les Américains. Des mesures devront donc être prises pour l’éliminer dès qu’il tombera dans nos mains.
S’il vous plaît réfléchissez à cette question, car si nous devons agir nous devrons accomplir cet acte avec une certaine hâte. »
Lockhart nota deux jours plus tard, écrivant à la main : « Je suis d’accord, j’ai pris des dispositions pour que Mr. Ingrams vienne pour une quinzaine de jours. R. B-L, 12 mai 1945 ».
Il est important de noter d’après le journal du général Dempsey, commandant la Deuxième Armée britannique en Allemagne du Nord (PRO, dossier WO/285/12), que le lundi 21 mai il visita le camp de détention de Westertimke ainsi que la zone de concentration allemande entre Bremervörde et Stade. Nous savons que Himmler et ses deux aides de camps Macher et Grothmann avaient été arrêtés à Bremervörde le 19 mai 1945 mais que – continue le récit – Himmler ne fut pas identifié avant d’arriver à Westertimke, le 23 mai 1945.
L’ancien Reichsführer SS portait une lettre pour le Field Marshal Sir Bernard Montgomery, le commandant en chef britannique (qui a disparu). Sa seule capsule de cyanure fut découverte dans ses vêtements après qu’il ait reçu l’ordre de se déshabiller, et il fut remis à Michael Murphy, chef du Renseignement britannique à la Deuxième Armée. D’après le récit du Illustrated London News quelques jours plus tard, une « seconde » capsule fut remise à l’officier médical dans la destination finale de Himmler, la sinistre maison du N° 31a, Ülzener Strasse à Lüneburg – ce qui soulève un certain nombre de questions évidentes.
Après son identification, d’après les rapports officiels, Himmler avait répondu à des questions, mangé un gros sandwich de l’armée britannique, et avait été conduit à la maison de Lünebourg, de laquelle il ressortit mort.
Bien que les dossiers militaires britanniques semblent méticuleux, énumérant même avec une précision suspicieuse chaque personne présente dans la pièce au moment de la mort, de nombreux faits ne cadrent pas. Le nez du prisonnier avait été brisé, d’après l’artiste du Illustrated London News qui dessina le corps. Comment avait-il obtenu la capsule de cyanure qu’il avait soi-disant cachée dans sa bouche (sans parler de répondre à des questions et de mordre dans ce sandwich) ?
Les descriptions de la capsule variaient, et n’avaient pas de ressemblance avec ce à quoi ressemblait réellement la capsule standard. Et même plus (mais attendez ma biographie d’Himmler à venir). A 2h50 du matin cette nuit (c’était donc le 24 mai 1945), « Mr. Thomas » à Brême appela Bruce Lockhart au Foreign Office dans un code top secret (jj jj jj jj est la clé : c’était une ancienne émission) :
« A la suite de mes ordres nous avons intercepté avec succès H.H. la luit dernière à Lünebourg avant qu’il puisse être interrogé. Comme prévu, l’action a été effectuée pour le réduire au silence définitivement. J’ai donné des ordres pour que ma présence à Lünebourg ne soit mentionnée en aucune manière, et nous pouvons conclure que le problème H.H. est terminé ». Bruce Lockhart nota d’une manière significative sur ce télégramme : « copie au PM » – c’est-à-dire à Churchill –, « 25 mai ».
Brendan Bracken, l’odieux rouquin confident de Churchill, était aussi dans le coup – un crime de guerre, en dépit du sinistre passé de Himmler, puisqu’il était un prisonnier de guerre qui s’était rendu aux Britanniques.
« Mr. Dear Top », écrivit-il le 27 mai à Lord Selborne au Ministère de la guerre économique, chef du SOE (PRO, dossier HS, série HS8/944), « A la suite de la bonne nouvelle de la mort de Little H, je sens qu’il est impératif de maintenir un black-out complet sur les circonstances exactes de la disparition de ce très mauvais homme. Je suis sûr que si le public avait connaissance que nous avons eu la main dans la disparition de cet homme, cela aurait des répercussions dévastatrices pour la réputation de ce pays. »
C’est tout à fait le cas : les agents secrets de la Grande-Bretagne avaient secrètement et criminellement liquidé l’un des hommes les plus recherchés dans l’histoire, qui méritait un procès public et une punition appropriés pour ses millions de victimes. Et pour aucune autre raison visible que de dissimuler que pendant quelques jours vers la fin de la guerre, Churchill avait négocié avec lui concernant des propositions de paix.
« Je suis aussi sûr [continuait Bracken] que cet incident compliquerait nos relations avec nos frères américains ; en aucune circonstance ils ne doivent découvrir que nous avons supprimé ‘Little H.’, en particulier parce que nous savons qu’ils tenaient beaucoup à l’interroger eux-mêmes.
Je suis d’avis que le Comité et l’équipe spéciale SOE/PWE peuvent maintenant être dissous, même si Mallet est encore en train de négocier avec W.S. [Walter Schellenberg] en Suède. Peut-être pourriez-vous me faire savoir votre opinion sur cette question. »
Les vrais historiens devront maintenant travailler pour identifier le meurtrier, « Mr. Thomas », et le rôle joué par Robert Bruce-Lockhart, qui était la principale figure dans la propagande « noire » de guerre de la Grande-Bretagne, avec Sefton Delmer. Bracken ordonna avant sa mort que tous ses papiers soient détruits.
Les journaux et les papiers de Bruce-Lockhart sont dans la Hoover Institution à l’Université de Stanford en Californie ; une édition expurgée de ses journaux a été publiée il y a de nombreuses années, et ses papiers ont probablement été expurgés aussi.
Il est connu que quand Himmler établit pour la première fois le contact avec les Britanniques, la réponse initiale de Churchill fut de traiter avec lui sans tenir compte de sa réputation. Mais ensuite les services secrets s’en mêlèrent. Un faux communiqué fut publié affirmant que Himmler avait proposé de trahir Hitler, et cela causa beaucoup de confusion et de fureur dans le bunker de Hitler dans les tout derniers jours – pour ne pas mentionner les conséquences pour Himmler lui-même.
Jusqu’au dernier moment, il crut qu’il allait rencontrer Montgomery, et lorsqu’il enleva son bandeau sur l’œil et s’identifia comme Himmler au commandant du camp britannique, il croyait qu’il serait mis en présence du commandant en chef britannique peu après.
Au lieu de cela, comme le colonel Michael Murphy l’écrivit dans un rapport manuscrit avec une curieuse tournure de phrase que nous avons commentée il y a deux mois : « Je lui ai donc dit de s’habiller, et souhaitant voir effectuer un examen médical, [j’ai] téléphoné à mon G-II à mon QG et lui ai dit de trouver un docteur pour se tenir prêt dans une maison que j’avais préparée pour des hommes comme Himmler ». C’était la maison dont Himmler ressortit sans vie, enveloppé dans une couverture.
Il y a plusieurs mois de cela, nous avions déjà détecté que la page 2 du rapport de trois pages dans le journal de guerre de l’unité de renseignement de la Deuxième Armée britannique, enregistrant la mort de Himmler, avait été retapée à peu près au même moment – sur le même bloc-notes et avec la même machine à écrire, mais par une main différente : indiquant clairement qu’il avait été expurgé dans un certain but qui pouvait seulement être conjecturé. Maintenant nous savons pourquoi.
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David Irving rappelle :
En 1999, ma maison d’édition Focal Point Publications invita l’écrivain californien Joe Bellinger à parler à Cincinnati de The Strange Death of Heinrich Himmler. Il parvint aux mêmes conclusions. Impressionnés par son récit, nous lui avons versé 11.000 dollars pour lui permettre d’aller à Washington et à Londres pour compléter ses recherches. Il ne fit jamais ces voyages, ne termina jamais le manuscrit, et malheureusement n’entendit pas parler des dossiers qui ont maintenant été publiés.
La « réduction au silence » de Himmler soulève à nouveau la question de savoir si Churchill avait réellement négocié avec Himmler pendant presque une année. En août 1944, le chef des services secrets lui montra au moins un document « venant de Himmler », et Churchill assura au chef des services secrets qu’après l’avoir lu il l’avait détruit : « Télégramme de Himmler gardé et détruit par moi. WSC.31.viii ».
Hitler était évidemment au courant de ce que Himmler était en train de faire, car le 12 septembre le Reichsführer discuta avec Hitler des « contacts de paix avec la Russie ou la Grande-Bretagne ». Quelques jours plus tard, cependant, le 18 septembre 1944, les Britanniques interceptèrent un signal des Renseignements allemands disant que Himmler « interdit par W/T (radio) tout contact avec les Anglais parce que leurs propositions sont du bluff » – sans aucun doute elle l’étaient. Voir PRO dossier HW.1/3196.
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