:::::::: histoire :: allemagne ::

27/04/04 3.43 t.u. Walter Wuttke-Gröneberg

Ce qui suit est la traduction du document N° 186 de Medizin im Nationalsozialismus, par Walter Wuttke-Gröneberg (Rottenberg, Schwäbische Verlagsgesellschaft) 1982.

L’auteur du livre pense que cet article montre que le parti nazi voulait accroître sa popularité en plaisant aux groupes d’intérêts dont la préoccupation principale était une question autre que la politique nationale. Il pense aussi que les nazis considéraient ces mesures comme progressistes et il compare cette « réforme » aux atrocités des recherches médicales dans les camps de concentration.



La vivisection interdite en Prusse !

La Nouvelle Allemagne est à l’avant-garde de toutes les nations civilisées dans le domaine de la protection animale !

Le fameux comte national-socialiste E. Reventkow a publié dans le « Reichswart », publication officielle de l’« Union des Européens Patriotes », l’article exemplaire « Protection et droits pour les animaux ». Le national-socialisme, écrit-il, a pour la première fois en Allemagne commencé à montrer aux Allemands l’importance du devoir de l’individu envers les animaux. La plupart des Allemands ont été élevés dans l’attitude selon laquelle les animaux ont été créés par Dieu pour l’usage et le bénéfice de l’homme. L’Eglise a pris cette idée dans la tradition juive. Nous avons rencontré de nombreux religieux qui défendent cette position avec une ténacité et une vigueur extrêmes, oui on pourrait dire presque avec brutalité. Ordinairement ils défendent cette position avec l’intention inavouée d’approfondir et d’élargir le gouffre entre l’homme qui possède une âme et les animaux qui n’en ont pas (comment savent-ils cela ?).

L’ami des animaux sait à quel point inexprimable la compréhension mutuelle entre l’homme et l’animal et les sentiments d’intimité peuvent être développés, et il y a beaucoup d’amis des animaux en Allemagne, et beaucoup aussi qui ne peuvent pas accepter la torture des animaux pour de simples raisons humanitaires. Néanmoins, nous nous trouvons en général dans un désert d’insensibilité et de brutalité tout autant que de sadisme. Il y a beaucoup à faire et nous voudrions d’abord parler de la vivisection, pour laquelle les mots de « honte culturelle » ne sont même pas suffisants ; en fait elle doit être considérée comme une activité criminelle.

Le comte Reventkow présente un grand nombre d’exemples de crimes bestiaux de vivisection et affirme finalement notre demande, en mentionnant les positions fortement anti-vivisection d’Adolf Hitler, pour que soit mis fin une fois pour toutes à cette exploitation de l’animal.

Nous, amis allemands des animaux et militants anti-vivisection, avons placé nos espoirs dans le Chancelier du Reich et dans ses compagnons d’armes qui sont, comme nous le savons, des amis des animaux. Notre confiance n’a pas été trahie ! La Nouvelle Allemagne apporte la preuve que ce n’est pas seulement un feu de paille mais le début d’une nouvelle culture, plus élevée, plus raffinée.

La vivisection, une honte culturelle dans tout le monde civilisé, contre laquelle les meilleurs ont combattu en vain pendant des décennies dans tous les Etats, sera bannie dans la Nouvelle Allemagne !

Une Loi du Reich pour la Protection Animale, incluant l’interdiction de la vivisection, est imminente, et juste maintenant arrive la nouvelle, réjouissant tous les amis des animaux, que le plus grand Etat [Land] allemand, la Prusse, a interdit la vivisection sans exception ! (*)

Le communiqué de presse du Parti National Socialiste des Travailleurs Allemands (NSDAP) déclare :

« Le ministre-président de Prusse Göring a publié une déclaration selon laquelle à partir du 16 août 1933 la vivisection des animaux de toutes espèces est interdite en Prusse. Il a donné instruction aux ministères concernés de préparer une loi pour que la vivisection soit sévèrement sanctionnée. Jusqu’à ce que cette loi entre en effet, les personnes qui, en dépit de cette interdiction, ordonnent, participent ou réalisent la vivisection des animaux de toutes espèces, seront déportés dans des camps de concentration. »

Parmi toutes les nations civilisées, l’Allemagne est ainsi la première à mettre fin à la honte culturelle de la vivisection ! La Nouvelle Allemagne ne libère pas seulement l’homme du fléau du matérialisme, du sadisme et du bolchevisme culturel, mais donne leurs droits aux animaux cruellement persécutés, torturés, et jusqu’à maintenant totalement sans défense. Les amis des animaux et les militants anti-vivisection de tous les Etats accueilleront avec joie cette action du gouvernement national-socialiste de la Nouvelle Allemagne !

Ce que le Chancelier du Reich Adolf Hitler et le ministre-président Göring ont fait et feront pour la protection des animaux devrait montrer la voie aux dirigeants de toutes les nations civilisées ! C’est une action qui apportera à la Nouvelle Allemagne d’innombrables nouveaux amis enthousiastes dans toutes les nations. Des millions d’amis des animaux et de militants anti-vivisection de toutes les nations civilisées remercient de tout cœur ces deux dirigeants pour cette action civile exemplaire !

Bouddha, le grand Esprit d’amour de l’Orient, dit : « Celui qui est bon envers les animaux, le ciel le protégera ! ». Puisse cette bénédiction accompagner jusqu’à la fin les dirigeants de la Nouvelle Allemagne, qui ont fait de grandes choses pour les animaux. Puisse la main bénie du destin protéger ces porteurs d’un Nouvel Esprit, jusqu’à ce que leur mission terrestre assignée par Dieu soit accomplie !

-- R.O.Schmidt


(*) Ainsi que nous l’avons appris entre-temps, une interdiction similaire a été proclamée en Bavière. Les lois formelles sont imminentes – grâce à l’énergique initiative du Chancelier de notre peuple, Adolf Hitler, envers qui tous les amis des animaux du monde conserveront pour toujours leur gratitude, leur amour et leur loyauté.


Publié dans : Die Weisse Fahne [Le Drapeau Blanc], N° 14 (1933) : 710-711.