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:::::::: evola et spiritualité européenne ::

Origine védique des Européens : les Davanas, enfants de Danu

20/06/04 2.52 t.u.
David Frawley

Note : cet article qui reprend les thèses d'une partie de la "droite hindoue" tente de montrer que les Aryens proto-européens, comme les Celtes, étaient à l’origine un peuple védique appelé les Danavas ou Sudanavas (« bons Danavas ») liés à des rois, des sages et des yogis védiques.

De nombreux peuples européens, en particulier les Celtes et les Germains, se considéraient comme les enfants de Danu, représentant la Déesse-Mère, qui était aussi, comme Saraswati dans le Rig Veda, la déesse d’une rivière. Les Celtes s’appelaient eux-mêmes les « Tuatha De Danann », et les Germains avaient un nom similaire. D’autres noms de rivières européennes comme le Danube et diverses rivières appelées Don en Russie, en Ecosse, en Angleterre et en France en témoignent, tout comme des noms comme Den-Mark (Danava-Marga), pour n’en mentionner que quelques-uns. Le Danube qui s’écoulait vers la Mer Noire était leur rivière la plus importante et pourrait indiquer qu’ils [les Celtes et les Germains] venaient de l’est.

En fait, le terme Danu ou Danava (pluriel de Danu) semble former le substrat de l’identité indo-européenne qui est à la base des éléments helléniques, illyro-vénètes, italo-celtiques, germaniques et balto-slaves. Les Grecs du Nord étaient aussi appelés Danuni. Par conséquent, les Aryens européens pourraient probablement être tous appelés Danavas.

D’après des sources romaines, Tacite dans ses Annales et ses Histoires, les Germains prétendaient être les descendants de Mannus, le fils de Tuisto. Tuisto est apparenté au Tvashtar védique, le dieu du ciel créateur-père védique, qui est aussi le nom du père de Manu (RV, X.17.1-2). Cela signifie que les gens du Rig Veda étaient aussi des descendants de Manu, le fils de Tvashtar.

Dans le Rig Veda, Tvashtar apparaît comme le père d’Indra, et il fabrique sa foudre (vajra) pour lui (RV, X.48.3). Cependant Indra est parfois en désaccord avec Tvashtar parce qu’il est obligé de le surpasser (RV, III.48.3-4). A d’autres endroits le fils de Tvashtar est Vishvarupa ou Vritra, que Indra tue, coupant ses trois têtes (RV, X.8.8-9 ; TS, II.4.12, II.5.1). Indra tue le dragon, Vritra, qui se tient au pied de la montagne et qui retient les eaux, et libère les sept rivières, qui coulent alors jusqu’à la mer. A plusieurs reprises, Vritra est appelé Danava, le fils de la déesse Danu qui est associée à la mer (RV, I.32.9 ; II.11.10 ; III.30.8 ; V.30.4 ; V.32).

Dans les Brahmanas, Vishvarupa/Vritra est le fils de Danu et de Danayu, les noms de sa mère et de son père (SB, I.6.3.1, 8, 9). Il est clair que Vritra est Vishvarupa, le fils du dieu Tvashtar et de la déesse Danu. Danava signifie aussi serpent ou dragon (RV, V.32.1-2), qui n’est pas seulement un symbole de sagesse mais aussi de puissance, et les traditions des peuples védiques et des anciens Européens ont toutes deux leurs bons et leurs mauvais dragons ou serpents.

Dans cette curieuse histoire Indra et Vritra apparaissent finalement comme des frères, puisque tous deux sont les fils de Tvashtar. Il faut aussi remarquer que Tvashtar fabrique la foudre pour que Indra puisse tuer Vritra (RV, I.88.5). Indra et Vritra représentent les forces d’expansion et de contraction, la dualité présente en chacun de nous. Elles sont toutes deux présentes en Tvashtar et représentent les deux aspects du Créateur et de la création, la connaissance et l’ignorance. Comme Vritra est aussi le fils de Tvashtar et de Danu, Indra doit finalement être aussi un fils de Danu. Les Aryens védiques et les Aryens proto-européens sont tous deux les fils de Tvashtar, qui parfois n’était pas le dieu suprême mais un démiurge qu’ils devaient surpasser.

Dans les Puranas (VaP, II.7), les Danavas sont les fils du rishi Kashyapa, qui assume ici le rôle de Tvashtar comme principal créateur-père. Kashyapa est un grand rishi associé aux Himalayas. Il est le huitième Aditya ou Aditya central (dieu du soleil), qui ne quitte pas le mont Meru (Taittiriya Aranyaka I.7.20), la fabuleuse montagne du Monde. Kashyapa est associé au Cachemire (Kashyapa Mira ou lac de Kashyapa) et à d’autres régions himalayennes (les pays védiques de Sharyanavat et d’Arjika, RV, IX.113.1-2), qui relient les Danavas avec le nord-ouest. La mer Caspienne peut aussi avoir été nommée d’après son nom. Les proto-Européens, par conséquent, sont les fils de Tvashtar ou Kashyapa, et de Danu, à travers leur fils Manu. Ils sont tous deux des Manavas et des Danavas, et aussi des Aryas.

Dans le Rig Veda, Danu, comme Dasyu, désigne des peuples hostiles et est généralement un terme de dénigrement (RV I.32.9 ; III.30.8 ; V.30.4 ; V.32.1, 4, 7 ; X.120.6). Les Danavas ou descendants de Danu sont généralement les ennemis des peuples védiques et de leurs dieux. Par conséquent, de même que la division entre Devas et Asuras, ou entre Aryas et Dasyus se reflète dans la division entre les Hindous védiques et les Perses, on peut proposer que la division entre Devas et Danavas reflète une autre division dans le peuple védique, incluant celle entre les Aryens proto-indiens et les Aryens proto-européens. Durant ce processus, le terme Danu fut adopté par les proto-Européens et devint un terme de dénigrement pour les peuples védiques ultérieurs.

Il faut aussi se rappeler que dans les Puranas (VaP II.7), tout comme dans les Védas, le terme Danavas désigne une grande variété de gens, beaucoup étant des ennemis, mais d’autres des amis, ainsi que divers démons mythiques. Dans le Rig Veda, les Danavas sont appelés amanusha ou non-humains (RV II.11.10), par opposition aux humains, manusha. Les Européens avaient des êtres négatifs similaires comme les Titans grecs ou les Fomoré celtiques qui correspondent plus au coté mythique des Danavas en tant que puissances obscures, celles des régions souterraines ou sous-marines, comme les Asuras et les Rakshasas védiques. Ces Danavas mythiques peuvent difficilement être identifiés avec les Aryens proto-européens ou avec un simple groupe humain.

Le spécialiste des études celtiques, Peter Ellis, note que « l’épopée irlandaise contient de nombreux épisodes du combat entre les enfants de Domnu, représentant l’obscurité et le mal, et les enfants de Danu, représentant la lumière et le bien. Plus, les enfants de Domnu ne sont jamais complètement vaincus ni éradiqués du monde. Symboliquement, ils sont le monde. Le conflit est entre les ‘eaux du ciel’ et le ‘monde’ ». La même chose peut être dite des guerres védiques entre les Devas et les Danavas ou des guerres entre les Devas et les Asuras dans les Puranas et les Brahmanas.

Les bons Danavas (Sudanavas)

Dans les Puranas (VaP II.6.90-135), les Maruts sont appelés les fils de Diti, une épouse de Kashyapa, qui est parfois identifiée à Danu. Ses enfants sont appelés les Daityas, un terme qu’on retrouve aussi chez les Perses, comme le nom d’une rivière de leur pays d’origine (Vendidad, Fargard I.3). Alors qu’ils sont supposés être les ennemis d’Indra, les Maruts finissent par devenir ses compagnons et sont eux-mêmes des dieux importants, souvent cités par les rishis et les yogis védiques. En tant que dieux du vent, ils avaient le contrôle du prana et d’autres siddhis (pouvoirs occultes). Ils sont aussi les fils de Rudra-Shiva et sont appelés les Rudras, tout comme plus tard les yogis shivaïtes. Ils étaient de grands sages (RV VI.49.11), des hommes (manava) avec des langues de feu et des yeux de soleil (RV I.89.7). Ils étaient aussi libres de voyager partout dans le monde et n’étaient pas gênés par les montagnes, les rivières ou les mers (RV V.54.9 ; V.55.9).

Le Rig Veda contient de nombreux exemples où Danu a un sens positif indiquant l’abondance ou même représentant le divin en général. Danucitra, signifiant la richesse de la lumière, se rencontre parfois (RV I.174.7 ; V.59.8). Les Maruts sont appelés Jira-danu ou au pluriel Jira-danava, c’est-à-dire « qui donnent rapidement » ou peut-être Danus rapides ou dieux rapides (RV V.54.9). Ce terme Jiradanu se rencontre à d’autres endroits comme étant le cadeau des Maruts, à la dernière ligne de la plupart des hymnes d’Agastya (RV I.165-169, 171-178, 180-186, 189, 190). Mitra et Varuna sont appelés Sripa-danu ou « donnant rapidement », et on fait la louange de leurs nombreux cadeaux, danuni (RV VIII.25.5-6). Les Ashvins sont appelés seigneurs de Danuna, Danunaspati (RV VIII.8.16). Le Soma est aussi appelé Danuda et Danupinva, « don de Danu » ou « rempli par Danu » (RV IX.97.23), associant Danu avec l’eau ou avec les rivières.

Les Maruts sont typiquement appelés Sudanavas, bons pour donner ou bons (Su) Danus (RV I.85.10 ; I.172.1-3 ; II.34.8 ; V.41.16 ; V.52.5 ; V.53.6 ; VI.66.5 ; VIII.20.18, 23). De même, les Vishvedevas ou dieux universels sont appelés Sudanavas (RV VIII.83.6, 8, 9), tout comme les Adityas (RV VIII.67.16), les Ashvins (RV I.117.10, 24) et Vishnu (RV VIII.24.12). Le terme se rencontre aussi dans un hymne à Saraswati (RV VII.96.4), où Saraswati est appelée l’amie ou la compagne des Maruts (Marutsakha ; RV 96.2). Plus important, il existe une déesse appelée Sudanu Devi (RV V.41.18), qui est probablement un autre nom pour « mère des Maruts ». Les Maruts en particulier ou les dieux en général seraient donc les fils de Sudanu, ou Sudanavas. Cela suggère que Danu, comme Asura, était peut-être à l’origine un mot positif signifiant divin. Il n’y avait pas seulement une mauvaise Danu, mais aussi une bonne, ou Sudanu. Dans le Rig Veda les références aux Sudanavas sont beaucoup plus nombreuses que celles aux Danava en tant que terme négatif.

Les Maruts sont appelés Sumaya (RV I.88.1), possédant un bon (Su) ou divin pouvoir de Maya, représentant le pouvoir magique ou Mayina (RV V.58.2), « possédé par le pouvoir de Maya ». Danu est probablement, sous certains aspects, un synonyme de Maya, un pouvoir d’abondance mais aussi d’illusion. Comme la racine Ma, la racine Da signifie « diviser » ou « mesurer ». Maya est le pouvoir des Danavas (RV II.11.10). Les Danavas, en particulier Ahi-Vritra, sont décrits comme des serpents (RV V.32.8), en particulier le serpent qui habite au pied de la montagne et qui retient les eaux célestes, et que Indra doit tuer pour pouvoir libérer les eaux. Maya elle-même est le pouvoir du serpent.

Les Maruts en tant que dieux du vent sont la puissance de la foudre, qui dans la tradition védique et dans la plus ancienne tradition était considérée comme un serpent ou un dragon. Les Maruts sont les bons serpents, brillants comme des serpents (RV I.171.2). Les Maruts aident Indra à tuer Vritra et sont ses principaux amis et compagnons. Indra est appelé Marutvan, c’est-à-dire « possédé par les Maruts ». Leur chef est Vishnu (RV V.87), qui est appelé Evaya-Marut. Avec Rudra (Shiva) pour père et Prishni (Shakti) pour mère, ils représentent tous les dieux de l’hindouisme plus tardif. En tant que fils de Shiva ils sont associés à Skanda, Ganesha et Hanuman.

Peut-être ces Sudanavas ou bons Danus sont-ils les Maruts, qui dans leurs voyages guidèrent et conduisirent de nombreux peuples, y compris les Celtes et d’autres Européens, fidèles à Danu. En tant que fils de Rudra, nous trouvons diverses figures semblables à Rudra parmi les Celtes, par exemple Cernunnos qui comme Rudra est le seigneur des animaux et est représenté dans une posture de Yoga, comme sur le chaudron de Gundestrup. Si les Maruts furent à l’origine de l’expansion de la culture védique, comme je l’ai proposé, ils ont pu appeler leurs enfants « les enfants de Danu », avec un sens positif. Nous pouvons aussi arguer que les Sudanavas étaient les Maruts, les druides et les autres classes de rishis, alors que les gens sur lesquels ils régnaient, en particulier les kshatriyas indisciplinés ou les classes guerrières, pouvaient devenir des Danavas au sens négatif lorsqu’ils refusaient d’être guidés spirituellement.

Nous savons par les textes celtiques et védiques que les premiers Aryens, comme d’autres anciens peuples, se combattaient toujours les uns les autres dans divers conflits locaux, en particulier pour la suprématie dans leur région particulière. Cela conduisit à diverses divisions et migrations à travers les siècles, que nous ne devons pas toujours prendre au sens étroit, de même que les princes guerriers d’Inde ou d’Irlande restaient membres de la même culture et continuaient à se marier entre eux. Par conséquent, les conflits qui ont pu exister entre les Aryens proto-européens et ceux qui ont pu exister à l’intérieur de l’Inde n’étaient que des affrontements entre les diverses familles princières qui existaient aussi chez ces peuples. Cela était oublié avec le temps.

Les Aryens européens avaient des dieux comme Zeus, Thor et Jupiter qui étaient les homologues d’Indra, en tant que dieux du ciel, de la pluie, de la foudre et des éclairs. Par conséquent, nous ne pouvons pas considérer la division entre les Aryens du Rig Veda et les Danavas comme un rejet du dieu Indra par les proto-Européens. De plus, les Aryens proto-européens continuent à utiliser le mot Deva pour « divin », comme pour le latin deus et le grec theos, contrairement aux Perses qui donnèrent le sens de divin à Asura et le sens de démon à Deva. Ils connaissaient aussi Manu, que les Perses semblent avoir oublié et qui mentionnent seulement Yima (Yama). A la différence des Perses, qui développèrent une tradition anti-iconique (anti-images) et presque monothéiste, les Aryens proto-européens conservèrent une tradition pluraliste, utilisant des images, et adorant de nombreux dieux et déesses, de même que les Aryens védiques. Cela suggère que leur séparation d’avec les peuples du Rig Veda survint longtemps avant celle des Perses ou Iraniens, et qu’ils emportèrent avec eux une part plus grande et plus ancienne de la religion védique.

Migrations venant d’Inde ou d’Asie Centrale

Nous avons noté que Danu ou Danava en tant que terme désignant un peuple hostile ou même un anti-dieu, comme Deva et Asura, indique probablement une division chez les peuples aryens. Cela pourrait avoir été le conflit entre les Purus, le principal peuple du Rig Veda, situé sur la rivière Saraswati près de Delhi, et les Druhyus, qui se trouvaient au nord-ouest près de l’Afghanistan, et qui se combattirent très tôt pendant la période du Rig Veda. Certainement nous ne pouvons identifier les proto-Européens qu’avec [les peuples] du nord-ouest de l’Inde ou de la Grande Inde qui s’étend jusqu’en Afghanistan et en Asie Centrale. S’ils peuvent être reliés à l’un des cinq peuples védiques, ce devrait être aux Druhyus.

Cependant, nous trouvons des royaumes Druhyus continuant pendant quelque temps en Inde et donnant leur nom à des régions comme le Gandhara (Afghanistan) et l’Aratta (Penjab), et ayant plus de liens avec les Iraniens ou les Scythes. Pourtant, nous notons un lien entre les Scythes et les Celtes, dont les druides disaient avoir été liés aux Scythes à une époque reculée. Les Scythes maintinrent aussi un lien commercial entre l’Inde et l’Europe, qui continua pendant de nombreux siècles. A cet égard, les proto-Européens pourraient avoir été une dérivation de l’Inde aryenne par migration, par diffusion culturelle, ou, ce qui est plus probable, par une combinaison des deux.

Bien que les Druhyus et les proto-Européens peuvent avoir eu des liens, cela est difficile à confirmer, en particulier du fait que les Européens étaient d’un type ethnique très différent (nordique et alpin) de celui de la plupart des Indiens et des Iraniens, qui étaient de la branche méditerranéenne de la race caucasienne [blanche].

Cependant, il est possible que des types ethniques européens aient vécu dans l’ancien Afghanistan ou en Asie Centrale, et même au Cachemire, où nous trouvons certains de ces types encore aujourd’hui. Cela est suggéré par l’existence des Tokhariens. Les Tokhariens (Tusharas) étaient un peuple parlant une langue indo-européenne plus proche de celles des Européens (une langue à base kentum), et présentaient aussi des traits ethniques nordiques ou alpins, avec des cheveux blonds ou roux. Ils vivaient dans le bassin du Tarim en Chine de l’Ouest, qui domina la région jusqu’à l’invasion musulmane du huitième siècle après JC, époque à laquelle ils étaient devenus bouddhistes. Ils pourraient avoir un lien avec les momies aux traits européens, découvertes dans cette région et datant de 1500 avant JC. Ils étaient aussi présents en Chine de l’Ouest autour de Langchou pendant les premiers siècles avant JC. La langue tokharienne est peut-être reliée aux branches celtiques et italiques, de même que leurs traits physiques ressemblent à ceux des Européens du nord. La région du bassin du Tarim fut plus tard considérée comme le pays des Uttara Kurus et comme le pays des dieux. Ainsi de tels groupes n’étaient pas toujours considérés comme des barbares des frontières, mais étaient parfois honorés comme hautement avancés et spirituels.

Les traces ne montrent pas une invasion/migration aryenne entrant en Inde à une époque ancienne, certainement pas après l’époque de Harappa (environ 3.000 av. JC) et probablement pas avant. Aucune preuve génétique ou squelette ou autre preuve solide n’a été découverte à l’appui de cette thèse. De même, nous ne trouvons pas de traces d’une migration de peuples indiens de l’intérieur allant vers l’ouest, de ces peuples à la peau sombre qui dominaient dans le sous-continent, jusqu’au nord-ouest. Mais si des types ethniques similaires aux Européens étaient présents en Chine de l’Ouest, en Afghanistan ou au nord-ouest de l’Inde, comme dans la vallée de Fergana (en Sogdiane), une telle migration vers l’ouest aurait été possible, en particulier si on considère leur utilisation des chevaux. Dans ce cas la parenté des langues indo-européennes n’exprimerait pas seulement une ethnicité commune entre les Indo-aryens de l’intérieur, mais aussi une ethnicité commune avec les Aryens périphériques du nord-ouest de l’Inde.

Il est aussi possible que les peuples européens aient reçu leur culture aryenne par l’influence de peuples védiques, probablement surtout des Druhyus mais aussi des Scythes (qui peuvent eux-mêmes avoir été des Druhyus), qui émigrèrent en Asie Centrale et qui apportèrent leur culture à de plus grands groupes d’Européens vivant déjà en Europe et en Asie Centrale. Les Européens pourraient avoir reçu une influence aryenne indirectement, par contact avec divers rishis, princes ou marchands, sans aucun lien génétique ou familial significatif avec les peuples indiens. Ou une combinaison des deux peut avoir existé. Des peuples avec une quantité plus importante de culture védique comme les Celtes pourraient l’avoir reçue principalement par migration, alors que d’autres comme les Germains pourraient l’avoir reçue principalement par diffusion culturelle. Dans tous les cas, divers moyens d’aryanisation ont existé qui peuvent expliquer l’extension de la culture védique, des Himalayas jusqu’à l’Europe, et dont la migration réelle de peuples venant de l’intérieur de l’Inde n’est pas nécessairement le seul ni même le principal facteur.

Nous remarquons que les noms de rivières comme le Don, le Dniepr, le Dniestr, le Donets et le Danube au nord de la Mer Noire sont très proches de Danu. Cela pourrait refléter un tel mouvement de peuples venant de l’Asie de l’Ouest ou du Centre, incluant des migrants venant à l’origine de régions de la Grande Inde et de l’Iran. A la fin de l’ère glaciaire, alors que l’Europe se réchauffait, elle devint un pays convenable pour l’agriculture. Cela en aurait fait un but de migration désirable pour les peuples venant de l’est et du sud, qui subissaient une sécheresse croissante.

Extrait de The Rig Veda and the History of India, dans Aditya Prakashan, août 2001.

 
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