1941-2002 - l’impérialisme US tire toujours le premier, comment le faire taire ?
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30/08/02 |
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14.23 t.u. |
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François-Xavier Massa |
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Les mensonges ne durent qu’un temps. La thèse défendue par l’establishement militaro-raciste US, selon les États-Unis ont été victimes – les premiers du militarisme nippon – vient de recevoir une belle torpille par le travers. En effet, ce sont bien les bellicistes yankees qui ont tiré les premiers dans ce chapitre de la 2ème Guerre Mondiale. Un sous-marin de poche japonais coulé lors de l'attaque nippone sur Pearl Harbor le 7 décembre 1941 vient dêtre découvert par des océanographes à quelques kilomètres du port hawaïen.
" C'est le tir qui a déclenché la Seconde Guerre Mondiale entre les Américains et les Japonais ", affirme sans sourciller le directeur adjoint du Laboratoire de recherche sous-marine de Hawaï, John Wiltshire, qui a découvert le bâtiment japonais. Ce dernier se trouvait par 366 mètres de fond et à quelques kilomètres de la base navale. On pense que les restes de ses deux membres d'équipage se trouvent encore à bord.
Ce sous-marin faisait partie d'un groupe de cinq submersibles de poche envoyés pour prendre part à l'attaque. Des sources concordantes permettent d’affirmer qu'il a été coulé par le contre-torpilleur USS Ward une heure avant que les Zéro-Sen nippons ne fondent sur la flotte américaine et lui collent la raclée que l’on connaît.
Une découverte d’importance, car, avant qu'on ne fasse cette découverte, l'historien Daniel Martinez rappelait que rien n'était venu étayer, matériellement il s’entend, ce premier coup de feu américain.
Car pour le reste, il s’agissait bien d’un secret de polichinelle qu’entendait maintenir sous le boisseau les fauteurs de guerre du Pentagone.
En effet, historien au Mémorial de l'USS Arizona, Martinez avait interrogé l'équipage de l'USS Ward et un pilote qui avait dit avoir vu le sous-marin couler. " Maintenant, on en a la preuve ", souligne-t-il.
Petite leçon à méditer pour les conflits que prétendent nous imposer aujourd’hui les Keitel de l’US Army.
S’il est clair désormais (outre que les États-Unis avait parfaitement décrypté la déclaration de guerre nippone) que c’est bien le militarisme US qui a tué le premier et s’il a fallu DEUX ogives nucléaires pour faire taire le militarisme nippon contraint à la guerre par l’étouffement progressif de ses ressources énergétiques par Washington, combien légitimement en faudra-t-il pour faire taire le militarisme US qui, une fois encore, s’apprête à frapper le premier en Irak, victime du génocide orchestré par Londres et Washington ?
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