Bien dressé le(s) caniche(s) romain(s)
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27/05/03 |
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14.46 t.u. |
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Philippe A. Renko |
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Voyage “aux ordres” à Jérusalem en juin 2003, pour Sua Emittenza, alors que l'Italie va assumer la présidence semestrielle de l'Union européenne à partir du 1er juillet 2004
Jamais à court d’idées pour peaufiner son rôle de carpette des ennemis de l’Europe, le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a annoncé qu'il se rendra en Israël début juin, assurant d’entrée qu’il " ne rencontrera pas de responsables palestiniens ".
Rappelons, au passage, que l’ancien adhérent de la Loge P2 s'est à plusieurs reprises prononcé pour une adhésion de l'Entité sioniste à l'Union européenne.
Donnant ainsi du grain à moudre –difficile de croire à une simple coïncidence, – au ministre israélien des Affaires étrangères, Silvan Shalom, qui, recevant une délégation de l'Union européenne, a longuement expliqué à ses interlocuteurs médusés que l’État hébreu envisageait le plus sérieusement du monde être candidat à l'entrée dans l'Union.
Et d'expliquer qu'Israël et l'Europe partagent des points communs en matière de démocratie ou de système économique.
Au ministère sioniste des Affaires étrangères, on avoue son embarras et l’on cherche à modérer les ardeurs eurolandiennes du patron. Un porte-parole assurant même que " …le ministre ne va pas demander l'adhésion dès demain… ".
Une remarque en passant : “Berlu-P2” va, une fois encore, largement au-delà des desiderata de ses mentors sionistes et US. Notons en effet que :
1. Tel-Aviv ne demande pas à ses visiteurs de boycotter TOUS les responsables palestiniens, mais seulement le président (élu démocratiquement) de l’Autorité nationale palestinienne, Yasser Arafat.
2. De même, la position de Shalom apparaît davantage comme un ballon d’essai que comme une demande en bonne et due forme.
Que dit de tout cela l’alter ego de Berlu en reptations américanolâtres, le post-fasciste “Gianfranco-de-porc” Fini ?
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