25/02/03 15.31 t.u. Philippe A. Renko

Qui s'est écrasé dans le nord de la Palestine occupée -

Si l’Heyl Ha’Avir (armée de l’air sioniste) a bien reconnu la perte d’un de ses F-16C/D Fighting Falcon, les circonstances de l’incident ne sont pas éclaircies.

En effet, d’un côté le Crime organisé sioniste évoque un vulgaire incident technique alors que le Hamas affirme être à l'origine du crash.

" Un incident technique est survenu au cours d'un exercice de routine dans le secteur d'Afoula (nord) et le pilote a été contraint d'abandonner l'appareil qui s'est écrasé ", indique le communiqué sioniste, cité par Kol Yisrael, précisant que le patron de l'armée de l'air, le général Dan Haloutz, a ordonné l'ouverture d'une enquête…

De son côté, le site Aroutz Sheva (25 fév. 03) de commenter l’affaire en ces termes :

" L’avion avait décollé en fin de matinée avec d’autres appareils pour effectuer des exercices aériens. En survolant la région de Taanahim, le pilote a décelé plusieurs pannes et en a immédiatement fait part à la tour de contrôle. Comprenant qu’il ne réussirait pas à ramener l’avion à sa base, il l’a finalement abandonné auidessus d’un terrain vague afin de ne pas faire de victimes ".

Quant à elle, les Brigades Ezzedine al-Qassem, branche armée du Hamas, ont de leur côté affirmé, que ses combattants avaient abattu l'appareil par des tirs de mitrailleuse à partir de Djénine.

Pour l’instant, difficile de trancher entre les deux versions.

On rappellera toutefois la situation délicate des implantations aéroportuaires sionistes, situées, par la force des choses, au beau milieu des lignes ennemies…

Reste à la Résistance palestinienne à se procurer de Sol/air portables à courte portée (type Stinger ou Strela). Ainsi, les pilotes sionistes – menacés à la manière de leurs homologues US par les patriotes vietcongs qui campaient, pour ainsi dire au pied des pistes de Khé-San et Da-Nang – pourraient payer le prix des Guernica en série qu’ils commettent.

Par ailleurs, il importe de souligner ici le rôle direct joué par l’États-voyou nord-américain.

Car comme le rappelait justement la revue de Lucien Bitterlin, France-Pays Arabes : " En vertu d'une permission exceptionnelle de l'administration US, les Juifs américains sont autorisés à servir comme volontaires dans l'armée israélienne. Beaucoup l'ont fait, surtout pendant les guerre y compris lors de l'invasion du Liban en 1982, où ils ont “aidé” au siège de Beyrouth. Ce service est censé ne pas comporter de participation aux combats, mais il peut s'exercer par l'entretien et la réparation du matériel militaire ".

Quant on sait l'importance de la maintenance (les mécaniciens et ingénieurs d'armements sont autrement plus important que les pilotes) et de la supervision pour les opérations aériennes, on saisit l'importance d'une telle aide dans la suprématie aérienne des criminels de guerre américano-sionistes dans la région.