30/03/04 16.04 t.u. Philippe A. Renko

Kerry, clone de Bush, confirme son soutien à l’entité criminelle sioniste…

" Le sénateur John Kerry, candidat démocrate aux élections présidentielles américaines, sera-t-il l’énième candidat démocrate à promettre à un lobby juif indécis un soutien indéfectible à Israël et à se montrer, comme Clinton et Carter, un président plus exigeant avec Israël ? ", s’interroge Aroutz Sheva (30 mars 04).

Des préoccupations d’ordre métaphysiques, dans la mesure, où lors d’une conférence réunissant les plus grandes associations juives new-yorkaises, Kerry a pourtant confirmé qu’il poursuivrait la politique de l’administration Bush en opposant le veto américain à toute résolution du Conseil de sécurité de l’Onu qu’il considérerait comme " désavantageuse à l’égard d’Israël ". Kerry a également assuré qu’il estimait que la barrière de sécurité était bien une barrière de protection et non un mur.

" Je suis un supporter d’Israël tout aussi déterminé que George Bush " a-t-il ajouté pour appuyer son argumentation.

Prêt à tout pour s’attirer les bonnes grâces du plus puissant vote communautaire aux États-Unis, Kerry a fait valoir qu’il serait le " premier président américain " à avoir des origines et des parents juifs. Son frère Cameron s’est récemment converti au judaïsme et ses grands-parents étaient des Juifs convertis au catholicisme.

Garanties largement insuffisantes aux yeux de Jack Rosen, le président du Congrès juif américain, qui a, immédiatement, fait savoir à Kerry qu’il ne l’avait pas totalement convaincu – " Quand Kerry affirme qu’il sera plus engagé que Bush dans le processus de paix au Moyen-Orient, j’aimerais savoir ce qu’il entend par plus engagé. Veut-il nous faire comprendre qu’il fera plus de pressions sur Israël ? " –

Un rappel à l’ordre reçu 5 sur 5, Kerry a aussitôt précisé que c’est sur les États arabes qu’il " ferait plus de pressions ".