Les dessous nauséeux d’une querelle
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19/02/03 |
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14.27 t.u. |
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Aurora Uzas |
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Le torchon continue de brûler entre Tel-Aviv et Bruxelles –
Les relations entre la Belgique et l’entité sioniste continuent de s'envenimer chaque jour un peu plus, du fait même des réactions virulentes, côté sioniste, à la décision de la justice belge de relancer les poursuites contre le criminel de guerre Sharon, lorsque cet individu ne sera plus couvert par son immunité de chef de gouvernement.
Après le rappel, jeudi dernier, de leur ambassadeur à Bruxelles pour consultations, l’entité a décidé de la mise en place d’une commission chargée de préparer des favoriser l'émigration des Belges de confession mosaïque vers la Palestine occupée.
Une commission qui a pour but de " sauver " (sic) les Juifs de Belgique, " victimes de la vague d'antisémitisme submergeant le pays " (re-sic), rapportait, lundi, le quotidien belge Le Soir.
Le comportement outrancier de l’entité sioniste lui a d’ailleurs valu une sévère répartie de l'ambassadeur de Belgique Wilfried Gèens, qui, interrogé par le Yediot Aharonot (17 fév 03), a souligné combien " Vos réactions ont été exagérées. Elles sont mues par des motivations politiques et frisent l'hystérie. J'ai l'impression que vous avez déversé sur la Belgique toute la rancœur accumulée contre l'Europe parce que nous sommes un petit pays et qu'il est facile de nous attaquer. Israël a déclaré une guerre diplomatique et médiatique à la Belgique, mais, nous, les Belges, nous ne nous laisserons pas entraîner sur la voie de la provocation et nous œuvrerons afin de réduire l'intensité de cette crise et pour rétablir des relations normales ".
Par ailleurs, sur le plan économique, les pressions visant pour l'abrogation de la loi belge de compétence universelle viennent de prendre un tour aussi nouveau que révélateur.
En effet Herman De Croo et Fred Erdman, respectivement présidents de la Chambre belge de représentants et de la Commission de la Justice (dans la même instance), viennent de recevoir une missive de la US Chamber of commerce, signée par le vice-président de ladite chambre, mettant en garde ses destinataires quant aux risques économiques pour la Belgique d'une telle loi.
" Cette loi pourrait gravement miner l'attractivité commerciale de la Belgique ", car " des hommes d'affaires américains pourraient être traduits devant des tribunaux belges pour une prétendue complicité corporative dans un crime contre l'humanité n'importe où dans le monde ", estime l'auteur de la lettre. " Nous vous conseillons vivement (…) que les entrepreneurs américains puissent continuer à entretenir des relations commerciales avec la Belgique et l'Union européenne ", conclut le diktat américano-sioniste…
Cette logorrhée appelle quelques commentaires :
1. En Belgique, comme ailleurs, personne ne retient ceux qui ne tiennent pas y rester. Comme disent les Américains, à propos de leur pays : " Love it, or leave it ", aimez-le ou partez. Libre donc à ceux que cela tente d’aller vivre dans un pays où les bus explosent à la lueur de matins blêmes et où les banlieues résidentielles sont à portée de tir de mortiers…
2. Elle confirme ce que tout un chacun pressentait : la collusion entre les intérêts sionistes et ceux de la finance cosmopolite new-yorkaise, qui, bien que théoriquement assez peu concernée, a décidé de faire cause commune avec les criminels de guerre sionistes.
3. Mais surtout, elle confirme, et ce n’est pas nous qui le disons, l’existence de ce que la missive de la US Chamber of Commerce appelle pudiquement la " complicité corporative dans un crime contre l'humanité " de firmes et autres entités US. Autrement dit, la participation active des visqueux ténors de la finance US aux crimes contre l’humanité perpétrés par Sharongnard et ses semblables. Pour les ex-locataires des Twin Towers, l’argent n’a pas d’odeur. Pas vraiment une nouveauté, les liens entre Prescott Bush et le Reich hitlérien sont aujourd’hui un secret de polichinelle…
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