Les états d’âme d’un fonctionnaire de la mort lente
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11/03/04 |
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9.20 t.u. |
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Axe américano-sioniste / Irak |
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Ou le retard à l’allumage du Secrétaire général de l'Onu…
L’intelligence venant parfois aux “idiots utiles”, comme disait Lénine, Kofi Annan, le haut-onctionnaire [pour onction, celles dont il n’a de cesse d’oindre ses maîtres sionistes, Ndlr] bleuâtre a fini par nous avouer que la guerre américano-sioniste contre l'Irak avait " remis en cause " la Charte des Nations Unies.
Se déclarant (il était temps) " mécontent " de l'offensive menée, par Washington, Tel-Aviv et Londres contre l'Irak, le secrétaire général de l'Onu a fait remarquer qu'avant le déclenchement de la guerre, il avait " mis en garde " les États-Unis et la Grande-Bretagne, " mais en vain ", car ces derniers ont lancé leur ratonnade contre l'Irak, malgré l'opposition de la majorité des membres du Conseil de Sécurité de l'Onu.
Évidemment, si l’onanisme diplomatique de Kofi-la-carpette a pu le soulager quelque peu, le secrétaire général du “machin” (comme disait de Gaulle) s’est bien gardé de nous dire ce qu’il comptait faire pour rattraper son inaction, pour le moins suspecte, ad usum Busholini.
Il n’en sait d’ailleurs probablement rien. S’en soucie-t-il vraiment ?
La question mérite sérieusement d’être posée pour le patron en titre d’une institution qui a laissé exterminer plus de victimes innocentes qu’Hitler à Auschwitz, où la plaque (du moins celle devant laquelle s’était recueilli Binyamin Netanyahu) nous rappelle que 1 400 000 personnes y laissèrent la vie, soit 300 000 de moins que le blocus génocidaire imposé au peuple irakien.
Petit rappel qui nous permet de relativiser les facéties pyrotechniques de l’héroïque résistance irakienne à l’endroit de l’antenne du “machin” à Bagdad, soit dit en passant.
Moralité de cette histoire, pour l’Oncle Sam of course ! Ne jamais maltraiter ses domestiques, ils finissent toujours par se venger…
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