L'ordre (sioniste) règne à Bethléem
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18/12/02 |
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14.32 t.u. |
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voxnr |
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Alors que Noël approche, les Franciscaines Elisabéthines de Padoue, qui gèrent l'hôpital pédiatrique de la Caritas à Bethléem, lancent un appel au monde à l'approche de Noël sur la situation de la ville de naissance du Christ:
"Bethléem meurt dans l'indifférence de tout le monde chrétien. Le destin de cette ville est celui de payer, et toujours payer, pour ceux qui sèment la mort: tous condamnés à un châtiment de masse, nous vivons comme des prisonniers, comme des animaux en cage, et nous mangeons grâce aux organisations humanitaires.
Nous vivons dans une ville humiliée, exténuée, désormais devenue une cage mortelle, entraînée par une vengeance sans fin. A quelques jours de Noël, ici à Bethléem, nous ne savons plus ce que signifie faire une fête. La misère règne dans nos rues désolées, envahies par la saleté.
Depuis les tanks, aujourd'hui, comme hier et comme avant-hier, les soldats crient les ordres de l'armée israélienne: "Couvre-feu! interdit de sortir! " Nous sommes toujours prisonniers.
Comment peut-on rester indifférents? Comment peut-on se taire? Comment peuvent-ils nous réduire en esclavage, en nous confinant dans nos maisons comme dans une tombe, en nous empêchant de marcher librement dans notre ville, en privant nos enfants de l'école, pendant si longtemps? Comment peut-on ne pas parler de Bethléem, à quelques jours de Noël?"
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