S’ “offrir” Damas, en prime de Bagdad
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15/04/03 |
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10.23 t.u. |
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Kiosque - États-Unis / Syrie – Aurora Uzas |
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Mais pour le compte de qui ? Mais de Tel-Aviv pardi !
C’est ce que l’on peut lire, entre les lignes, dans le généralement bien informé Christian Science Monitor, qui, dans son édition 11 avril 2003, cite un ancien agent de la CIA, Robert Baer, qui pense que le Pentagone " est décidé à s'en prendre à la Syrie ", ce en mettant à profit les forces militaires américaines qui se trouvent actuellement en Irak.
L’occasion faisant le larron, en somme…
Mais pourquoi, finalement, s’en prendre à la Syrie ?
Simple, nous dit Baer " Les Syriens sont vulnérables et faciles à toucher. Toutes ces déclarations sont à prendre en compte, ainsi que le fait que les Israéliens seraient bien contents ".
Il en était d’ailleurs déjà le cas pour le dossier irakien.
Ce que nous rappelle sans fioritures Myret Zaki, dans l'éditorial du quotidien suisse Le Temps daté du11 avril 2003, lorsqu’il relève qu’ " Aujourd'hui, pour la première fois depuis 1948, Israël peut envisager de rouvrir le pipeline qui le relie à l'Irak à travers la Jordanie (…). Les néo-conservateurs au pouvoir à la Maison-Blanche prônent la privatisation du pétrole irakien. Si le sous-sol irakien était à vendre, et qu'il s'ouvrait à la propriété étrangère, ce serait la première fois qu'un pays du Golfe aurait dû renoncer à la souveraineté sur son pétrole. L'hypothèse est loin d'être anodine. Privatiser soulève la question de l'avenir de l'Irak au sein de l'Opep, cartel étatique ".
Une nouvelle agression – celle contre la Syrie, il s’entend – qui ne devrait pas rencontrer beaucoup d problèmes à Washington, dans la mesure où, poursuit Baer, " Les faucons du Pentagone se sont clairement appropriés la politique étrangère du Département d'État et même les services de renseignements de la CIA ".
Quel visage pourrait prendre la énième via factis de Washington (qui en passant ne serait pas la première agression états-uniennes, contre le peuple arabe syrien) contre Damas, ses institution et, in fine, sa population civile ?
Le site Oulala.net nous en donne une petite idée lorsque il écrit que " Le même scénario menace de se reproduire pour la Syrie. Une attaque immédiate aurait un coût excessif car l'armée syrienne est en état de marche. Il faut donc prévoir un étranglement progressif de ce pays pris un étau redoutable : Turquie au nord, Israël au Sud et province irakienne des États-Unis ".
Avec des Faucons US, tous fanatiquement plus pro-israéliens les uns que les autres, à tous les postes-clés du Reich bushlerien, la boucle semble bouclée…
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