26/06/02 17.40 t.u. Aurora Uzas

Visiblement Shimon Pérès n’aime guère les incertitudes électorales.

Le ministre des Affaires étrangères a, en effet exprimé ses réticences quant à l’appel lancé aux Palestiniens par le Président George Bush, visant la destitution de Yasser Arafat, et impliquant, par là, de nouvelles élections.

Que de bons sentiments, c’est (presque) touchant.

À cela près que Pérès n’a rien à cirer des droits des Palestiniens. Ce qui l’inquiète, c’est que ces derniers fassent le mauvais choix :

" Que se passera-t-il, en effet, si Yasser Arafat est réélu ? Qu’arrivera-t-il, enfin, si les courants les plus extrémistes accèdent à une plus forte représentation ? ".

Évidemment, les relations avec les Arabes, c’est tellement plus simple lorsqu’on peut les noyer, comme à Cana, sous les obus de Heyl Tot’Hanim (artillerie israélienne).