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2ème partie - La Cité du Bien-Aimé ou l’Argument de Persée

21/02/03 10.59 t.u.
Israël Shamir

En réalité, les colons se moquent de la Tombe du Bien Aimé comme de leur première chemise. Ils ont un autre tombeau à honorer, celui d’un meurtrier en gros, originaire de Brooklyn, le Dr Goldstein. Ce Dr Goldstein conquit la gloire lors du Pourim de 1994. Le Pourim est la seule fête joyeuse du calendrier des Juif. Cette fête marque en effet l’anniversaire d’un joli massacre perpétré par leurs ancêtres, en Perse, voici quelque vingt quatre siècles, au cours duquel 75 000 Goyim, hommes, femmes et enfants, furent allègrement égorgés par les Juifs – on le voit : une bonne raison, durable, de faire la fête… Cela est décrit dans l’Ancien Testament, et cela fait, par conséquent, partie des Ecritures chrétiennes, aussi. Mais les Chrétiens lisent cela et prennent cette histoire pour une délivrance, alors que pour les Juifs, il n’y a pas de délivrance qui ne soit suivie de vengeance.

En 1994, donc, aux jours du Pourim, le Dr Baruch Goldstein fit irruption dans la Mosquée, armé de deux mitraillettes [en fait d’un M16, Ndlr] et d’un tas de chargeurs de rechange [il n’aurait eu le temps qu’en ustiliser que deux, soit 60 coups, Ndlr]. Les soldats à l’œil de lynx ne nous auraient pas laissé introduire une lime à ongle, dans la Mosquée, mais lui, ils ne l’arrêtèrent pas… Il entra dans la salle de prières, s’écria " Joyeux Pourim ! ", après quoi il ouvrit un feu nourri. Il massacra quelque trente fidèles bien entendu désarmés, avant que les survivants ne parviennent à abattre la bête enragée. Alors qu’ils étaient en train d’évacuer leurs morts et leurs blessés de la mosquée, les soldats ouvrirent le feu et tuèrent une trentaine de fidèles supplémentaire, en s’écriant : " Joyeuses Fêtes de Pourim ! ". Lorsque la nouvelle du massacre parvint à la Knesset, le Parlement israélien, Hanan Porat, chef du Parti Juif National Religieux offrit ses vœux de " Joyeux et Bon Pourim " aux parlementaires…

Le Dr Goldstein fut enterré avec les plus grands amour et respect ; son tombeau devint un lieu de pèlerinages de masse pour les colons et leurs admirateurs venus d’Israël, d’Amérique et d’un peu partout à travers le monde. Des jeunes filles juives potelées et respirant la santé viennent déposer sur sa tombe des bouquets de fleurs et des lampions. De jeunes soldats juifs posent leurs flingues M-16 américains sur sa dalle tombale et invoquent l’assistance et la guidance du saint homme. Devant sa tombe, de jeunes couples échangent des vœux et des hommes âgés récitent le Kaddish pour le repos de l’âme du défunt vénéré…

Après le massacre, des voix s’élevèrent, en Israël, demandant qu’on évacuât d’Hébron les colons. Mais le gouvernement israélien utilisa le massacre comme prétexte pour punir… les victimes. Une moitié de la mosquée fut investie par les Juifs ; les fidèles du coin se virent interdits de vénérer le Tombeau d’Abraham le Bien-Aimé de Dieu ; les accès à la Vieille Ville furent condamnés ; des dizaines de maisons palestiniennes furent confisquées et rasées ; la rue principale de la ville fut interdite à la circulation des Goys. Au final, la différence est mince : qu’un Juif tue ou soit tué, l’État juif utilisera toujours le crime comme prétexte pour voler aux Palestiniens des terres supplémentaires et pour les punir encore plus.

Bien. Revenons à nos colons. Le vendredi, ils vont au Tombeau d’Abraham, qu’ils vénèrent comme le font les Chrétiens et les Musulmans, mais pour une raison différente. Tandis que pour nous, Abraham est le père spirituel, l’homme qui trouva le moyen de communier avec Dieu et d’en témoigner pour l’humanité, eux le revendiquent pour ancêtre biologique et comme justification de leur appropriation du lieu saint. (Adams, le héros américain de la nouvelle de Mark Twain les coifferait au poteau, lui qui revendique descendre en lignée directe d’Adam). S’ils pouvaient prouver que George Washington était juif, ils s’approprieraient à coup sûr la Maison Blanche. (A y repenser, c’est bel et bien ce qu’ils ont fait, d’ailleurs). Cette lecture perverse est profondément ancrée dans le psychisme juif, et Nathalie, une gentille journaliste israélienne qui nous accompagnait, me demanda :

" Les Arabes du coin considèrent-ils, eux aussi, qu’Abraham est leur ancêtre ? "

" Le monde entier le considère comme notre ancêtre spirituel "… Je tentai de lui expliquer la foi non-biologique, spirituelle et universelle d’Abraham. Je lui rappelai qu’Abraham avait rejeté son père, que Mahomet avait rejeté sa tribu, que le Christ avait rejeté ses frères, qui estimaient avoir sur lui des droits, proclamant que ses frères-en-esprit étaient bien plus importants pour lui que ses frères-par-la-chair. Mais mes propos n’avaient visiblement pas de prise sur la vision dont elle était imbue. La privatisation, l’appropriation est une tendance très juive : quand les Palestiniens voient dans une fontaine une source à laquelle tous ceux qui le veulent, tous les assoiffés, peuvent venir s’abreuver, la tradition juive, elle, voit quelque chose à s’approprier, à privatiser.

Le vendredi, la ville appartient totalement aux colons. L’armée impose un couvre-feu particulièrement sévère et ne permet à aucun goy de sortir de chez lui, ce qui offusquerait la vue d’un Juif. Les soldats tirent sur les gamins qui oseraient jouer dehors. La ville retient son souffle, jusqu’à ce que le dernier Juif disparaisse derrière le quartier hérissé de fil de fer barbelé, strictement réservé aux Juifs. Hébron est un endroit tout à fait idoine pour étudier les intentions véritables des Juifs quant à la façon dont le monde, à leurs yeux, doit être géré – venir ici, cela vaut bien mieux que lire leurs éditoriaux hypocrites édulcorés à la saccharine…

Mais vendredi dernier, il en alla différemment. Après que l’escorte habituelle, armée jusqu’aux dents, eût raccompagné les colons dans leur ghetto, ayant emprunté le chemin de retour vers ses baraquements, elle fut prise sous les tirs des guérilleros. Les tireurs palestiniens ne voulaient surtout pas copier sur l’assassin industriel juif ; ils laissèrent les fidèles juifs rentrer paisiblement chez eux, et ce n’est qu’après qu’ils ouvrirent le feu. Persée est passé dans le coin ; il est venu rendre une petite visite au monstre…

On fait subir aux soldats israéliens le lavage de cerveau afin de les persuader de leur supériorité raciale, de la supériorité de leurs armes, de la protection de leur Commandant-En-Chef-Le-Très-Haut, de la soumission des naturels… Ils étaient absolument certains que l’esprit des Khalilis avait été irrémédiablement laminé. Arrogants et impitoyables, ils se lancèrent à leur poursuite. Les combattants firent retraite dans une sente serpentant au milieu des vignes et, tandis que les soldats ennemis s’y aventuraient, ils leur sautèrent sur le râble, refermant leur piège mortel.

Les combattants du Djihad utilisèrent l’arme de l’intelligence contre la force - ruse déjà décrite par les historiens romains, et dont on fit bien plus tard une pièce de théâtre, Les Horaces et les Curiaces, écrite par le grand dramaturge allemand Bertolt Brecht. Les deux clans romains ennemis, les Horaces et les Curiaces, s’affrontèrent sur le champ de bataille. Les Horaces, plus faibles, simulèrent la fuite, et lorsque leurs ennemis lourdement armés les suivirent et s’éparpillèrent en route, ils firent volte-face, tuant leurs poursuivants, l’un après l’autre.

Le résultat de l’opération est rien moins que miraculeux : trois combattants du Djihad, armés de leurs seules carabines, ont réussi à abattre douze Juifs lourdement armés, dont le tourmenteur en chef de la ville d’Hébron, le Colonel Gauleiter de la cité, le Commandant de la Division d’Hébron. Les combattants palestiniens ne purent s’échapper : en prenant la noble décision de ne s’en prendre qu’à des soldats et de laisser passer en paix les colons, ils avaient scellé leur propre destin. Il n’en demeure pas moins qu’ils ont apporté la preuve de leur force d’âme, aussi solide que les fondations de leur grand mausolée.

Souvent, on entend dire que les Palestiniens devraient faire ceci, ne pas faire cela… Ils ne doivent pas tuer l’ennemi, si l’ennemi a ôté sa vareuse militaire pour partir en week-end. Ils doivent être particulièrement regardants en matière de cibles, parce que sinon, leur action est " contre-productive "… L’embuscade d’Hébron a démontré que tout ça, ce ne sont que billevesées. L’attaque contre ces soldats fut l’une des plus équitables jamais lancées contre l’oppresseur. Cela n’a pas empêché le président des États-Unis de la qualifier de " crime haineux " ; ni le Secrétaire Général de l’Onu d’y voir " un horrible acte sanglant " ; ni un Pape égaré d’y faire allusion en évoquant un " massacre de fidèles ". Même le chef d’état-major israélien s’est esclaffé devant ces commentaires : il s’est refusé à qualifier cette embuscade de " massacre ". " Nos soldats sont morts au combat ", a-t-il déclaré. Néanmoins, fidèle à son habitude, il a quand même ordonné que l’on détruisît les maisons longeant la route sur laquelle l’embuscade avait été dressée…

Ainsi, on le voit, peu importe ce que font les Palestiniens. Qu’ils tuent des enfants israéliens ou qu’ils combattent des soldats israéliens, voire même qu’ils se fassent tuer par des colons, ils seront toujours déclarés coupables, pour la simple raison qu’ils ne capitulent pas devant les Juifs. Bien sûr, ceux qui se sont rendus sans même combattre (suivez mon regard …) ne vont pas les excuser. Mais les Palestiniens d’Hébron, ces gens les plus maltraités sur Terre, savent bien où est la vérité. Et c’est pourquoi leur large sourire rayonnant ne quitte pas les visages innocents des trois sœurs, Espoir, Révolution et Libération.

Nathalie, la gentille journaliste israélienne, s’est crue obligée d’équilibrer son reportage pour le rendre acceptable aux yeux de son rédac chef :

— Mais que dites-vous au sujet des attentats terroristes commis à Tel-Aviv contre des civils israéliens ?, demanda-t-elle aux trois filles dont la maison allait être démolie.

Je me demande ce que mon grand-père, qui vivait dans le ghetto de Stanislawow, aurait répondu à la question d’un journaliste allemand sur ses état d’âme devant les victimes civiles allemandes des bombardements alliés ? Il aurait probablement répondu la même chose que l’éditorialiste juif canadien Mordechaï Richler : " Je suis heureux que Dresde ait été bombardée, précisément parce qu’il n’y avait à Dresde aucun objectif militaire ! "…(1).

Nous étions près de l’endroit où l’embuscade s’était produite, sur la grande véranda des trois sœurs. Sans doute nos regards trahirent-ils nos sentiments, car le groupe de colons et ceux qui étaient avec eux se retournèrent vers nous. Un colon, un Juif maigrichon, nous dit :

" Vous devriez être de notre côté "… " Vous êtes Juifs, n’est-ce pas ? " " C’est eux, ou nous. Ecoutez la voix du sang; soutenez votre propre peuple contre ses ennemis ! "

" Démolir les maisons de gens innocents simplement parce que quelqu’un a tiré sur vos soldats dans le coin, était-ce bien nécessaire ? " demanda Jerry.

Le grand homme imposant au complet gris nous jaugeait d’un regard sévère.

" Comment osez-vous parler de vulgaires maisons, alors que des vies humaines ont pris fin, en ces lieux mêmes ? " C’était un Américain, de New York, un certain Rabbin Wise.

" Démoliriez-vous une maison, à New York, parce qu’un membre de votre peuple aurait été tué à côté ? " demandai-je.

" Oh, bien sûr ! Ce serait un devoir ! ", répondit le Rabbin Wise, tandis que son sourire carnivore, prédateur, trahissait ses sentiments. Il le ferait. Il raserait Harlem si un Noir tuait un Juif. Pour les Rabbins Wise de ce monde, la vie et les biens d’un Goy ne valent pas tripette, les Goys ne sont que des emmerdeurs, une sorte de nid de guêpes à éliminer. S‚ils ne passent pas au bulldozer les maisons des Goys à New York, c’est tout simplement parce qu’ils ont à leur disposition des outils plus adaptés : les privatisations, les mises sous séquestre, les expropriations. A Khalil, ou Hébron, comme ils appellent cette ville, en utilisant son ancien nom, ils mettent en actes leurs rêves les plus fous, sans que rien les retienne.

Dans cette ville pourtant désormais aux mains de colons malfaisants et de militaires brutaux, personne ne saurait être plus vil que ce Rabbin Wise. Les colons ont fait de la vie des habitants palestiniens un enfer, et les soldats protègent les colons : mais c’est exactement ce que le Rabbin Wise veut, et c’est pourquoi il leur apporte des milliards de dollars volés aux Américains, et détournés à leur intention dans les corridors du Congrès et du Sénat. Je ressentis une immense pitié pour les Américains, ce peuple industrieux et généreux, dilapidé et transformé en esclaves de Mordor par ses politiciens.

" Vous êtes Juifs, n’est-ce pas ? " - insista le colon élancé.

" Oh, que non ! Gloire au Christ, nous ne sommes pas Juifs ! ", répondis-je, tirant pour la première fois un avantage un peu trivial de mon baptême récent. " Si vous, vous êtes Juifs, alors, nous ne le sommes sûrement pas ".

Le phénomène sans précédent de ces vingt dernières années, j’entends par là l’Ascension météoritique des Juifs dans le monde, a été douloureux pour tout le monde : pour les Palestiniens, qui ont perdu leurs maisons et leur liberté ; pour les Américains, dont le " territoire des hommes libres " connaît le plus fort taux de population carcérale au monde, tout en étant à la pointe en matière d’exécutions capitales et de disparité sociale entre pauvres et riches ; pour les Européens, qui doivent rejeter leurs traditions culturelles ; pour les Musulmans, condamnés à être éternellement bombardés et vilipendés par Cohen et Pipes ; pour les Chinois, qui sont la prochaine victime sacrificielle par eux choisie en offrande à leur dieu vindicatif.

Paradoxalement, cette ascension nous fut bénéfique, à nous, les enfants des Juifs qui avons rejeté la politique juive. Tant que les Juifs étaient faibles, la conversion, cela vous avait un arrière-goût de désertion. Julian Tuwim, grand poète polonais, chrétien d’origine juive, a dit, après la Seconde Guerre Mondiale : " Si je suis Juif, ce n’est pas à cause du sang qui coule dans mes veines. Si je suis Juif, c’est à cause du sang qui coule des veines d’autrui ". Aujourd’hui que le sang s’écoule des veines des Gentils, il nous est plus facile – que dis-je – c’est même de toute première urgence – de rejeter le culte victorieux de la haine et de rejoindre la commune humanité. Les Israéliens et les Juifs qui ont le sentiment que manifester contre les politiques de leur gouvernement ne saurait suffire sont désormais de plus en plus nombreux à commettre plus aisément l’impensable - l’horreur de l’abomination.

Neta Golan, une jeune femme israélienne super, qui est restée aux côtés des villageois palestiniens assiégés à Kufr Harith, a été célébrée à la manière d’une icône de la " bonne Juive ". Mais dès qu’elle a rejeté la foi de la Haine pour la foi de la Miséricorde, son nom a disparu des pages des journaux juifs américains, car elle ne pouvait leur servir qu’en tant qu’alibi pour les tueurs et leurs soutiens. D’une manière totalement inattendue, le rêve des sectateurs (anti)chrétiens sionistes, à savoir la conversion des Juifs au Christ sur les ruines de la Palestine, peut encore se révéler vrai, car de plus en plus de Juifs confrontés au véritable judaïsme - le judaïsme tel qu’il triomphe dans l’enfer d’Hébron - rejettent le paradigme de la Domination et embrassent celui de la Fraternité Humaine. Les (anti)chrétiens sionistes étaient dans le vrai, mais pour la mauvaise raison : le rassemblement des Juifs en Terre Sainte amènera les hommes bons à apercevoir la lumière, confrontés qu’ils seront à cette noirceur absolue dépouillée de ses ornements, qu’ils ne pourront que rejeter avec horreur.

C’est pourquoi l’Intifada est tellement importante : il pourrait s’agir du début d’une Intifada mondiale, universelle, contre les forces infernales de l’Avidité. Il ne faut pas qu’elle s’arrête aux limites de la Terre Sainte. Je sais bien que cette idée est étrangère aux Palestiniens. Eux combattent pour leurs villages et leurs villes, pour leur égalité et pour leur liberté de vivre et de prier dans leurs sanctuaires. Pour eux, si les colons finissaient par perdre leurs privilèges, le problème serait réglé. Les Palestiniens ne comprennent pas que pour le Rabbin Wise et ses semblables, leur servitude et la possession par les Juifs de la Palestine constituent la preuve terrestre nécessaire de leur " Election ", la manifestation ultime de l’Ascension des Juifs. Les Palestiniens ne comprennent pas (encore) que, maintenant que les Juifs tiennent leur victoire, ils ne vont pas lâcher prise facilement.

Cette idée effraie les amis de la Palestine, qui rejettent avec horreur le Dr Goldstein, mais qui n’osent pas affronter un Rabbin Wise, de peur de s’aliéner, s’ils l’osaient, leurs camarades juifs. Ils ne comprennent pas (pas encore…) que les Bons Juifs, tout dégoûtés soient-ils par les colons, ne vont pas se battre contre leurs frères dévoyés. Michael Neumann l’exprime avec clarté : lorsque la poussée, devenue plus insistante, deviendra bousculade, " tous ces merveilleux et courageux manifestants juifs, qui pleurent sur les enfants de Palestine, feront leur baluchon, rentreront chez eux et tireront le verrou sur leur porte. On ne les verra plus. On ne les entendra plus. Les pétitions, ils ne les signeront plus. Les articles, ils n’en écriront plus ". Et il est de fait que leurs prises de position n’auraient aucune espèce d’importance si le Discours de l’Occident n’était pas tenu aussi fermement par les mains des Juifs, comme c’est aujourd’hui le cas.

Tout se résume à la morale de notre pièce du début : Amal, Espoir d’Hébron, n’est autre qu’une des sœurs de Libération du Discours et d’Intifada Mondiale contre les forces de l’Avidité.

Note

(1) Cité par le Vancouver Sun (13 sept. 1966), p. 5 Lest We Forget… I Hate the Germans, [Jusqu’à ce que je perde la mémoire, je haïrai les Allemands], par Mordechai Richler du Spectator – extraits d’un article publié dans le supplément Livres de la British Weekly Review.

© mailto:[email protected] (13 décembre 2002) - &Point d'Information Palestine n°210 (27 déc. 2002) -traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier.

 
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