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Bon débarras !

07/10/02 17.21 t.u.
Jean-Marc Brissaud

Ils sont nombreux tous ceux qui seraient tenter après la défaite des Mégret à Vitrolles de crier : « Bon débarras ! » : une grande partie des forces du Système ; le Front National et son chef débarrassé du « félon » ; les mégrétistes déçus et dissidents qui ont quitté le MNR ces derniers mois… Ils auraient pourtant tort de pavoiser. Comme je l’avais écrit dans une petite chronique intitulée Les Horaces et les Curiaces, tous risquent d’être touchés, les uns après les autres.

La victoire de la gauche à Vitrolles ne doit pas être vue sous le simple angle d’une défaite de Catherine ou de Bruno Mégret même si Le Pen s’était cette fois-ci mis du côté du Système. Il est d’ailleurs à remarquer que le couple Le Pen-Juppé est le meilleur tandem pour un retour des socialo-communistes, verts et trotskistes au pouvoir.

Pour le Système, ce ne sont pas les Mégret qu’il fallait abattre et chasser de Vitrolles mais bien l’extrême droite comme l’ont titré maints journaux. Dans l’esprit de nos ennemis : Le Pen, Mégret, FN, MNR étaient tous dans le même sac… à jeter !

Après le second tour de la présidentielle, Vitrolles montre donc – une fois de plus -que – voulue ou subie - la stratégie du « seul contre tous » est vouée à l’échec.

Deux voies en dehors d’un retour à l’extrémisme et aux utopies idéologiques pourraient se présenter aux cadres de la droite nationale dans son entier :

Première voie : c’est celle suivie jusqu’alors par Le Pen et le Front National.

Continuer seuls contre tous, extrême-droite sûre d’elle-même contre les partis pourris du Système, sachant que prise du pouvoir est impossible malgré quelques beaux scores par-ci par-là, satisfaits d’avoir raison, sûrs d’avoir la Providence et l’Histoire avec soi, brandissant les drapeaux de la Croisade anti-islamique, anti-européenne, anti-mondialisation, anti-tout… Cette voie c’est la voie d’une certaine vieille extrême-droite repliée sur ses journaux, ses radios, ses cénacles, ses rancœurs, sa haine des chapelles dissidentes, sa vision hexagonale et franco-française des problèmes, sa peur de l’avenir …

Seconde voie : tendre la main à la droite modérée pour, comme dans les autres pays d’Europe participer à la gestion des affaires, sachant qu’il faudra comme Fini risquer d’y perdre son âme ou comme Haider risquer de finir dans l’affrontement, sachant surtout qu’aujourd’hui l’UMP de Chirac et de Juppé n’en veulent pas et sont très satisfaits de la stratégie actuelle du Front National. C’est Eric Zemmour qui écrit très justement dans Le Figaro à propos du FN qu’il permet à ce « système » de se pérenniser. De se redonner à ses propres yeux une virginité morale et politique, de se poser en héraut de la République. Il légitime l'entente de la droite et de la gauche sur l'essentiel, démocratie, droits de l'homme, Europe, mondialisation, économie de marché.

Cette voie c’est celle suivie par le MNR et Bruno Mégret – sans succès jusqu’à ce jour car seul un parti à fort potentiel électoral peut le faire - ; cette voie c’est celle que voudrait – à terme – faire prendre à leur mouvement certains éléments dynamiques, jeunes et tournés vers l’avenir au sein du Front National.

Aucune de ces deux voies n’est véritablement satisfaisante pour les cadres du mouvement national qui se sont aguerris depuis plusieurs décennies dans le combat politique, idéologique et électoral. Pourquoi ?

Parce que le travail idéologique et de réflexion nécessaire mené au sein du FN comme du MNR mais aussi au sein de petits groupes nationaux ou identitaires issus de ces deux formations ou gravitant dans leur orbite ne pourrait avoir d’issue favorable que dans la synthèse, la réunion, l’union…

Parce que seul un mouvement national uni et fort pourrait par un renouvellement de sa pensée, de ses actions et de ses buts imposer au Système un choix qu’aujourd’hui il refuse : celui de l’obliger à gouverner ensemble devant l’inéluctable retour de la gauche. Ce choix ne peut se faire ni aux élections législatives ni aux élections présidentielles de 2007 (où l’on risque de retrouver Chirac, Jospin, Le Pen, Mégret…). Comme en 1998, il se fera aux élections régionales de 2004 ou de 2010.

Quant à ceux qui espèrent que d’un affrontement ethnique en France surgirait le salut, ils se trompent lourdement. Outre que le pire n’est jamais sûr et encore moins souhaitable, rappelons que, du sursaut patriotique de 1958 est née la V° République et de la réaction populaire de droite en 1968, le triomphe de la bourgeoisie du Système qui a ouvert toutes les portes à l’immigration.

Il y a-t-il une troisième voie ? On attend les propositions des Le Pen (Jean-Marie et Marine), Mégret, Gollnish, Le Gallou, Timmermans, Carl Lang, etc. Qui saura séduire et rassembler demain un électorat national déboussolé ?

 
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