C'est pas du beau monde !
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18/08/03 |
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8.34 t.u. |
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Philippe Randa |
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Quand Bertrand Cantat, caution morale du gauchisme crasseux, a fracassé le crâne de la caution morale du crétinisme militant Marie Trintignant, il s’est incontestablement agit d’un crime odieux. Comme l’est tout crime de ce type, qu’il s’agisse de gens renommés, à défaut d’être honorables, ou de citoyens anonymes. Mais la récupération qu’en font les harpies du féminisme est tout aussi odieuse. Peut-être même davantage.
J’ai été élevé par des parents qui m’expliquèrent en long, en large et au travers de leurs valeurs morales à eux, qu’un homme ne frappait jamais une femme, ne serait-ce qu’avec une rose. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’une femme et que c’est là la meilleure des raisons.
Je précise qu’il s’agissait tout au plus, dans leur esprit, d’une gifle, voire d’une paire de gifles. L’idée même qu’on puisse bourrer de coups une dame, jusqu’à la tuer le cas échéant, ne leur venait même pas à l’esprit.
Ce sont sans doute des principes désuets. Machos et désuets. Des principes qui se fondent sur un constat : physiquement, les femmes ne sont pas les égales des hommes. Et merde, là encore, à la parité !
Discours malhonnête
Les violences conjugales sont aussi vieilles que l’Humanité et ce ne sont pas les jérémiades débiles et déplacées des chiennes de garde de ce début de siècle qui y changeront quelque chose. On peut les limiter par l’éducation donnée aux enfants, au même titre qu’on leur enseigne la politesse, l’honnêteté ou l’hygiène… On ne peut ensuite que condamner et réprimer ceux qui s’y livrent.
Ce sont donc des jérémiades inutiles. Qui plus est, malhonnêtes ! À attendre et à lire ces furies, un seul constat : tous les hommes sont des brutes en puissance qui ne songeraient qu’à tabasser les femmes. Les leurs de préférence, les autres si nécessaire. La seule différence serait entre les hommes qui passent à l’acte et ceux qui n’osent pas. Pas encore, sans doute… mais à la première occasion, méfiez-vous Mesdames, vous aller morfler vilain !
À moins, évidemment, que ce discours quelque peu réducteur, ne soit énoncé qu’à l’attention de toutes les Marie Trintignant de par le Monde. Car comme toutes les femmes battues par leurs maris ou compagnons, c’est tout de même elle qui a offert ses charmes à un Bertrand Cantat, petite frappe alcoolique et camée qui n’était pas connu par ses proches comme un chantre de la non-violence.
Si la mort de cette pauvre fille est tragique, son exemple est tout de même édifiant : ne brandissait-elle pas ses quatre enfants nés de trois maris différents, comme un étendard et ne multipliait-elle pas les liaisons dont la dernière avec un Bertrand Cantat qui allait être papa… d’une autre femme ?
Comme disait ma grand-mère « Tout ça, c’est pas du beau monde » !
(11 août 2003)
Philippe Randa
Directeur du site dualpha.com
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