"Cette saloperie va bouffer la coque"
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22/02/04 |
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8.43 t.u. |
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Erwan Tison |
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Samedi, 14 heures, rue Saint-Ambroise. Une clameur monte du boulevard Voltaire. Demi-tour ; allons voir ce qu’il se passe. Tiens donc : c’est une nouvelle manifestation de musulmans en colère ; ils vocifèrent contre la loi sur la laïcité. Il y a là des jeunes femmes voilées par centaines et des barbus en djellabas. Ce sont quasiment tous des Arabes. Trois mille personnes au grand maximum. On note une dizaine d’abrutis trotskistes de la Ligue, toujours aussi niais, toujours aussi cons, toujours aussi fascinés par les étrangers, trottinant derrière eux, s’agrippant autant qu’ils le peuvent, comme des oiseaux sur le dos d’un hippopotame. Les toubabs convertis se comptent sur les doigts d’une seule main. On les reconnaît facilement, et pas seulement à la blancheur de leur peau : ils ont les yeux ternes et ont l’air parfaitement insignifiants : du genre à se faire exploser dans une cathédrale gothique.
Pour notre part, nous regardons passer la manif avec une tranquille assurance.
– " Première, deuxième, troisième génération – On-s’en-fout – On-est-chez-nous ! "
Ça, c’est ce qu’on verra. Disons-le sans forfanterie : ni ces petites musulmanes nous défiant dans nos rues, au cœur de notre capitale, ni leurs grands frères alignés devant l’église Saint-Ambroise pour une petite prière de circonstance ne nous impressionnent beaucoup.
Les filles agitent de grands drapeaux français pour tenter de nous faire accroire à leur fidélité républicaine. C’est un subterfuge assez grossier, mais qui permettra sans doute à quelques têtes à claques de s’émerveiller sur la capacité d’intégration de la France, terre d’asile et d’aliénés mentaux. Soyons sérieux. Nous savons bien que cette petite mise en scène cache une haine féroce de la République et de son laïcisme militant. Eh bien disons-le franchement : cette simple disposition nous les rend… allez : éminemment sympathiques ; énormément sympathiques ; très fréquentables. Et on ne dit pas cela en raison de quelque solidarité entre croyants " réactionnaires " qui nous unirait contre les rationalistes et les tenants du Progrès. Non. D’ailleurs, au risque de décevoir, nous ne croyons guère qu’à la Victoire. Le reste nous est assez indifférent pour le moment, et s’il nous arrive d’utiliser parfois le nom de Dieu, c’est en juron ou en fleur de rhétorique, car assurément, Dieu embellit le langage et la pensée.
Il nous faut simplement considérer avec une certaine bienveillance des gens qui défient de plus en plus ouvertement un régime que nous considérons comme la cause première de la plupart des maux qui nous accablent aujourd’hui. C’est là tout le sens de notre propos.
Nous haïssons la république parce que ce régime organise et planifie depuis des lustres une immigration massive et parfaitement contrôlée, dans le but inavoué d’affaiblir la résistance de notre peuple, parce qu’elle considère qu’un peuple ethniquement homogène est le terreau de la Réaction.
Partout où ce régime s’est imposé, dans tous les pays, sous toutes les latitudes, nous constatons le même acharnement systématique à diluer les identités nationales par des politiques de naturalisations d’étrangers et de promotion du métissage. Il faut vraiment être con comme un trotskiste pour penser que l’immigration est un phénomène naturel. Nous devons le dire et le répéter : l’immigration est planifiée, orchestrée, organisée par une bande de sagouins qui se drapent dans notre drapeau pour couvrir leurs plus viles turpitudes. A presque cent ans de distance, nous avons trop bien compris l’erreur épouvantable de nos aînés de 1914 qui se sont jetés à corps éperdus dans la fournaise parce que la république avait eu la fourberie de faire vibrer en eux la corde du patriotisme. C’était se tromper d’ennemi. Les choses étaient encore beaucoup plus claires en 1940. Mais malgré toutes ces épreuves, malgré tous ces échecs, nous trouvons encore des patriotes pour se mettre au garde à vous au premier son de clairon, sous le fallacieux prétexte de défendre notre pays menacé par des hordes de musulmans, en Afghanistan, en Irak ou en Seine Saint-Denis.
Pour notre part, nous considérons la République française comme notre pire ennemi, et que rien, absolument rien ne pourra jamais justifier à nos yeux que l’on aille se battre et crever pour défendre ce régime de mort. Comme nous l’avons déjà écrit, nous avons trop bien compris que dans certaines circonstances, nos pires ennemis chantent la Marseillaise plus fort que nous.
Un alien s’est introduit dans notre vaisseau. Il en a pris les commandes. Il détruit notre système immunitaire en distillant savamment, jour après jour ses mots d’ordres délétères : " Egalité ", " Droits de l’Homme ", " Tolérance ". C’est à partir de ce triptyque qu’il contrôle nos esprits et notre destinée. Son sang est extrêmement corrosif. Ne le faites couler en aucun cas pour le moment : cette saloperie pourrait bouffer la coque. Certains de ses agents ont forme humaine : ils peuvent ressembler à des vieux Français de souche, mais ce ne sont que des androïdes : il y a évidemment des fils électriques sous le crâne de Juppé. D’autres sont aisément reconnaissables : des expositions ont déjà été organisées là-dessus.
Débarrassons-nous de l’alien, vite. Notre ennemi n’est pas tant dans les rues que sur les plateaux de télévision, dans les ministères et dans les bureaux des grandes tours. Une fois libérés de ce régime étranger, tout sera alors beaucoup plus simple et, soyons en sûrs, on verra alors les vociférations des uns et des autres se changer rapidement en manifestations de profond respect.
Erwan Tison
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