Championnat d’athlétisme : heureusement que le ridicule ne tue pas
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24/08/03 |
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23.49 t.u. |
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Michael Ferrari |
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Vous avez certainement eu comme moi l’occasion d’assister à l’ouverture du championnat d’athlétisme samedi 23 août 2003.
J’espère que personne ne s’attendait à une manifestation d’esthétique olympienne ou de virilité sportive, car dans le cas contraire la déception a certainement été très forte !
La première chose qui m’a vraiment choqué fut l’arrivée des athlètes « français » avec à leur tête, portant le drapeau français, une jeune femme…de couleur ! Belle image de notre nation. Je ne parle pas du reste de l’équipe, extrêmement multiraciale à l’image des sociétés occidentales. Je me suis alors demandé s’il existait des lois obligeant les fédérations de sport à intégrer en leur sein un certain quota de gens de couleurs.
J’ai envié la Suède et son équipe homogène, présentant des hommes et des femmes à noble allure à l’inverse de notre ridicule équipe sans aucune volonté de compétition apparente.
Puis arriva l’instant de l’hymne national, notre chère Marseillaise, qui je tiens à le rappeler – puisque beaucoup de gens l’ont apparemment oublié – est un chant guerrier. Ce fut une femme qui fut choisie pour l’interpréter ! Une voix digne de celle des chanteuses de charme en terme de faiblesse, de sensibilité et de féminité. A un tel point que notre Hymne nationale finit par ressembler à une berceuse qui aurait aussi bien pu être chantée par Britney Spears.
Sans vouloir être « macho » puisqu’il s’agit d’un terme à la mode, je ne pense pas que ce soit faire preuve de sérieux que de choisir une femme pour interpréter un chant guerrier patriote.
Mais cet épisode fut très représentatif de la dévirilisation que subissent la France et l’Europe occidentale depuis des décennies.
Ah ! j’oubliais de mentionner les quelques hippies chargés de jouer du djembé avant que n’arrive l’heure de la Marseillaise.
Et là ce fut l’apothéose, la révélation. Un homme dont je ne me souviens plus de la fonction entama un discours sur la signification de ce championnat. Pas de compétition, ni de désir de gagner et encore moins de patriotisme.
Ce championnat est donc selon cet homme visiblement important, une « rencontre entre les peuples », une démonstration de fraternité mondiale. Un symbole d’amitié pendant des périodes de tensions.
Il faut nous rendre à l’évidence, le culte du métissage et de l’universalisme est partout et le sport ainsi que les valeurs qu’il véhicule sont désormais vecteurs de cette propagande en faveur du mélange mondial.
Ce championnat a été une nouvelle occasion de ridiculiser l’image de la France, et de prouver une bonne fois pour toutes que notre peuple est idiot et esclave des dogmes du Nouvel Ordre Mondial occidental. Heureusement pour ces « athlètes », commentateurs, chefs de fédérations et autres organisateurs que le ridicule ne tue pas. C’est bien dommage d’ailleurs.
Michael Ferrari
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