Désamorçons le "choc des civilisations"
 |
25/09/02 |
 |
3.52 t.u. |
 |
Didier Rueda |
|
" ça y est ! Rueda a pété un câble" vous allez dire…
Mais puisqu'il ne faut pas rejeter en bloc les positions des uns ou des autres, comme j'aime à le lire dans les courriers que nous recevons ces temps-ci, j'aimerais qu'il en soit de même avec ma modeste contribution au débat. Contribution gratuite, d'un non diplômé des grandes écoles, vivant à la campagne et dont les bottes sont encore maculées de la boue de cette très coûteuse, mais auto financée, campagne des législatives. Précision utile : je suis toujours Secrétaire départemental adjoint et orphelin du MNR 77… le Secrétaire départemental ayant donné sa démission.
Mes propos, éloignés de toute langue de bois, (Dieu sait qu'il m'a fallut me maîtriser) ont vocations à provoquer non pas la "révolution" dans nos idées, mais la "contre révolution". Car, je le pense, nous sommes petit à petit rentrés dans une organisation et une sémantique post-révolutionnaires en reprenant à notre compte, ici et là, les bienfaits de cette "Ripoublique" que nous ne portons pas dans notre cœur.
Je n'irai donc pas par 4 chemins en vous posant cette question abruptement, puis en vous proposant mon argumentation.
"L'ISLAM pourrait-il être notre meilleur allier pour nous libérer du joug du Mouvement Révolutionnaire Mondial qui s'abat sur notre continent et sur notre nation" ?
Lisez ou relisez l'article de l'Express, que nous a dernièrement adressé Grégoire Tingaud, pour mieux comprendre ma position qui n'est qu'une porte ouverte à la discussion et non une idée arrêtée. Et puisque j'en suis aux conseils de lecture, si vous voulez savoir quel livre il est CA-PI-TAL de lire pour en arriver à cette hypothèse (que je vous autorise de diffuser autour de vous), n'hésitez pas à me le demander par retour de mail…
Et, à ce sujet, Le Pen l'aurait-il compris avec "ses" Farid Smahi et autre Ahmed yayaoui ? Il les cache des grands médias, certes, mais il les présente aux masses musulmanes via différents modes de communication. Sites Internet notamment. Mais souvenons-nous aussi de l'article dans France Soir où Smahi annonçait l'arrivée de ministres musulmans dans l'hypothèse d'un gouvernement Le Pen…
Si sa stratégie est bien celle que j'ai comprise, force est de constater que, grâce à elle, Le Pen se fait des amis dans le monde arabe. En Irak par exemple, où il cultive des amitiés avec le "nouvel Hitler". Voici un allier puissant qui nous assurerait un approvisionnement en pétrole si les "humanistes" décidaient de faire à notre encontre un blocus à l'autrichienne ou pire, le jour où…
En outre, son discours que l'on qualifie de plus en plus d'islamophile, lui donne, potentiellement à l'intérieur de nos frontières, 10 millions de voix. Celles des immigrés musulmans. Notre positionnement qui pourrait, semble t-il, virer vers le "pro sionisme" ne nous en donne potentiellement que 800.000. Celles de la communauté juive. Alors, d'accord, l'argent coulerait à flot de ce coté-ci du Jourdain… Les fenêtres médiatiques s'ouvriraient enfin sur nous. Les procès tomberaient dans les oubliettes de l'histoire politico-judiciaire. Mais le jeu démocratique s'organise malgré tout autour de règles comptables exprimées en voix et non pas en Euros. (Même si nous décidions de nous y convertir pour remercier les banquiers…) Qui plus est, notre alignement "politiquement correct", notre "aggiornamento", risquerait de nous piéger à vie des métastases maçonniques… n'en déplaise à nos éventuels " frères " nationalistes…
Que les Frontistes me pardonnent mais, en dehors de ses mégalomanies, de son "FN fonds de commerce", de ses complicités avec le système, de son "nationalisme de jadis", le choix de Le Pen n'est-il pas, en fait, plus judicieux que le nôtre ? Que les MNRistes me pardonnent…
Rappelons notre ancienne position: "notre ennemi en France, c'est l'Islam et, dans le monde, le socialo mondialisme".
D'abord, cette position nous génère, en dehors de nos frontières, des inimitiés dans TOUT le monde Arabe mais aussi dans TOUS les pays pro sionistes. Ceux-là savent très bien ce qui se cache derrière le vocable "socialo-mondialiste" mais aussi derrière les rayons de nos librairies...
Ensuite, à l'intérieur de nos frontières, pour notre bon peuple englué dans ses pensées marxistes, cet ultime énoncé est totalement incompréhensible. Essayez de définir clairement et instantanément ce qu'est le "socialo mondialisme". Si vous y arrivez, c'est que vous êtes l'inventeur du slogan !
En définitive, à cause de nos campagnes d'affichages trop variées et donc insaisissables, mais également trop violentes et donc repoussantes, à cause de nos spots de télévision pour le moins "décalés" et donc mal perçus, les électeurs nous ont pris pour des extrémistes froids et métalliques. D'autres, encore, n'ont pas voté pour nous car ils n'arrivaient pas à comprendre ce que nous voulions vraiment et ce qui nous différenciait de la concurrence….
Pour revenir justement à Le Pen, s'il était vraiment libre et s'il souhaitait vraiment le pouvoir, il ne lui resterait plus qu'à prendre position clairement POUR la Palestine et CONTRE l'État sioniste pour, dans 5 ans, devenir Président de la république. Il ne lui reste plus qu'à promettre un soutien diplomatique à la Palestine en cas de victoire électorale et vous verriez les masses musulmanes se précipiter dans les isoloirs… prenant à leur propre piège les instigateurs du complot.
Car ce que je cherche à démontrer, c'est que l'art de l'Aïkido utilisé en politique, est le plus fin, le plus posé et le plus économique des arts en tous points : il capte la force de l'adversaire pour la retourner contre lui !
Le Pen chercherait-il donc à faire de "l'Aïkido" avec les armes de l'ennemis ?... Chercherait t-il à utiliser l'hostilité naturelle de "nos" immigrés, contre ceux qui les font entrer pour laminer notre identité ? Chercherait-il à se faire ami/ami avec ceux que nos ennemis cherchent à nous opposer en vue de nous conduire coûte que coûte vers ce fameux "choc des civilisations" ?
Si nous fonçons dans le "lard" du piège de l'ennemi réel, nous sommes des idiots incurables ou ces fameux idiots utiles… Car le jeu de l'ennemis est limpide: Il fait entrer l'immigré le plus éloigné de notre identité ; se fait ami/ami avec lui pour mieux le contrôler et diabolise enfin les nationalistes pour éviter une éventuelle coalition boomerang.
Or, notre obstination, que dis-je… notre obsession à l'encontre de l'immigration, devient aussi ridicule que l'obsession des associations antiracistes en faveur du métissage. Notre soutien agité à Houellebecq nous donne une image d'excités. Certainement pas de politiciens visionnaires et crédibles. Quand, en parallèle, nous ignorons têtes baissées, la libération de Maurice Papon, nous tombons définitivement dans le piège et signons notre compromission avec l'ennemi. Bêtise ? Faute ? Trahison ? Happy end ?
Ceux qui lisent des livres intéressants le savent: l'histoire se répète. Ce n'est pas par hasard que l'immigration est la nouvelle plaie de notre continent. Nous avons perdu beaucoup de force avec le choc des nations en 14-18, beaucoup encore avec le choc des idéologies en 39-45. Nous pourrions ne plus nous relever d'un "choc des civilisations" qui, au regard de nos faiblesses démographiques et psychologiques, nous élimineraient à coup sûr de la surface de la planète. Ce "choc des civilisations" est le but ultime pour notre véritable ennemi. L'immigration n'est que son moyen. Les pouvoirs politiques ses bras armés. L'humanisme son huile de coude… Il regarde, de loin, ce qui se passe chez-nous, attendant patiemment l'ultime grande boucherie inter ethnique. Et nous, nous tombons stupidement dans ce piège en laissant certains nous y conduire…
Alors, même si les élections dernières n'ont que peu à voire avec notre positionnement, puisque tout le monde politique s'est pris une claque en raison des votes utiles (à l'exception de l'U.M.P et du PS), il me semble que nous devrions directement et clairement combattre le véritable ennemi mais pas son arme… pour la retourner, plus tard, contre lui !
Nos axes de développement pourraient, par exemple, être ceux-là: Accrochez-vous !
Plutôt que de nous arrêter à la recherche de liens privilégiés avec Vladimir Poutine en vue d'accords en cas de choc tant attendu, notre talentueux, très talentueux et très bien informé Philippe Schleiter pourrait aussi constituer une équipe chargée de se rapprocher de dignitaires du monde arabe pour désamorcer la bombe posée par l'ennemi…
Plutôt que de laisser les immigrés voter pour ceux qui les utilisent à des fins diaboliques, pourquoi ne pas désamorcer la bombe en engageant des discussions avec les leaders islamistes sur notre sol ? Il est malade ce Rueda … hein ?!!
Bien !... Alors voici ce que dit Ahmed Rami sur son site "Radio Islam" facilement trouvable sur le net: les "guillemets" masquent les véritables termes incorrects…
"L´objectif de "la pieuvre mondialiste" est de diviser pour régner ! Pour cela "elle" crée et exploite des conflits entre nations, religions et groupes. Ne tombons pas dans son piège!
Musulmans et chrétiens, unissez-vous ! Nationalistes de tous les pays, unissez-vous contre l´ennemi "commun"!
La libération de la Palestine doit passer par la libération de l´Occident. Car "certains" utilisent, à leur intérêt et à leur seul profit, leur domination en Occident pour perpétuer leur occupation en Palestine, humilier les musulmans et créer un absurde conflit entre l´Occident et l´Islam!
Les Palestiniens n'auront pas leur indépendance tant que les Français et Américains n'auront pas la leur.
Français, si vous libérez la France, les musulmans libéreront la Palestine. La France aux français, la Palestine aux Palestiniens!
Le terrorisme intellectuel, physique et politique, exercé impunément (en France, en Palestine et dans tous les pays dominés par les sionistes) peut se retourner contre ceux qui l´exercent."
Ahmed Rami (Extrait du programme de Radio Islam diffusé le 15/7/1997)
Je dois le dire, notre absence de position officielle sur le conflit Israélo-Palestinien n'est pas digne d'un grand parti qui aspire à jouer un rôle sur le plan national et donc sur le plan mondial une fois arrivé au pouvoir.
Face à ce terrible dilemme pour notre survie politique: rester seul et mourir ou nous associer pour survivre, en définitive, s'il fallait choisir dos au mur (C'est le cas n'est ce pas ?...), en vénérable grand maître des arts martiaux, c'est la force de l'islam que je choisirais mais certainement pas la force de la pieuvre mondialiste. Car il serait toujours temps de négocier avec les pays d'émigration une fois que nous aurions les voix qui nous mèneraient au pouvoir car, eux comme nous, sont victimes du complot. Cette stratégie ne nous empêcherait en rien de mener des actions avec d'autres mouvements européens, ne nous empêcherait en rien d'en arriver à un "post nationalisme", ne nous empêcherait en rien de considérer pour notre intérêt supérieur, bonne, telle ou telle immigration car, nous le savons tous, ce ne sont pas les immigrés qui rentrent chez nous mais le pouvoir, le capitalisme, le mondialisme, la maçonnerie, les financiers internationaux qui les font entrer, en même temps qu'ils détruisent notre genèse.
Non ! Je ne suis pas plus antisémite aujourd'hui qu'hier. Car je sais que le petit peuple juif d'en bas souffre, comme nous, et qu'il préfèrerait avoir la vie tranquille telle que nous autres la connaissions jadis. Mais je suis sans états d'âme de catholique, contre ces "illuminés" auto proclamés "maître du monde" repliés dans leurs territoires yankees, neutres et désertiques.
Alors, ci ce n'est pas la stratégie de Le Pen, tirons-en la substantifique moelle pour progresser judicieusement vers notre but: rester un peuple Européen, blanc, de culture gréco-latine et de religions Catholique, respectueux des autres peuples de la planète qui aspirent eux aussi à rester ce qu'ils sont et fiers de l'être.
Nous avions un magnifique espoir à Marignane: rompre les amarres qui retenaient la progression du paquebot. Nous pensions montrer au monde les routes de la contre-révolution et voilà le résultat… Nous coulons avec le sous-marin.
A nos rois, à notre religion, à notre nation, à nos arts, à notre culture, à nos terroirs, à nos frontières, à notre monnaie, à notre langue, à nos aïeux, à notre descendance et… à notre caractère de cochon !
Didier RUEDA.
|