29/05/04 5.08 t.u. Michael Ferrari

Compte tenu du fait qu’à l’heure actuelle de nombreux débats au sein de « la mouvance » concernent la nature de l’Ennemi ainsi que les nouvelles convergences, et que l’on essaye de savoir quels peuvent être les meilleurs alliés pour nous autres européens, deux questions se pose de plus en plus fréquemment : existe-t-il une opposition au système au sein de l’Amérique blanche, et si oui, est-il possible d’envisager un combat commun ?

Tout d’abord il est important de mettre en garde les militants en quête de réponses contre les théories sulfureuses de certains « intellectuels » d’extrême droite qui, engagés dans un combat raciste primaire, en viennent à élaborer des concepts totalement hallucinants tels que la lutte du « septentrion » contre le reste du monde, s’appuyant sur le fait que nous sommes plus proches des wasp que des africains ou nord africains….

A cela j’oppose une conclusion très simple – face à des raisonnements simplistes, il est inutile de développer un argumentaire très élaboré – qui met en avant les contradictions de telles idéologies :

Les représentants et guerriers du sionisme dans le monde entier sont blancs ; étant également blanc, je peux ou dois m’allier avec eux pour lutter contre les peuples du Tiers Monde.

Les USA étant composés de blancs, nous pouvons/devons nous allier avec eux pour lutter contre les peuples du Tiers Monde

Ce raisonnement ne tient pas compte des réalités politiques, économiques et même culturelles qui divisent les nations de l’hémisphère nord. Les Etats-Unis ont été fondés sur les « valeurs » libérales et le cosmopolitisme, et ne possèdent pas de culture millénaire comme les peuples européens. Le puritanisme/conservatisme des « nationalistes » américains n’est en rien comparable avec l’idéologie nationaliste révolutionnaire grande-européenne qui nous animent.

En outre, nous nous sentons plus proches d’un fedayin irakien, nationaliste prêt à combattre jusqu’à la mort pour sa cause dont l’objectif est la défense/libération de son peuple et de sa terre, que d’un agent du lobbying yankee bien blanc dont le but est l’accomplissement du processus de mondialisation et l’uniformisation du monde selon le modèle américain au détriment des identités. Nous sommes également plus proches des peuples qui entendent préserver leurs traditions, qu’ils soient blancs ou pas, musulmans ou athés, que d’un petit blanc américain qui n’a que faire de l’identité des peuples et dont la seule ambition est la possession matérielle.

Cela nous mènent aux conclusions préalables suivantes :

Comme l’avait affirmé avec raison Julius Evola, la race d’esprit prévaut sur le corps, et en tant que véritables NR européens nous prêchons l’alliance avec les peuples dont la spiritualité est liée à la défense de l’identité des peuples, de la Tradition, de la liberté.

Si il peut exister des alliances entre militants révolutionnaires européens et opposants américains au système, il ne pourra jamais exister de bloc septentrional regroupant l’Europe et l’Occident yankee dans le but de détruire les peuples du sud

La plupart des mouvements de résistance aux Etats-Unis relèvent uniquement du racialisme ; mouvements connus tels que le Ku-Klux-Klan ou moins médiatisés tels que « l’église du créateur » Ces mouvements mélangent souvent ultra-racialisme et religiosité puritaine – cas du KKK notamment – ou spiritualité new age et/ou sectaire. Ces mouvements ne possèdent pas de projets politiques précis, aucune ambition sociale, et ne réfléchissent qu’à une échelle nationale dans le meilleur des cas ou locale, se coupant ainsi totalement des réalités internationales. Ils agissent comme des « lobbies racialistes » ou ségrégationnistes sans réelle portée du fait de leur folklorisme et de leur xénophobie poussée. D’autant plus que ces mouvements ne condamnent que rarement le système, se concentrant sur ses conséquences telles que l’immigration clandestine ou le cosmopolitisme extrême des USA.

Comme expliqué plus haut, les mouvements d’extrême droite américains ont très rarement une idéologie précise et cohérente ; il n’est pas rare de voir se mélanger pèle mêle durant leurs manifestations croix gammées et drapeaux confédérés, symboles chrétiens et croix celtiques…On pourrait croire qu’il y a une grave absence d’identité au sein des mouvements d’extrême droite aux Etats-Unis ! Mais le racisme extrême et aveugle est incontestablement le lot de toutes les sociétés qui établissent leur évolution sur le libéralisme cosmopolite. A noter que la France et bien des pays d’Europe suivent la même évolution ; absence d’idéologie qui conduit à des rassemblements de tendances très différentes, liées uniquement par leur rejet de l’immigration. Les conséquences : abaissement du niveau culturel, oubli du véritable ennemi, concentration sur des problèmes secondaires et sur les conséquences plutôt que les causes, absence de projet politique viable à long terme….

Ce processus a atteint un stade très avancé au sein de l’extrême droite yankee.

Néanmoins, il existe des courants de pensées très intéressants et cohérents parmi ce qui peut sembler être un amoncellement d’idées stériles et/ou réactionnaires.

Une tendance qui est celle de David Duke, ancien membre du KKK devenu un leader de la véritable résistance face au système. Ne se contentant pas de mettre en garde contre l’immigration ou le métissage à grande échelle, D. Duke s’est attaqué au système en dénonçant les liens profonds et plus ou moins occultes qui unissent les dirigeants américains aux intérêts sionistes. S’exprimant au travers d’ouvrages tels que « jewish supremacism », David Duke s’est très nettement rapproché des thèses nationalistes révolutionnaires européennes en attaquant directement le Mal, le système et ses lobbies, se démarquant des théories réactionnaires qui composent traditionnellement le paysage d’extrême droite aux Etats-Unis.

Nous retrouvons chez David Duke des positions très proches des nôtres également en ce qui concerne les attentats du 11/09 ou la guerre en Irak…

Mais malgré l’apparente liberté d’expression qui règne aux USA, il semblerait que les prises de position de David Duke et de son organisation lui aient attiré les foudres de l’autorité yankee. Il est facile aux Etats-Unis de critiquer la communauté noire ou hispanique, mais lorsque l’on commence à réfléchir de façon trop poussée au sujet de l’influence sioniste en Amérique, des stratégies secrètes développées par le gouvernement ou des véritables intérêts qui dominent la politique et l’économie yankee, naturellement les tenants du système n’apprécient pas. C’est ainsi que Duke a été victime a plusieurs reprises de « sanctions » de la part de la nation yankee…

La résistance américaine existe donc bel et bien…mais elle est minoritaire au milieu d’une extrême droite réactionnaire aux idées stériles, laquelle rend service au système par ses actes, en éloignant le peuple des idées nationalistes. Nous connaissons exactement le même problème en France. La véritable opposition telle que celle de Duke et de l’EURO (Euro-American Unity and Rights Organization), celle qui est dangereuse par le système, est très rapidement baillonnée par la « justice » américaine.

Par ailleurs, les opposants sont totalement exclus du jeu électoral aux USA, ne pouvant s’exprimer qu’au travers du parti républicain, la démocratie yankee ayant réduit le principe de lutte électorale à n’être qu’un combat entre « démocrates » et « républicains »

C’est pour ces diverses raisons qu’une grande alliance euro-américaine basée sur des objectifs communs – et non uniquement sur la seule appartenance raciale – ne pourra pas avoir lieu…ou restera très limitée tant au niveau du nombre de ses actions que de leur portées.