Les carottes sont cuites, archi-cuites
 |
17/04/04 |
 |
12.24 t.u. |
 |
François Ryssen |
|
C’est avec une grande joie que nous avons appris les derniers résultats électoraux ; une joie mâtinée d’esprit de revanche triomphante, avouons-le, tant il est vrai que nous gardons une sérieuse rancune contre ce Sarkozih, qui n’a cessé de persécuter les militants patriotes depuis le début. Nous ne parlerons pas de Raffarin, cet hippopotame à tête de militant turc communiste qui déclarait dès son intronisation, que la France " était un pays métisse, et qu’elle le restera ", comme si c’était le plus urgent ! C’était à croire que l’homme avait besoin de se fondre dans la masse pour mieux passer inaperçu. La droite s’est pris une claque retentissante ; une claque qui l’a fait tourner trois fois sur elle-même et qui l’a laissé les yeux hagards, avec une grosse trace de doigts sur la joue : les doigts de l’Homme (voulez-vous du vin, ou voulez-vous du rhum ?). C’est bien fait, nom de dieu ! C’est bien fait ! Pas une seule fois, ces minus démocrates n’ont soulevé le problème de l’immigration ; pas une seule fois ces francs-maques repus n’ont évoqué le sort de nos compatriotes de banlieue qui vivent dans la misère la plus noire et dans la peur, tandis que les étrangers continuent à s’installer dans notre pays et à bénéficier de toutes les alloques.
Au lieu de cela, le gouvernement continue à prôner l’intégration, l’assimilation, le métissage et le pourrissement généralisé de notre peuple. En avril 2003, il avait annoncé la mise en place d’une " Mission de préfiguration d’un Centre de ressources et de mémoire de l’immigration ". Elles sont belles, ses brochures : elles ressemblent comme deux gouttes d’eaux à celles du MRAP ou du Parti communiste. " Leur histoire est notre histoire " précisent-elles. L’ADRI (Agence pour le développement des relations Interculturelles ; [email protected]) a été mise sur pied à cet effet. Son but principal est de nourrir grassement une nouvelle fournée de parasites sociaux, de branleurs rémunérés, que l’on a doté d’un " Fonds d’action et de soutien pour l’Intégration et la lutte contre les discriminations " ; un de plus.
Cette structure se veut sérieuse et s’est dotée d’un Conseil scientifique. On y trouve une vingtaine de trous de balle, tels le fameux journaliste Philippe Bernard. J’avais téléphoné une fois à cet énergumène, après avoir lu un de ces articles antiracistes dans le journal Le Monde. Il avait bien essayé de s’esquiver, mais je l’avais ferré prestement. On trouve aussi dans cette nouvelle structure parasito-administrative Geneviève Dreyfus-Armand, directrice de la Bibliothèque d’histoire contemporaine (BDIC), l’historien Gérard Noiriel, dont l’activité antifasciste tourne à plein régime depuis de nombreuses années six jours sur sept (jamais le samedi), Emile Témime (un historien du même genre qui passe ses week-ends à Deauville avec son compère libéral Albert Broder), Patrick Weil, qui souhaiterait que tous les Arabes de Palestine pussent être transférés sur la Côte d’Azur, Patrick Simon, démographe (le genre de mecs qui nous prouve par A + B que les étrangers ne forment que 7 % de la population française), Marie-Christine Volfovitch-Tavares, historienne de renommée municipale ; on y trouve aussi le très grand historien Elikia M’Bokolo et l’inénarrable Driss El Yazami, bien connu de la MJC de la Cité Youri Gagarine. N’oublions pas non plus Françoise Cachin, le très désagréable directeur honoraire des musées de France. Voilà qui nous fait une sacrée belle brochette de " faquins " (style XVIIème siècle), de " jean-foutres " (époque napoléonienne), ou si l’on préfère, de " belles raclures " rétribuées, qui ne se singularisent certes pas par l’éminence de leurs travaux, mais par leur partis-pris ethniques et idéologiques. Non, décidément, nous ne voterons jamais pour les gens de droite. On espère simplement que Jacques Toubon, le président de la " Mission ", devra tout de même s’expliquer un jour devant le tribunal populaire en compagnie de ses petits camarades. On leur rappellera les heures glorieuses de la Révolution française, mais en plus propre, en moins dégoûtant, parce qu’on est pas des sauvages et qu’on aura pas de temps à perdre : notre vision est industrielle, et non idéologique !
Il faut jeter un coup d’œil aussi sur les publications du ministère de la Ville. Dans le fonds comme dans la forme, on a vraiment l’impression d’avoir ouvert un journal communiste : il n’y en a que pour la tolérance et les immigrés. Jean-Louis Borloo a fait du bon boulot, " du sacré bon boulot ", comme dirait le général Schwarzkopf. Bref, on ne s’étendra pas trop là-dessus, du fait que ces publications ne sont lues que par des cafards de fonctionnaires, planqués toute l’année derrière leur radiateur. Qu’ils en profitent bien maintenant, car la roue tourne, comme on disait au Moyen Age ; la colère gronde parmi le peuple… sur tous les continents ; les carottes sont cuites… archi-cuites !
François Ryssen
|