26/05/04 10.57 t.u. Michael Ferrari

Le temps a donné raison à ceux de nos camarades qui ont commencé, il y a quelques années en arrière, à dénoncer les dérives islamophobes primaires embrassées par l’extrême droite. Une islamophobie qui n’a pas tardé à se transformer en un philosionisme navrant ; en effet, celui qui fait de l’islam son ennemi suprême ne peut que finir par soutenir ceux qui haïssent cette religion, les sionistes et les américains. Ainsi la phrase « les ennemis de nos ennemis sont nos amis » se vérifie une fois encore.

Le grand ami du Bnai Brith et du sionisme Alexandre Del Valle qui fut une inspiration pour de nombreux théoriciens, militants et organisations de tendance islamophobe/arabophobe n’a pas tardé a révélé son vrai visage, ne pouvant plus cacher sa nette allégeance envers « le peuple élu » Ce levé de voile ayant eu lieu grâce au travail permanent des militants et idéologues restés fidèles à notre vision du monde.

C’est ainsi que Del Valle, celui que Guillaume Faye cite régulièrement dans ses écrits et nomme « mon ami », a récemment publié sur le site « les amis d’Alexandre Del Valle » - ses amis si chers qui sont nos ennemis jurés – un texte dénonçant l’alliance des « rouges bruns et vert » contre l’Occident. Pour cette ancienne coqueluche de l’extrême droite toutes tendances confondues les militants de gauche et les nationalistes révolutionnaires, abusivement traités de néo nazis, ont scellé un pacte avec l’islamisme pour détruire la civilisation judéo-chrétienne ; ainsi Del Valle annonce clairement la couleur : il se bat pour l’occident, cet occident libéral matérialiste, consumériste, affairiste, ploutocratique, maçonnique, hébraïque…

Inutile d’essayer de faire comprendre à un tel individu que les NR ne sont pas alliés à l’islamisme, mais à tous les peuples qui se battent pour leur identité, leurs traditions et leur liberté. Et en effet les peuples arabes constituent une résistance acharnée face aux sinistres desseins de la démocratie libérale devant laquelle Del Valle et ses adeptes sont à genoux. Alexandre Del Valle est en partie responsable des trahisons de l’extrême droite qui s’est détournée des peuples en lutte tels que les palestiniens et les irakiens, suite au minutieux travail de manipulation idéologique de ce théoricien islamophobe qui a réussi à persuader les foules que l’islam était nécessairement terroriste, et que les arabes étaient fatalement islamistes. Il a par la suite été l’un des propagateurs d’une « idéologie » pro-sioniste des plus affligeantes en affirmant que les Etats-unis étaient un rempart contre « l’islamisation du monde et le terrorisme » et qu’Israël ne pouvait être qu’une alliée contre le fanatisme islamique.

Comment est-il possible qu’un tel individu ait été un des inspirateurs des militants dits nationalistes ? Il est de notre devoir de combattre le poison répandu au sein de la mouvance par le système, qui à l’occasion au travers de traitres tels que Del Valle de neutraliser une opposition potentielle.

Guillaume Faye quant à lui est resté l’idole d’une grande partie de la jeunesse nationaliste, n’ayant pas poussé le vice jusqu’à se lier ouvertement avec des organisations sionistes ou maçonniques. Ou alors il aura été assez malin pour le faire discrètement, à l’insu de tous. Son charisme et son discours simple d’accès ont séduit bon nombre de jeunes lassés des « racailles » immigrées – nous pouvons comprendre cela – qu’il a suffit de convaincre que de tels problèmes sociaux étaient liés à l’islam (ou l’islamisme au choix) pour en faire de bon petits soldats islamophobes, qui rendent indirectement un grand service à l’axe américano sioniste.
Pourtant, récemment, le libre journal a publié un intéressant entretien avec Guillaume Faye réalisé avec un micro caché, entretien assez troublant au cours duquel Faye fit d’intéressantes révélations. Telles que son intention de travailler avec Moati, ou ses vieilles frasques au sein du monde de la pornographie ainsi que son mépris à l’égard des identitaires qu’il traite de mongoliens malgré le fait que ces derniers représentent l’essentiel de sa « clientèle »
Guillaume Faye a également avoué n’être revenu au sein de la mouvance que dans le but de « faire de l’argent » Tout prend subitement un sens.

Faye s’est empressé de répondre en affirmant qu’il n’avait tenu de tels propos que dans le but de provoquer ou de « dire aux gens ce qu’ils voulaient entendre » pour s’amuser. Défense bien légère. Ceux que Faye traite de mongoliens lui ont vite trouvé une excuse : le célèbre théoricien aurait été ivre. Admettons. Il m’est déjà arrivé d’être saoul, mais jamais je n’ai dis le contraire de ce que je pensais en politique, et il en est de même pour tous les militants que j’ai rencontré. A se demander si Faye n’a pas raison lorsqu’il emploie le terme mongolien pour qualifier ceux qui prennent sa défense de façon aussi bancale. L’écrivain a également protesté contre l’accusation d’avarice en affirmant que s’il avait voulu se faire de l’argent, il ne serai pas revenu au sein du monde identitaire et aurait trouvé quelque chose de plus lucratif. Certes il est possible de trouver bien plus lucratif ; mais un personnage connu qui a fait parti de la Nouvelle Droite, s’étant lié à de nombreuses têtes pensantes de cette tendance aurait-il été accepté ailleurs qu’au sein de la mouvance nationaliste ? Non bien sûr, seul Madelin a réussi et non sans mal. A noter que Faye surfe tout de même sur la vague la plus à la mode au sein de la mouvance nationaliste, celle des identitaires.

Quoi qu’il en soit Faye ne s’est jamais caché des liens idéologiques profonds qui le liaient à Del Valle dont la soumission au sionisme n’est plus un secret. Ce simple fait en dit bien long et suffit selon nous à rejeter les élucubrations du trop célèbre théoricien.

Nous autres nationalistes révolutionnaires affirmons qu’il est de notre devoir de combattre ceux qui au nom de leurs fantasmes se rangent du coté de l’axe Washington/Tel Aviv, de l’impérialisme américano sioniste.

Si nous devons passer des alliances, ce sera avec les peuples qui luttent contre notre ennemi commun et pour l’affirmation de leur identité, comme nous combattons pour la nôtre.
Il est du devoir de tous les militants européens révolutionnaires réellement sincères et cohérents d’en finir avec les discours d’individus dont les trahisons sont indiscutables. Il est temps de rétablir l’honnêteté, la fidélité et l’honneur qui constituent le véritable esprit européen.