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Noir désir va se faire cartonner !

31/08/03 5.35 t.u.
François Ryssen

Bertrand Cantat était quelqu’un de généreux, paraît-il ; vraiment quelqu’un de bien, à en croire nos grands hebdomadaires de gauche. L’autopsie du corps de Marie Trintignant révèle pourtant qu’il lui aurait mis un " coup de boule " en lui tenant fermement les poignets, avant de traîner son corps sur le sol. Le nez cassé et les traces de brûlures dues aux frottements l’attestent et démentent formellement sa propre version des faits.

Selon les expertises, il n’aurait pas pris de drogue. Mais celles-ci ont été effectuées un peu tard. De toutes manières, qu’il ait été sous l’emprise de la drogue ou non au moment des faits n’enlève rien à l’ignominie de son crime. La substance chimique aura simplement révélé un côté abject de sa nature.

S’il avait été un citoyen lambda, il aurait été cloué au pilori pour un acte aussi barbare et ignoble. Mais Bertrand Cantat était engagé dans la lutte antifasciste, pour la tolérance et la société plurielle, pour les droits de l’homme, l’égalité et la société sans frontières. Sa haine de la France française — Noir Désir, c’est aussi cela — l’avait conduit à s’engager en première ligne contre le FN entre les deux tours des élections présidentielles. Et c’est bien cet engagement militant, et uniquement cela qui lui vaut aujourd’hui d’être défendu mordicus par nos grandes consciences de gauche. Ecoutez un peu ça :

" Bertrand Cantat est aujourd’hui sur une scène qui n’est pas la sienne. Il n’est pas fait pour le rôle qu’on veut lui attribuer… On aime tout de lui, son regard sur le temps, ses épaules larges comme un horizon, sa poésie en forme d’étoile. " (Le Monde du 18 août 2003).

Si l’amour rend aveugle, l’engagement militant des ultradémocrates le rend un peu aussi, semble-t-il.

Evidemment, s’il avait eu la moindre sympathie pour l’extrême droite, l’immonde individu aurait été traîne dans la boue. On lui aurait craché dessus ; on aurait exhumé son passé sordide et ses relations douteuses. On auraient dégotté deux ou trois " témoins " de son ignominie. Cette affaire aurait prouvé, une fois encore, l’imbécillité de l’extrémisme politique et relancé le débat sur l’interdiction du Front national. De toutes manières, ce n’était pas un " poète ", puisqu’il était d’extrême droite !

On est passé un peu vite aussi sur l’engagement politique de Richard Durn, le tueur écologiste du conseil municipal de Nanterre. Celui-ci était carté à la Ligue des Droits de l’Homme et engagé dans l’assistance humanitaire au Kossovo. A ce compte-là, on peut penser légitimement que Guy George, le tueur en série de l’est parisien militait à la Ligue communiste révolutionnaire (il en avait la gueule) ou que Francis Heaulme était membre du MPPT (lui aussi avait la gueule d’un trotskiste). S’ils avaient été d’extrême droite en tous cas, les journaux s’en serait fait une fête.

La vérité est qu’un salaud est un salaud, quelles que soient ses opinions politiques. Et Bertrand Cantat, il me semble, est un beau salaud. Il est toujours plus facile de taper sur les plus faibles (Marie Trintignant, le FN, les Français de souche) que de s’en prendre aux multinationales du disque, aux banques et à certaines tribus médiatiques. Bertrand Cantat avait choisi son camp, parce que cela correspondait à ses convictions profondes de petit bourgeois larbinoïde, et probablement aussi parce que cela lui permettait de propulser sa carrière. Sa carrière est terminée aujourd’hui. On peut s’en réjouir ou non. Il est toujours un peu désolant d’emprisonner un artiste et de stériliser les gens qui ont du talent. Mais son talent, hélas, était au service d’une très mauvaise cause, et par les temps qui courent, alors que nos peuples sont menacés de destruction, notre intérêt nous commande de préférer l’efficacité à l’esthétisme. Adieu Bertrand, donc. On te souhaite simplement une cellule multiethnique pour que tu puisses combler tes désirs.

François Ryssen

 
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