21/03/04 8.26 t.u. Michael Ferrari

Nous entendons souvent au sein du milieu Nationaliste Révolutionnaire des phrases telles que « nous combattons pour le peuple » ou « nous devons aimer le peuple »…Certes mais de telles citations, sans plus d’éclaircissements frôlent l’humanisme dérisoire ou le pseudo populisme ringard.

En ce qui me concerne, et je pense qu’il en est de même pour bien des militants, je tiens mon peuple en estime et je défend une certaine conception de ce peuple.

Tout comme je ne me rangerai jamais par nationalisme primaire derrière le drapeau de mon pays si celui-ci mène un combat illégitime ou défend une idéologie obsolète – je suis un des premiers à cracher sur ce qu’est la France aujourd’hui – je ne défendrai pas un peuple, et là je vous demande de pardonner mon arrogance, qui ne le mérite pas.

Si j’admire mon peuple, ainsi que tous les peuples européens tels qu’ils ont pu être dans le passé, donnant naissance à des héros (et héroïnes) tels que Vercingétorix, Jeanne d’Arc, , Ledesma ramos ou les premiers nationalistes révolutionnaires je ne peux que dénigrer cette masse informe qui lui succède aujourd’hui.
Je n’ai ni respect ni affection devant un peuple qui se soumet devant une puissance étrangère, qui vit dans la peur et l’absence totale de fierté et de bravoure. Je ne peux que mépriser une masse insipide, uniforme dont la seule ambition est l’acquisition de bien matériel et l’entrée au sein du monde bourgeois, une masse qui ne vit que par les jeux télévisés, le star système et pour être plus clair, qui se reconnaît au travers de cette vaste et immonde supercherie qu’est le monde moderne.

Soyons clairs et francs donc ; il n’est pas juste de lutter « pour le peuple », lequel est déjà mort tant son essence a été pollué par les pièges et les poisons déversés par la société occidentale du 21ème siècle. Il suffit pour s’en convaincre de jeter un œil à la jeunesse sensée incarner les perspectives d’avenir : un amoncellement de boutonneux totalement avachis ou vautrés dans un pseudo intellectualisme, qui ne pensent qu’à acquérir la dernière nouveauté des jeux vidéos, se fournir de l’herbe, en découdre avec un hypothétique néo-fascisme qui n’existe que dans leurs fantasmes, à se palucher en rêvant du Che –le pauvre peut se retourner dans sa tombe – et à une nouvelle lutte des classes.

S’il est contradictoire lorsque l’on est réellement nationaliste et que l’on respecte la véritable essence des peuples d’Europe de vouloir lutter pour le peuple du 21ème siècle, il est plus raisonnable et cohérent de combattre pour sa renaissance. Pour la résurrection de sa grandeur, de sa noblesse, de sa force, de son esprit…
Comme l’avaient déjà compris les philosophes grecs et romains de l’antiquité, il n’y a pas de maîtres sans esclaves, et il est évident pour qui sait observer et analyser la nature humaine que certains hommes sont faits pour dominer et d’autres pour être dominés. Il en est ainsi dans tous les peuples du monde, bien que la relation dominant/dominé prenne forme de façon différente selon les cultures.
Depuis des décennies la grande majorité des européens sont devenus des esclaves ; esclaves d’un système et des illusions qu’il offre, parce que nos peuples ont perdu la force spirituelle nécessaire à la protection de ce qu’ils sont et à l’élévation tant physique que morale. Esclaves donc de ceux qui tiennent ce système et qui ont réussi à anéantir l’essence de nos peuples tout en se préservant.
Pour sortir de la fange dans laquelle nous sommes plongés, nous devons à nouveau créer un peuple de seigneurs, de maîtres et cela passe par le rejet total et sans distinction du peuple moderne décadent actuellement. Il nous faut multiplier les éléments qui reflètent le véritable esprit des peuples européens, former et éduquer les rares individus qui peuvent l’être…et toujours lutter contre la mentalité d’esclave que l’occidentalisme moderniste injecte dans nos âmes et nos esprits. Sans succès pour les révolutionnaires que nous sommes, mais malheureusement de façon efficace en ce qui concerne la grande majorité des individusd’Europe et du monde.

Nous ne luttons pas pour le peuple, mais bien pour sa renaissance. La renaissance de son esprit glorieux qui engendra les légions romaines et les nobles philosophies antiques.