Rétablir des conceptions olympiennes pour sauvegarder les européens
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16/08/04 |
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14.08 t.u. |
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Michael Ferrari |
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Nous sommes à l’heure des jeux olympiques et par conséquent le moment est bien choisi pour aborder ce qui est inhérent à l’olympisme.
L’olympisme contrairement à ce que pense la majeure partie de nos concitoyens n’est pas uniquement lié à la pratique d’un sport ni à l’organisation de jeux.
Il s’agit avant tout d’une tradition, de spiritualité et de conceptions de la vie et de l’homme.
Ces conceptions en question englobent donc nécessairement le mode de vie. Il est triste de constater que ceux qui autrefois furent le fer de lance tant du culte de la noblesse d’esprit que de la force du corps, sont aujourd’hui à l’opposé de la magnifique et o combien indispensable doctrine romaine « mens sana in corpore sano »
Les peuples indo-européens contemporains, que nous avons même peine à nommer « indo-européens tant leur condition actuelle spirituelle et physique tend à les éloigner de leurs ancêtres, sont aujourd’hui victimes d’un avachissement terrible et malsain.
Aux quatre coins du vieux continent la santé est menacée ; même les Grecs qui font directement face à notre passé et qui vivent entourés des vestiges de l’Antiquité hellénique n’ont que faire de l’héritage des Anciens. Eux qui sont pourtant les mieux placés pour participer à l’indispensable renaissance de la spiritualité et du mode de vie olympiens. Lorsque l’on songe à ceux que la Grèce Antique apporta aux romains et au reste de l’Europe dans les domaines de la philosophie, de la littérature, de l’art et du sport il est difficilement supportable de voir ce qu’est l’Europe moderne.
Il serait superflu de décrire dans les moindres détails les aspects de la dégénérescence de l’intellect au sein du monde moderne ; chaque individu ayant conservé un minimum de logique pourra constater cet abaissement rongeant tous les peuples européens. La culture est rejetée par la majorité des jeunes, qui préfèrent très nettement les divertissement et l’hédonisme qu’offre l’époque contemporaine et qui perdent de ce fait leur capacité à réfléchir et donc à agir. Ce rejet et cette indifférence à l’égard de ce qui touche l’esprit neutralise totalement les nouvelles générations qui en sont réduites à n’être plus que des moutons, semblables les uns aux autres.
C’est ainsi que le matérialisme et ses corollaires peuvent ronger aisément nos peuples et anéantir totalement notre essence autant que notre substance.
D’années en années, les peuples indo-européens deviennent des amoncellements d’éléments hétérogènes, sans consistance, n’existant que pour produire et consommer sans jamais regarder au delà du monde qu’ils connaissent, et sans jamais chercher à dépasser le cadre d’une vie dénuée de sens.
L’esprit n’est pas seule victime de ce phénomène sournois ; le corps est également détruit par la décadence du monde moderne. Pensons aux statues grecs représentants des hommes et des femmes d’allure fière, de constitution solide, à la beauté noble et au visage franc. Voilà où réside la noblesse physique indo-européenne !
Qu’en est il aujourd’hui de cette beauté ? Les européens d’aujourd’hui n’ont pas seulement abandonné leur esprit mais aussi leur noblesse physique ; des comportements alimentaires erratiques et un abandon presque total de la culture physique ont substitué à ce qui fut autrefois l’idéal de santé et de beauté – selon les critères européens – l’informe ou le difforme, la laideur pour ainsi dire. Le rôle de l’alimentation n’est pas à négliger car la surconsommation d’aliments malsains, dont les fast foods sont les étendards, est devenue monnaie courante depuis bien des années. L’abandon de la culture physique – qui est lié entre autres à l’impossibilité de consacrer du temps aux disciplines physiques tant le travail est devenu l’essentiel de la vie moderne – a entraîné une dégradation notoire du corps chez nos peuples, dégradation que nous pouvons qualifier d’héréditaire, puisqu’elle donne l’impression de se transmettre aux nouvelles générations dont les représentants sont contraints pour sortir de cette spirale de s’investir considérablement physiquement – mais encore faut il qu’ils le veuillent et qu’ils en aient la capacité, ces deux conditions indispensables n’étant que rarement remplies.
Le phénomène n’épargne pas les femmes chez qui les maladies telles que l’anorexie ou la boulimie augmentent en raison de la volonté féminine de ressembler aux modèles que leur montrent les médias, qui répandent des critères de beauté très souvent contre nature, parfois basés sur des complexes inquiétants. C’est ainsi que bien des femmes deviennent des clones des « idéaux » féminins médiatiques qui n’ont en fait rien d’idéal, ou suivent le chemin inverse et deviennent de véritables, excusez l’emploi de ce terme, de véritables souillonnes.
Il est nécessaire pour endiguer ce phénomène de désagrégation de l’homme indo-européen de rétablir un mode de vie olympien, inspiré de celui des Romains et surtout des Grecs de l’Antiquité. Notons que dans certaines parties de la Grèce, l’alimentation est demeurée très saine contribuant ainsi à conserver une certaine vigueur, une force chez les peuples qui en bénéficient.
Mais c’est dans l’ensemble du vieux continent qu’il faut rétablir l’olympisme !
Premièrement la nécessité de développer l’esprit de nos peuples est indéniable et évidente ; ce redressement de la noblesse d’esprit doit s’effectuer dès la petite enfance, envers laquelle la communauté et ses institutions ont un devoir : celui d’enseigner que l’érudition est un bien précieux, et que la culture est indispensable à l’épanouissement de l’homme. Au fur et à mesure de son évolution, l’individu devra être formé réellement et efficacement par ceux qui sont chargés de l’éducation. Non pas en ressassant comme c’est actuellement le cas, les notions de tolérance, de charité, de droits de l’homme mais bien en enseignant les valeurs saines que sont le respect de la communauté à laquelle on appartient, le respect des ancêtres, la virilité, le combat, la défense des siens, etc.
Ces principes doivent être présents à l’esprit de tous les européens, hommes et femmes, tout au long de leur apprentissage
Il apparaît nécessaire, et cela passe par un travail qui comme la renaissance spirituelle commence dès l’enfance, d’inverser cette tendance à la décadence et de la métamorphoser en volonté de dépassement de soi et en amour de la beauté.
Les femmes autant que les hommes doivent réapprendre à prendre soin de leur corps, de leur physique qui est le miroir de l’âme. Il faut respecter et cultiver le physique, par le sport intensif quel qu’il soit, l’alimentation et l’hygiène. Les modèles ne doivent plus être les idiotes artificielles des magazines de beauté pour femmes, ni les superstars argentées qui se livrent à des apologie permanente du délabrement physique.
Ce sont les philosophes grecs, Aristote surtout, qui doivent inspirer notre renaissance spirituelle. Ce sont les combattants spartiates et les sportifs olympiens qui doivent inspirer notre condition physique.
Telle est la seule voie possible vers la reconquête de notre noblesse.
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