12/10/03 6.25 t.u. Michael Ferrari

Pour nous NR plus encore que pour le reste de nos contemporains, la jeunesse représente l’avenir: c’est elle qui mènera le Combat contre le système, qui devra détruire Carthage et assurer la renaissance de la civilisation européenne.

Tout comme nous autres partisans ou sympathisants du réseau radical, les responsables des autres courants nationalistes ou identitaires donnent une place importante à la jeunesse.

Mais nous ne devons pas commettre l’erreur propre à une grande partie des structures existantes qui consiste à agir uniquement en direction de ce que l’on peut nommer le « ghetto nationaliste » De trop nombreuses barrières ont été imposées au sein de la jeunesse nationaliste qui tend à se marginaliser totalement, se privant de cette façon de la possibilité d’agir efficacement auprès des jeunes. Barrières musicales, vestimentaires, comportementales…un phénomène s’apparentant à celui que l’on trouve dans les bandes ethniques allogènes. [terme que le ghetto peut comprendre]

A l’heure actuelle, les jeunes « natios » sont plus apparentés aux sous cultures urbaines anglo-saxonnes qu’aux guerriers du passé. La brutalité crasse, la suspicion et la provocation agressive permanente et injustifiée prennent sans cesse plus d’importance depuis les années 80 au sein d’une jeunesse dite nationaliste de plus en plus inculte et sans ambition.

Le Combat pour une grande partie des jeunes n’est plus désormais qu’un « ras l’bol des arabes », une lutte face à l’islam et autres conséquences du véritable Mal, à savoir le Système. Une lutte négative car elle n’attaque pas la source et ne propose pas de projets pour l’avenir, ni de propositions ou principes en vue de construire un monde neuf.

Cette jeunesse privilégie le présent, l’acte à court terme. Elle a produit des individus déséquilibrés tels que Maxime Brunerie - rappelons nous de son simulacre d’attentat avec sa petite pétoire dont le seul résultat à été la diabolisation de « l’extrême droite terroriste » - ou plus récemment Schekler nationaliste catholique intégriste qui s’est révélé n’être qu’un juif homosexuel ! (comme quoi il n’y a pas que les curés qui sont touchés par les déviances au sein du courant catholique).

La jeunesse qui se revendique du nationalisme, de l’identité n’est malheureusement plus qu’un dépotoir aux doctrines chancelantes et faibles dont les défenseurs sont de plus en plus fréquemment des sociopathes ou des éléments perturbateurs.

Il est temps d’en finir avec cet héritage que revendiquent de trop nombreux jeunes nationalistes qui consiste à vénérer une attitude néfaste issue de la mouvance skinhead ou punk née chez les anglo-saxons.

De nouveaux courants culturels et non uniquement musicaux proposent d’autres voies parfois très bonnes. Ils s’expriment au travers des journaux tels que D-Side ou Elegy, qui font la promotion de groupes rangés de notre coté tels que Laibach : une mouvance cyberpunk, indus ou gothique.

Ne nous y trompons pas, ces courants possèdent leurs parasites gauchistes, drogués ou « gay » qui ressemblent à des croisements d’un Bertrand Cantat avec un Michael Jackson période actuelle.

Mais bien des jeunes de cette mouvance tournée vers le futur entreprennent une démarche politique et/ou spirituelle qui les mène parfois à un engagement sincère auprès de nos idées et conceptions. Et ces jeunes ne jouent pas uniquement sur l’apparence, n’essaye pas de passer pour ce qu’ils ne sont pas et ne sont pas des imbéciles sans culture, dépourvu d’éléments traditionnels.

Je recommande à ceux qui souhaitent en savoir plus sur ce courant de lire les journaux précédemment cités. Une certaine esthétique fascisante, des conceptions philosophiques et ésotériques proches des nôtres et des protagonistes ethniquement homogènes aux idées parfois explicites. Que demander de plus ?

Je suis moi-même intéressé par des groupes tels que Laibach, Puissance, Der Blutarsch, Killing Joke ou Ordo Rosarius Eequilibrio qui possèdent tous quelques éléments se rapportant soit au paganisme, soit à une forme de nationalisme révolutionnaire ou tout simplement à la Tradition.

Il faut du sang neuf, coupé des erreurs du passé et des maux dont souffrent des courants délabrés qui aujourd’hui partent en ruine à cause des guerres fratricides, de l’hypocrisie, du manque de culture et d’un comportement digne de celui des pires bandes ethniques.

Il est possible de trouver du potentiel dans des endroits inattendus. Un des personnages clefs de la mouvance NR a récemment porté à mon attention le cas des « rave parties » Ces rassemblements sont composés de jeunes européens et sont réprimés par le système sous prétexte de circulation de drogues. Ces drogues circulent à foison dans les concerts de rap, reggae ou raï organisés pour et par des allogènes maghrébins ou noirs ; ces concerts sont ils pour autant réprimés ? Bien sur que non. C’est à se demander si le facteur racial ne joue pas un rôle important dans cette « chasse au raver »

D’autant plus que les vendeurs de drogues dures dans ces raves parties sont presque tout le temps issus de l’immigration ! Ce qui a sucité la naissance d’un service d’ordre issu des ravers baptisé la BAC….Brigade Anti Caille !

L’une de nos vocations est d’être des formateurs ; et bien une partie non négligeable de cette jeunesse pourtant si éloignée de nous en apparence peut s’avérer être un apport positif pour notre Cause si elle reçoit des bases solides et qu’elle ouvre les yeux sur les réalités du monde qui nous entoure. Ces jeunes ont l’avantage de n’être pas victimes des maux dont souffrent les jeunes du « ghetto natio »

Bien sûr sera sans cesse soulevée la question des drogues dont nous parlent tant Sarkozy l’ami du métissage et les médias. Mais sans vouloir en aucune façon faire l’apologie de la drogue, un consommateur d’« herbe » est-il pire qu’un alcoolique (l’alcool est un élément indissociable du ghetto de la jeunesse « natio ») ? Je ne pense pas. La dépravation est aussi un état d’esprit et non uniquement quelques actes isolés ; le ghetto natio est ravagé par l’alcool et aussi invraisemblable que cela puisse paraître à certains puristes de ce ghetto, la drogue s’y engouffre aussi.

Lorsque l’on tient compte de tout cela, on s’aperçoit que l’avenir de la jeunesse est peut être là où on refusait de le chercher. Les éléments positifs de cette jeunesse du futur que j’ai évoqué doivent impérativement bénéficier d’une formation politique et spirituelle de notre part afin de construire une mouvance jeune, dissidente, forte et épurée.

Nous sommes en route vers une nouvelle ère.

Michael Ferrari