Le mouvement d’humeur du 21 décembre du Défenseur des Droits, à propos de « dérives de l’état d’urgence », ce qui paraît une fort curieuse dénomination à l’observateur patriote, aura du moins rappelé aux citoyens-contribuables une merveilleuse institution de la Ve République.

Effectivement, depuis les écrits de messieurs Platon, Aristote, Cicéron, Thomas d’Aquin et Thomas Hobbes, l’on sait que l’État ne tire sa justification que des bienfaits attendus par les citoyens, dont les impôts directs et indirects, dont les taxes successorales, dont les éventuelles amendes fournissent les moyens de financement, donc – en principe – les moyens d’agir pour acquérir, conserver, accroître le Bien commun.
Les droits élémentaires de tout citoyen, dans n‘importe quel État dont le Bien-être de la Nation est la finalité, sont :
* Le Droit à la Sécurité intérieure & extérieure
* Le Droit à une justice équitable, strictement identique pour tous les citoyens
* Le Droit à la libre circulation sur l’ensemble du domaine commun, sauf à respecter les exigences de la sécurité
* Le Droit d’exprimer son avis et d’opiner sur les grands thèmes de la vie en communauté et sur la gestion du Bien commun, en respectant bien évidemment la bienséance et en ne calomniant personne
* Le Droit de jouir pleinement et de façon sûre des biens acquis par un labeur honnête ou hérités d’ancêtres, eux-mêmes honnêtes travailleurs.
Et l’on serait en droit d’espérer que le Défenseur officiel s’occupe en priorité du respect de ces droits fondamentaux, acquis des 1689 en Grande-Bretagne, en 1783 aux USA et seulement – et avec tellement de restrictions, selon les régimes ultérieurs – à partir de 1789 en France : cessons de nous gargariser avec la Révolution des Droits de l’homme, qui préexistaient largement aux tueries des années 1789-94, du moins hors de France !
Or, ce Défenseur patenté & rétribué avec l’argent public s’est offusqué de « dérives » qu’il lui semblait avoir perçues, sous la forme d’un acharnement à l’encontre de gentils musulmans. On le sait, le cru 2015 fut particulièrement meurtrier pour les Français de souche européenne (et les Juifs) : entre sujets décapités, poignardés, mitraillés – et on ne parle même pas des milliers de jeunes filles violées -, il ne manque certes pas de sujets d’indignation pour le Défenseur des droits des citoyens français.
La sécurité est défaillante ; les dénis de justice croissent (entre victimes condamnées pour s’être défendues et authentiques canailles et crapules acquittées ou condamnées à des peines dérisoires, avec une notion de circonstances atténuantes pour les voyous provenant de l’immigration – au titre de la discrimination positive) ; les cités de non-droit, où le citoyen français de souche européenne n’a pas vraiment intérêt à mettre les pieds, approchent le nombre de deux milliers ; on ne compte plus les Français poursuivis, voire condamnés, pour avoir dit la stricte vérité, même si elle est « politiquement incorrecte » ; enfin, les cambriolages & escroqueries ont battu des records ces dernières années… et la liste n’est pas close, puisque l’on omet, entre autres, la multiplication effarante des actes de racisme anti-Blancs.
Apparemment, tout cela n’émeut guère qui de droit. En revanche, quelques perquisitions et quelques arrestations de fanatiques de l’islam semblent gêner… il est vrai que les banquiers que vont solliciter nos beaux messieurs de la tête de l’État siègent en terres d’islam.