Monsieur Baeckeroot, chef de file des opposants à Jean-Marie Le Pen et contestataire primaire, secondaire et obsessionnel de Marine Le Pen, contestant la « nouvelle ligne ( ?) » du FN et le changement de structures, ex-candidat FN vient de se déclarer prêt « à fusionner sur la base des résultats du premier tour » avec la liste UMP de monsieur Vanneste dans le cadre des municipales de Tourcoing (le Figaro du 11 décembre 2007).
« Je suis partisan du changement à la ville et à la communauté urbaine », a plaidé monsieur Baeckeroot, partisan d’une ligne « dure » au sein du FN.
Ayant soutenu Bompard contre Le Pen , puis Beauregard contre Le Pen , puis Bignon contre Le Pen , ayant eu les yeux de chimène pour l’OPA Villiers sur le FN, puis ayant concrétisé une alliance avec le MNR sans l’accord du FN, l’opposant Baeckroot vient de prouver, par cette annonce, qu’il défendait sans compromissions les « fondamentaux ».
Que disait monsieur Baeckeroot aux membres du comité central et à la presse il y a quelques semaines ? : « 2002-2007 : 5 ans globalement négatifs, 5 ans pendant lesquels on a brouillé notre message pour devenir politiquement correct et médiatiquement compatible.”
Si je comprends bien, tout ce que monsieur Baeckeroot a critiqué depuis 2002, était donc une simple manœuvre de politique interne destinée à nuire et à affaiblir. Le seul changement de ligne constaté à ce jour est cette incroyable proposition de service faite au parti de monsieur Sarkozy, parti du politiquement correct et du médiatiquement roi ! L’improbable alliance de la carpe pseudo-traditionnelle et du lapin atlanto-mondialiste…
On croît rêver ! La ligne « Fini » était donc la sienne et non pas celle de Marine.
Avoir gaspillé autant de temps, et dépensé autant d’énergie dans la contestation, pour finir par se transformer en harkis de l’UMP est à la fois grotesque, dérisoire et pathétique.
Quelle était donc la valeur des « fondamentaux » défendus par la ligne Baeckeroot et ses soutiens d’une partie de la presse amie et de la mouvance nationale ? Une alliance avec l’UMP ? Mais pour quoi faire ? « Pour un changement à la ville et à la communauté urbaine » nous répond le stratège ?
Vites oubliés, le mini-traité européen, l’entrée camouflée de la Turquie dans l’Europe, le financement public des mosquées (il est vrai que son ami Bompard a mis à disposition un terrain pour la construction d’une mosquée à Orange), l’immigration organisée, l’affreux discours de Constantine, les lois liberticides, la repentance tous azimuts, l’absence de politique familiale, etc., etc., etc…
L’important, ce qui est fondamental pour cette « ligne dure », c’est donc l’avenir indépassable d’une gestion partagée d’une commune aujourd’hui, d’un département ou d’une région demain, mais sur le programme des autres.
C’est exactement l’inverse que nous souhaitons pour le FN. Même si le chemin peut paraître long et difficile, nous savons qu’en politique le désespoir est une sottise absolue. Gérer les affaires locales ou nationales sur nos idées, nos principes, notre préférence nationale, notre idéal national, avec des soutiens extérieurs qui partageraient en partie nos idées : OUI ! Mais s’allier avec celles et ceux qui portent la bannière des responsabilités de la décadence que nous subissons, même s’ils partagent 2 % de nos idées : NON !
C’est peut être ici que « nos fondamentaux » divergent !
