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Vendredi, 30 Septembre 2005
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Le « drapeau » de M. Alain Madelin
Jean Duverne
Politique
Le gouvernement de M. Dominique de Villepin vient de présenter la candidature de M. Alain Madelin pour présider l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L’adéquation entre le candidat et l’organisation est parfaite. Comme M. Madelin, l’OCDE déteste à la fois le salaire minimum, dont l’effet, selon elle, serait de « réduire l’employabilité des travailleurs peu qualifiés (1) », les syndicats (autres que patronaux) et les avantages acquis (sauf ceux des fonctionnaires de l’OCDE, royalement payés et exonérés d’impôts). Cela fait également plus de dix ans que l’organisation ne cesse, comme M. Madelin, de réclamer l’élagage des branches rescapées de l’Etat-providence, en pestant contre « la générosité relative des prestations sociales [qui]a pour conséquence que les incitations financières à prendre des emplois faiblement rémunérés peuvent être très réduites pour les chômeurs ». Le libéralisme, c’est aussi la liberté de devoir travailler pour (presque) rien.

Ancien locataire du Quai d’Orsay, M. de Villepin n’est pas rancunier. Son poulain n’a en effet cessé de vilipender... la politique étrangère de la France. En mai 2003, au moment où Paris subissait le feu roulant des néoconservateurs américains, M. Madelin estimait, devant la Heritage Foundation (ultradroite, autrefois favorable au général Pinochet) : « S’il est certain que l’Irak possède de nombreuses usines qui produisent secrètement des armes terrifiantes, mon pays abrite, lui, certains des laboratoires les plus prestigieux de l’antimondialisation, de l’antilibéralisme et de l’antiaméricanisme. (...) Aujourd’hui, la politique étrangère de Paris cristallise toutes les tendances antiaméricaines de la société française (...) jalouse de la puissance des États-Unis. L’antiaméricanisme est le drapeau de ceux qui ont perdu le leur (2). » Faisant plus précisément allusion à la guerre d’Irak, qu’il a soutenue, M. Madelin estimait que la position de la France portait les stigmates « des mauvaises habitudes de notre diplomatie, laquelle nous a vus fraterniser avec des régimes opprimant leurs peuples ».

Si M. Madelin devient secrétaire général de l’OCDE, les États-Unis disposeront enfin d’un second ambassadeur à Paris.

notes

(1) OCDE, Étude économique de la France 2005. Améliorer la performance du marché du travail, Paris, juin 2005.
(2) Texte du discours : « For a New Alliance », Heritage Lecture #788, May 16, 2003.
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