Les nouvelles affiches du Front National présentées quelques jours en arrière par Marine Le Pen ont semble t il suscité certains étonnements au sein de la mouvance nationaliste prise dans son ensemble. En effet l’une de ces affiches représente une jeune demoiselle, visiblement issue de l’immigration ou d’un département d’outre mer…

Certains groupuscules, prétendument « radicaux », n’ont pas hésité à accuser le Front National de trahison à l’égard de la Nation et de ce qu’elle représente dans toute sa profondeur. Des critiques visèrent également notre président lui-même, qui aurait, au travers du discours de Valmy et de cette campagne, renié la raison d’être du Front National en appelant au rassemblement de tous les patriotes, indépendamment de leurs origines ethniques, sociales ou politiques. De là, les raccourcis sont simples : on calomnie le FN qui aurait soit disant accepté le changement de la substance même de l’identité nationale en s’adaptant au cosmopolitisme.

Tout cela relève du fantasme et de la désinformation

En premier lieu, jamais le Front National n’a abandonné la lutte contre cette immigration massive et incontrôlée qui menace l’existence de notre identité. Depuis trente années maintenant, Jean Marie Le Pen et les militants nationaux dénoncent les catastrophes liées à de telles politiques ; nous n’avons pas eu besoin de l’apparition des chantres d’une prétendue « radicalité » pour faire état de la fracture ethnique.

Etre français, ça s’hérite : bien entendu, la nationalité française est avant tout un héritage ethnique. Elle symbolise l’appartenance à une communauté au passé glorieux, façonnée par de nobles héros et des conquêtes, territoriales, politiques et culturelles grandioses. La France gauloise, la France greco-latine, la France des peuples germaniques et catholique, la France impériale de Napoléon. Jamais nous n’avons renié cet héritage, depuis toujours nous mettons un point d’honneur à le défendre.

La France fut un immense empire, s’étendant des rizières d’Indochine au désert du Sahara. Oui il y eut trois couleurs, depuis l’Asie à la France en passant par l’Afrique, et un seul drapeau tricolore. Mais hier comme aujourd’hui jamais il ne fut jamais question pour nous de France « black-blanc-beur » comme le soutiennent certains de nos détracteurs. N’en déplaise à ces derniers, il existe outre mer des départements et territoires français, peuplés de citoyens français parmi lesquels figurent de nombreux patriotes. Comment et pourquoi ne pas les considérer comme français à part entière ?

Par ailleurs, les luttes de décolonisation et la bravoure des français d’outre mer dans le combat pour la défense de la Patrie nous ont démontré que la nationalité française pouvait se mériter. Pourtant, certaines personnes persistent à le nier, allant jusqu’à fustiger certains militants, voir certains cadres du camp national en raison de leurs origines extra-européennes. C’est oublier que ces derniers oeuvraient déjà contre la destruction programmée de l’identité nationale, à l’époque où ces nouveaux critiques forts en gueule souillaient encore leurs fonds de culotte.

Le Front National, contrairement à ce qu’affirme depuis longtemps la propagande du système, n’a jamais refusé la perspective de l’intégration. La présence minoritaire de personnes issues de l’immigration, mais totalement assimilées, ne menace en aucune façon la pérennité de notre identité et la jeune femme présente sur la nouvelle affiche du FN ne semble pas désireuse d’en découdre avec la France. De plus le FN a toujours soutenu et soutient encore que l’intégration ne peut concerner qu’un nombre limité de personnes, car il n’a jamais été question de cautionner une immigration de substitution, quand bien même les nouveaux arrivants seraient parfaitement assimilés ou assimilables. Ajoutons que le FN a toujours été favorable à une politique nataliste destinée à maintenir la jeunesse et la vigueur de notre peuple et à éviter tout affaiblissement démographique.

Pourquoi dès lors une telle réaction ?

Tout devient plus clair lorsque l’on connaît les ambitions électorales de certains groupes et mouvements politiques qui entendent racoler et attirer à eux les militants frontistes, ce qui est perdu d’avance.

Le FN dénonce les cataclysmes politiques, sociaux et ethniques qui menacent la Nation et par-dessus tout propose des solutions réalistes et viables ; il est affligeant de constater qu’à gauche comme à droite, nos adversaires se contentent de critiques sans jamais apporter de propositions. Quel est par exemple le programme de ceux qui nous reprochent d’accepter qu’un immigré puisse devenir français dès lors qu’il prouve son assimilation ?

Encore une fois nous affirmons les particularités ethniques, religieuses, culturelles ou même juridiques de la France. Mais nous acceptons d’accueillir ceux qui font la démonstration de leur respect et de leur amour pour Elle.

Contrairement aux cosmopolites de gauche et de droite, nous sommes fermement opposés à la conception selon laquelle la France – comme l’affirment les apprentis sorciers de Bruxelles au sujet de l’Union Européenne – n’est qu’une simple idée, un ensemble de valeurs humanistes, libérales et démocrates, valeurs au demeurant détournées et perverties.

Mais nous refusons de tomber dans l’utopie d’un radicalisme en quête d’identité politique qui n’accepte pas l’idée selon laquelle le mérite, le travail, le respect des valeurs et des traditions françaises puisse conférer la nationalité française. Pour nous autres le titre de français s’obtient par l’héritage du sang ou la force du mérite.

Il est évident qu’il est de bon ton lorsqu’on est jeune et/ou membre d’un groupuscule politique de toujours paraître plus radical, plus « extrême », plus absolu dans ses pensées. Cela peut par certains aspects être rassurant. Mais en termes de trahison, comment expliquer qu’il soit possible de trouver des connexions entre les « radicaux » qui attaquent la campagne du FN, et certains groupuscules communautaristes sionistes tels que la LDJ? Comment expliquer qu’un site internet tel que celui de l’AIPJ mentionne certains sites de ces mêmes « radicaux » comme étant « amis d’Israël » ? Pourquoi chez ces nouveaux accusateurs axés sur le combat ethnique retrouvent on des sympathisants enthousiastes du pantin Vicomte, et des écrivaillons blogueurs qui n’ont de cesse d’exonérer ceux qui lynchent Soral de leur responsabilité ?

Nous attendons la réponse de nos accusateurs…