Kemi Seba, le fondateur du Mouvement des Damnés de l'Impérialisme, a été condamné, lundi 22 décembre, à deux mois de prison avec sursis pour, selon la version officielle, « avoir agressé vendredi 19 décembre, Ahmed Meguini », auteur d'une vidéo parodique le dénigrant. Le tribunal correctionnel de Paris a assorti la condamnation d'une mise à l'épreuve de 18 mois, alors que le ministère public avait préalablement requis une peine ferme, avec mandat de dépôt à l'audience.
Les trois amis de Kemi Seba, également poursuivis pour « violences en réunion », ont été condamnés pour l'un à la même peine et pour les deux autres à 15 jours avec sursis.
Ahmed Meguini dit avoir été roué de coups par les quatre prévenus, alors qu'il avait rencontré Kemi Seba « par hasard » devant un café de la rue de Clignancourt dans XVIIIe arrondissement de Paris. S’il admet qu’une courte bagarre a bien eu lieu, Kemi Seba nie avoir frappé quiconque et affirme au contraire avoir été frappé par un ami qui accompagnait le vidéaste.
Selon Maître Isabelle Coutant-Peyre, avocate de Kemi Seba, la réalité est bien différente du récit qu’en ont fait les médias :
« Le vendredi 19 décembre, Kémi Séba accompagné de trois collaborateurs a été interpellé dans la rue par deux personnes.
L’une de ces deux personnes, le dénommé Ahmed Meguini, filmait le Président du MDI sans son autorisation. Au même moment le comparse du soit disant journaliste s’adonnait à des provocations dirigées envers les membres du MDI, tout ceci sous les yeux de la police déjà présente sur les lieux !
D’où notre grand étonnement, de voir les deux agresseurs en liberté et en copinage avec la presse française qui manie la vérité à son aise comme d’habitude !
Comble de l’ironie, le prétendu agressé a eu le temps de contacter la presse, de poster une vidéo sur le net, tout en étant sur son lit de mort. »
Cela étant, il convient de s’interroger sur la personnalité d’Ahmed Meguini.
Et là tout s’éclaire… Ahmed Meguini qui n’aime pas Kemi Seba, n’aime pas non plus Jean-Marie Le Pen et ce pseudo-journaliste est l’« arabe de service » d’une mouvance islamophobe, sionarde et anti-nationale.
Ahmed Meguini fait partie de la mouvance gaucho-moralisatrice. Il affirme être entré en politique un certain 21 avril (souvenez-vous, Jean-Marie au second tour…) en créant le Mouvement spontané des citoyens dans la rue. Dès lors très médiatisé (Libération lui consacrera une page entière, c’est dire ! et Le Nouvel observateur le présentera comme le « Symbole de la génération anti-Le Pen ») il est (selon Libé) « propulsé, au nom des jeunes, des réveillés, des indignés, sur les plateaux de télé et dans les cabinets ministériels.(…) Il passe sa vie avec quelques autres Spontanés, happés par la haine de Le Pen ».
En 2002 et en 2007, Ahmed ne haïra pas que JMLP, il s’en prendra aussi à la police et sera condamné alors à trois mois de prison ferme (en 2002) et à d’assez grosses amendes pour avoir lancé des projectiles sur les forces de l’ordre. Un appel à le soutenir sera alors mis sur pied par Caroline Fourest, une activiste d’extrême gauche spécialisée dans la guerre de propagande contre le Front national et contre … les musulmans.
En février 2007, on trouvera sa signature en bas de l’appel « Nous soutenons Charlie Hebdo » à côté de celles de la LICRA, de Patrick Gaubert, de SOS Racisme, de l’UEJF, etc.
Il est donc tout naturel qu’en 2008, il s’en prenne à Kemi Seba, un noir qui refuse le melting pot que veut nous imposer le système, qui se dit fier de sa race et dont le militants disent comprendre les nationalistes qui déclarent « La France aux France », puisque eux-mêmes revendiquent « L’Afrique aux Africains ».