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Vendredi, 5 Janvier 2007
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Les leçons d’une exécution programmée
Pierre Le Vigan
Tribune libre
Les leçons d’une exécution programmée
4 janvier 2007. Tout porte à le croire, Saddam Hussein al-Tikriti, pendu le 30 décembre 2006, est mort avec courage, sans parole de haine inutile, mais avec de nécessaires paroles de résistance face à l’occupant américain, et à ses infâmes complices. A l’issue d’un procès inique, bâclé et dans les insultes jusqu’à ses derniers instants, l’homme a tenu bon. Cela force le respect.

Il faut savoir que pour un Arabe, et pas seulement pour un Irakien, la pendaison de Saddam Hussein est l’équivalent de ce qu’aurait été pour un Français la pendaison de Napoléon en 1814 ou 1815 (crime pour crime, sait-on qu’il arrivait en ces époques aux armées, notamment françaises, de ne pas faire de prisonniers ?). Un crime bien sûr que l’exécution de Saddam Hussein, mais aussi une provocation humiliante.

Assurément, l’ancien chef d’Etat Irakien n’était pas un tendre mais il avait moins de sang sur les mains que le gouvernement américain dans les mêmes années. Et ce n’était évidemment pas le problème. Car c’est quand Saddam était pro-américain qu’il a parfois commis des actes criminels.

On peut revenir sur deux éléments majeurs de la politique de Saddam Hussein. L’un a été soutenu par l’Occident. Il s’agit de la guerre qu’il a déclenché contre l’Iran de 1980 à 1988. C’était une lourde erreur : aucun intérêt national irakien ne rendait cette guerre nécessaire. C’était fragiliser l’unité de son peuple, partagé entre sunnites et chiites. Et c’était se priver de toute légitimité en cas d’opposition future entre les intérêts de l’Irak et le nouvel ordre mondial. Sachons le : le Raïs de l’Irak n’était pas un nouveau Nasser. Le deuxième acte politique majeur du président Saddam Hussein a été l’invasion du Koweït. Cette création coloniale britannique, n’est pas autre chose que la 19e province, la province de Bassorah. Cette réunification au sein de l’irak était tout aussi légitime dans son principe que le sera un jour la réunification de l’Irlande. Et c’est pourtant cette invasion du Koweït qui a provoqué l’agression américano-occidentale.

Un peu tard, Saddam Hussein a compris qu’on ne peut s’illusionner sur l’Amérique. Toute alliance même temporaire avec l’impérialisme se paie un jour. C’est aussi de cela qu’il faudra se souvenir.
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