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Vendredi, 29 Février 2008
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Soral, Larebière, droit d’ingérence
Thomas Tribout
Tribune libre
Soral, Larebière, droit d’ingérence
« Le nationalisme-révolutionnaire ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Ah si ! Des types qui relayent gentiment [les] thèses [de Soral]. » Bruno Larebière

« Mes amis sont amis parce qu’ils pensent comme moi ». Che Guevara

J’ai un peu marché dans les pas du Che. Pas l’argentin, le « nôtre », le vieux lion de Belfort qui posait qu’en cas de désaccord : on « ferme sa gueule, si [on] veut l'ouvrir, [on] démissionne ». Lui l’a fait trois fois mais on retiendra surtout son retrait de 1991 : pour l’Irak et contre la guerre qui lui était faite. Son président c’était Mitterrand, le mien c’est Alain, Alain Soral, mais le casus belli vient toujours du levant…

En mai 2007, « Le Choc du Mois », fraîchement ressuscité, nous assomme par une tribune bancale, « Marx contre Soral », au marxisme ce que Maciste est à la mythologie. On sent l’hameçon et la grosse ficelle derrière, elle n’a d’autre but que de provoquer une réplique écrite. Bon calcul, il suffit de l’asticoter pour le voir rappliquer notre Alain. C’est assez fluide mais soudain ça accroche : le rédacteur en chef refuse la réponse. Il la juge diffamatoire, craint pour le patrimoine du journal, déjà mort une fois par rafale de procès. Le droit de réponse est finalement publié, mais sur le propre site de Soral. On y apprend que le rédac’ chef du choc, Bruno Larebière, est en fait monsieur Loutfallah (la « bienveillance divine » en arabe). Il y a la manière et cette manière, à la rédaction de voxnr, elle nous avait dérangée. Ce petit « outing », outre qu’il n’apportait rien au débat, n’allait pas vraiment dans le sens de la réconciliation, à tous les niveaux. Fin du chapitre un, le gavroche marxien nous a amplement montré ensuite qu’il était bon sur le fond, autant que sur la forme.

Le 16 février dernier le sale gosse de la dialectique revient à la télé, chez Franz Olivier Gisebert, pas dans l’émission d’un copain. Pour négocier ce grand oral, Soral lâche l’attaque frontale et tente de marier diversion avec subversion. Il avoue la part de provocation dans le vote front, ce qu’il n’a d’ailleurs jamais chercher à cacher. Il n’est pas là pour rassurer les « historiques » mais pour amener au front un nouveau public. On pourrait polémiquer cent ans, le résultat est là : il a fait marrer le truculent Berléan, mis le plateau dans sa poche tout en renouvelant son appel au vote Le Pen. Messieurs les anglais : tirez les premiers, essayez d’arracher, autour de la machine à café, un sourire à vos collègues avec pareil sujet… C’est l’occasion pour Saddam Loutfallah de lâcher un petit scud anonyme, dans « Minute » cette fois. L’émission était déjà en différée, ce n’est visiblement pas assez, ses propos sont une nouvelle fois tronqués. Pour plaire dans ce milieu, il faut être lynché, crucifié, on aime pas le succès. Les islamophobes connaissent aussi le culte du martyr… Suivent bordées de calomnies, feux croisés et noms d’oiseaux, on vous les épargne, personne n’en sort grandi. Monsieur Larebière, lors de la « synthèse nationale » du 26 octobre 2007, avait pourtant fait preuve de lucidité : "L'âge d'or ethnique n'existe pas. L'identité est un héritage, une construction". Propos courageux face à un public qu’on imagine buté sur ces questions. Il n’a malheureusement pas renouvelé l’exploit dans sa dernière réponse à Alain Soral, de l’apprenti-BHL, tout y est ou plutôt tout est en trop: nazisme, stalinisme, vichysme, haine des origines… Entre sa famille et ses lecteurs, il a choisi : commerce d’abord… Camus avait sacrifié ses idées à sa « mère ». Larebière immole son père pour s’assurer sa clientèle la plus raciste.

Volonté d’en découdre, ferments de guerre interne, sans doute atavique quand on a un papa maronite. La valse des bourreaux auxiliaires, des aspirants phalangistes, tous ces identitaires qui se pignollent à la fois sur Sparte et la guerre civile. Si les vieux grecs craignaient une chose, c’est justement la stasis (l’équivalent de la fitna chez nos amis musulmans), la guerre civile, la mort dans les murs. Soral et Loutfallah peuvent s’entendre, à condition d’accepter qu’ils relèvent de deux logiques commerciales différentes et, en termes de communication, antagonistes : Le Choc et Minute vivent par et pour le ghetto facho, c’est l’orthodoxie qui les fait manger. Les pamphlets soraliens, eux, doivent rester grand public pour être rentables et toucher un maximum de nos contemporains avec des idées jusque là confinées. Les deux demeurent absolument nécessaires : un porte-voix dans les médias et une presse de qualité. Notre marxien pas chien a d’ailleurs reconnu devant le public nancéen l’absolue nécessité d’une mensuel comme le Choc. Je tiens l’extrait vidéo à la disposition des sceptiques… Grincheux sans doute, atrabilaire peut-être, mais l’homme a des principes…

Alors pour certains l’ami Soral reste « l’homme qui a vu Mireille Dumas ». Les « purs » se moquent du trublion de la télé, le pote à partouze d’Ardisson… Pourtant les identitaires courent rencontrer Ben, Ben Vautier, homme respectable, artiste respecté mais aussi business man avisé. Au point de confier au journal « 20 minutes » qu’il a « un peu honte » du commerce autour de ses œuvres. Lui ne risque pas de renier Le Pen, il a appelé à voter Bayrou… C’est sans doute sa sérigraphie « Boire une bière » qui a motivée cette clique de mauvais supporters. Artiste « ethniste » ou sociologue « natio-républicain », il faut bien manger et faire manger les siens. Saluons l’éclectisme de Ben mais n’oublions pas que Soral a fait plus : lui s’est engagé… Son dernier passage à Direct 8 nous le confirme : la ligne Soral des fiertés réciproques, pas le mélange obligatoire, ça marche…

notes

Réponse d'Alain Soral au journaliste de "Minute" :: LIEN

Bruno Larebière répond à Alain Soral :: LIEN
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