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De bien sympathiques jeunes gens...

15/09/02 18.28 t.u.
Christian Bouchet

Un livre bien divertissant coédité par Fayard et Mille et une nuits, sera dans les librairies cette semaine (il devrait être mis en vente le 19), il a pour titre Les Territoires perdus de la république d’Emmanuel Brenner.

De quoi s’agit-il ?

D’une série de témoignages de membres de l’Ordre du temple scolaire qui disent leurs désarrois de « profs de gauche » face aux jeunes issus de l’immigration.

A leurs yeux, ceux-ci sont vraiment des salauds.

En effet, ils sont antisémites et il est devenu quasi-impossible, dans certains établissements, de faire aujourd'hui cours sur l'affaire Dreyfus ou sur la tentative d’extermination des juifs par le régime national-socialiste !

Mlle Y., jeune professeur d'histoire-géo, qui enseigne en terminale STT raconte : «Quand j'ai abordé la partie du programme qui traite de la période du nazisme et de la déportation, plusieurs d'entre eux (des élèves d’origine arabe) m'ont déclaré, en toute innocence, comme s'ils rectifiaient, de bonne foi, des erreurs de mon cours : - Mais non, madame, tout cela, c'est faux, vous, vous répétez ce qu'il y a dans les livres d'histoire, mais vous vous trompez !... Nous, on sait. Cela a été inventé par les juifs riches après la guerre, mais on a lu d'autres livres qui expliquent la vérité!... » (c’est vraiment des salauds, ils sont même révisos !)

M. Z., professeur d'histoire, a lui préféré, radicalement, renoncer à certains chapitres du cours d'histoire, pour ne plus susciter ces réactions d'antisémitisme primaire.

Mme S., elle, historienne, a vécu un moment très pénible avec l'affaire Dreyfus, s'entendant reprocher de présenter les faits avec trop de parti pris favorable à ce Dreyfus qui, selon certains élèves, était «un juif malin qui méritait bien de finir au bagne !».

Quant à Iannis Roder, professeur certifié d'histoire-géographie, en Seine-Saint-Denis. il témoigne : « Enseignant depuis quelques années en Seine-Saint-Denis, et plus particulièrement à Saint-Denis, j'ai pu, maintes fois, constater un antisémitisme souvent présent, parfois virulent, de la part d'élèves issus majoritairement de l'immigration maghrébine (...). Cet antisémitisme peut prendre plusieurs formes. (...) La première manifestation est, oserais-je dire, classique, c'est-à-dire que ces élèves reprennent les lieux communs de l'antisémitisme traditionnel. (...) Une deuxième forme de l'antisémitisme est à rapprocher, semble-t-il, des événements du 11 septembre 2001, du conflit au Proche-Orient, mais également d'une rhétorique islamiste radicale qui trouve écho chez certains élèves. Cette forme est beaucoup plus politique, dans le sens où elle s'inscrit dans un discours précis et construit que certains élèves ont adopté et commencent à maîtriser, pouvant argumenter au cours d'un échange de propos (...). Le mercredi 12 septembre, remontant de la récréation à 10 h 35, avec une classe de troisième, nous sommes passés, dans la cage de l'un des escaliers qui mènent aux salles de classe, devant deux inscriptions, l'une à côté de l'autre: sur la première, où l'on voyait un avion s'écraser sur une tour en flammes, on lisait «Mort aux USA»; la seconde, accompagnée d'une croix gammée, affirmait «Mort aux juifs».

Ce qui est le plus fascinant dans l’histoire, c’est que nos brillants enseignants de gauche se plaignent et qu’ils ne font rien d’autre. Ils préfèrent changer de sujet que sanctionner, leur hiérarchie (principaux, inspecteurs, recteurs, etc.) s'efforce d'étouffer ou de minimiser des incidents devenus routiniers, laissant les enseignants seuls avec cette question taboue.

Eric Conan, abordant récemment ce problème dans les colonnes du Point remarque que « les mêmes propos provoquent scandales et manchettes des gazettes quand ils sortent de la bouche d’un nazillon, mais silence et désintérêt quand il émanent d’un jeune Français qui se proclame musulman » !

Et c’est là que l’histoire devient succulentes, nos grands prêtres de la bonne conscience, nos flics de la pensée, nos professeurs de lycée pour résumer, se sont pris à leur propre piège ! Celui de la mauvaise conscience qui leur fait considérer qu’un ancien colonisé ne peut qu’avoir raison ! Et un enseignant fort mal à l’aise confirme : « L'indulgence des éducateurs que nous sommes, devant ces comportements(...) est suscitée (...) par la crainte de passer pour raciste (notamment «antiarabe»), ce qui horrifie, et à juste raison, les générations contemporaines ou héritières de la colonisation française en Afrique du Nord. Un sentiment profond de culpabilité fait fustiger la responsabilité des colons français, nos pères ou nos grands-pères, qui maintenaient dans un état de servilité - dit-on - ces populations musulmanes. Si le «raciste» est en nous, par essence, on ne peut qu'adopter désormais un profil bas pour se faire pardonner le poids de ce passé. Du coup, reprocher à ces enfants et petits-enfants de victimes leur antisémitisme, leur antiaméricanisme primaire, s'insurger contre leur volonté de maintenir les femmes dans une condition soumise, leur demander, en un mot, de respecter la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen comme les principes de la laïcité à l'école serait sans doute manifester à leur égard de nouvelles marques de racisme ! ».

Le serpent se mord la queue et tout est pour le mieux dans le meilleurs des mondes !

Moi qui ai été un lycéen rebelle, militant nationaliste dès mes quinze ans, exclu d’un lycée privé pour cette raison, persécuté par mes professeurs d’histoire, etc., etc. Je ne peux m’empècher de sourire et de me dire que décidemment l’islamisme a de bons côtés et qu’il existe bien une justice immanente ...

Christian Bouchet.

 
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