Lire Soral
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02/06/04 |
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9.52 t.u. |
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Christian Bouchet |
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Le dernier livre d’Alain Soral, « Misères du désir » est paru très récemment. Si l’on excepte un passage de l’auteur chez Ardisson, la couverture médiatique qui lui est accordée est nulle ou presque. Il faut dire que l’ouvrage a tout pour déplaire aux tenants de la pensée politiquement correcte et que Soral dit bien haut ce qu’habituellement on n’ose même pas murmurer tout bas sur les gays, les féministes, etc.
A titre personnel, c’est le chapitre 4, « La vérité sur les banlieues » qui m’a le plus frappé. Soral y écrit, en mieux, ce que nous disons depuis longtemps.
Qu’on en juge :
« Par rapport à la banlieue des années 60-70 d’où je viens, il y a beaucoup plus de Noirs et d’Arabes [dans les cités-dortoirs], on voit des foulards, c’est certain. Mais avec le décret simultané de la loi Veil et du regroupement familial (...) comment s’en étonner ? En poussant les femmes de la moyenne bourgeoisie française à ne plus faire de gosses, tandis qu’on faisait entrer massivement sur notre territoire - régi par le droit du sol - des pondeuses du tiers-monde qui tournent à une moyenne de sept, on s’attendait à quoi ? Messieurs les porte-serviettes du Capital et autres plancheurs en loge, ne dîtes pas que vous étiez bêtes au point de ne pas prévoir ? c’est vrai que plein d’Africains du Nord constituaient sur le papier, une armée prolétarienne de réserve, de l’OS moins cher non syndiqué, plus tout une smala à venir de futurs consommateurs sous-équipés. Quand on cherche les gros sous et l’obéissance, pour peu que l’on chie sur la France et son peuple, ça pouvait se faire... »
Le reste est à l’avenant : PS nommé Parti socioniste de France ; rappel que l’inquiétude des médias sur la situation dans les banlieues est récentes et coïncide - par hasard ? - avec la seconde intifada ; étonnement que les mêmes médias s’intéressent tant au « malaise » des beurettes des banlieues mais jamais à celui des jeunes prolétaires blancs des mêmes quartiers ; constat de l’importance des patronymes ashkénazes dans les cadres des mouvements comme SOS-Racisme ou Ni putes ni soumises ; remarque que les « mecs des cités (...) n’ont pas la maîtrise médiatique de leur image. D’autres parlent pour eux qui ont rarement la même origine de classe, ni la même provenance communautaire » ; etc.
Lire, mieux écrit et mieux argumenté qu’on a jamais su le faire, de tels textes, de surcroît sous la plume d’un auteur reconnu publié par une maison d’édition qui n’est pas marginale, a de quoi satisfaire et donner de l’espoir.
Il n’y a pas que Faye, Fallaci ou Del Valle... il y a aussi Soral, Boniface et bien d‘autres.
Alors un conseil : tous chez votre libraire pour achetez Misères du désir d’Alain Soral publié par les Editions Blanche.
Christian Bouchet
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