10/06/04 6.06 t.u. Christian Bouchet

Le 5 juin avait été déclaré par les militants nationalistes-révolutionnaires européens « journée de résistance ».

A Paris, un certain nombre d’entrer eux se réunirent dès 14 heures, à l’initiative du mouvement Jeune dissidence, dans une salle du XVIII° arrondissement, pour dire « Non à Bush, non à soixante années d’occupation ». Un auditoire attentif et enthousiaste fit un excellent accueil aux orateurs, tous âgés de moins de vingt-cinq ans (preuve que nous savons remplacer les générations...).

Les présents à la réunions se rendirent ensuite en groupe à la manifestation anti-Bush à laquelle ils participèrent, suscitant à l’intérieur du cortège une convergence des radicaux européens et arabes qui fit verdir de rage les flics de la pensée qui se révélèrent numériquement incapables de s’y opposer.

Au même moment, c’est à La Haye que nos camarades du Nord de la France, de Belgique, d’Allemagne et de Hollande se réunissaient sous l’égide des Comités Nationalistes contre l'OTAN ! pour dénoncer l'impérialisme américain.

Les Antifas (terme générique recouvrant une mouvance anarcho-marxisto-sioniste dont la seule motivation est la confrontation violente avec les militants et organisations nationalistes) avaient appelé à contre-manifester et ils connurent un revers cinglant.

Ils perdirent en effet tout d’abord sur le plan des principes puisque, cette fois, ils ont été obligé de montrer leur vrai visage en manifestant contre une cause qu'ils prétendent pourtant eux-mêmes défendre. Les anarcho-marxistes défenseurs des USA et de l’entité sioniste : c'est le monde à l'envers ! A moins que ce ne soit plutôt un retour à l'ordre naturel des choses ?

Mais les gauchistes ont aussi perdu sur un plan politique en étant incapable d'arriver à faire interdire le cortège nationaliste. De plus, les violences commises par les militants anti-nationalistes contre la police lorsqu'ils essayèrent d'attaquer le cortège des « nôtres » les ont passablement discrédité dans l'opinion publique. Leur défaite a aussi été totale sur un plan activiste. Car la réputation d'efficacité des militants antifas hollandais vient d'en prendre un bon coup à la vue du bilan des incidents qu'ils ont eux-mêmes provoqués : trois cents arrestations dans leurs rangs et trente mille euros d'amende infligés aux organisateurs de leur manifestations.

L’antiaméricanisme militant n’est plus la « chasse gardée » de la gauche et de l’extrême gauche, à Paris comme à La Haye, nous l’avons prouvé.