Un étrange racisme " anti-Blancs "
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16/03/05 |
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14.43 t.u. |
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Christian Bouchet |
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En parcourant Le Monde, hier, j’ai été soudain saisi d’un doute affreux. Etais-ce bien mon quotidien vespéral habituel que je lisais, ou, la fatigue aidant, m’étais-je trompé et m’étais-je plongé dans la revue Terre et peuple ?…
Vérification faîte, il ne s’agissait que d’une concordance de titres : " La chasse aux Blancs " dans TP n° 22 et " Le spectre des violences anti-Blancs " dans Le Monde du 15 mars… et de contenu – puisque dans les deux journaux on parlait d’agressions d’Européens par des noirs, du seul fait de la couleur de leur peau. Ce qui changeait d’un périodique à l’autre c’est que les faits dénoncés par TP s’étaient déroulé en Afrique alors que ceux que Le Monde relatait avaient eu lieu en plein Paris.
Je ne peux m’empêcher d’avouer que j’ai vu dans tout cela quelque chose comme une justice immanente et que j’en ai ressenti une certaine jubilation. Voir à la télévision des lycéens ethnomasochistes et vérolés par le syndrome de Stockholm, brutalement arrachés du monde virtuel que leur fabrique les programmes " d'éducation civique " pour se trouver soudain confrontés au monde réel que l'irénisme dont ils débordent contribue à fabriquer jour après jour, avait quelque chose de particulièrement réjouissant.
Et comment ne pas se rouler par terre de rire en lisant ceci dans Le Monde : " Luc Colpart, professeur d'histoire-géographie dans un collège de Seine-Saint-Denis, militant du syndicat SUD-éducation (proche de l'extrême gauche) a été bouleversé par les scènes de violence. Il dit ne pas en avoir dormi pendant plusieurs jours. (…) Pour ce militant engagé dans l'antiracisme, "il s'agissait d'agressions de type raciale" : "Je n'ai vu que des Noirs agresser des Blancs (…). Les propos tenus étaient des discours d'extrême droite, violents et racistes"."
Comment encore ne pas être d’accord avec l’auteur non-conformiste d’un blog quand il écrit : " Que l'on ne s'étonne pas que les CRS se lavent les mains en rigolant alors qu'on est les premiers à les traiter de SS à la moindre bavure. Les victimes des tabassages auraient été les premiers à tout casser si les flics avaient assommé un "jeune des quartiers en difficulté". Pourquoi risquer une nouvelle affaire Malik Oussekine pour défendre ceux qui font leurs choux gras de telles incidents? On pouvait difficilement rêver d'une meilleure leçon. Le bourgeois de gauche condescendant et sûr de lui, qui se retrouve soudain dans la peau d'un smicard, devant assurer sa survie face aux gangs tribaux, n'a plus qu'à ravaler ses contradictions. Soit il se laisse tabasser par les pauvres jeunes qu'il a arrosé d'argent au nom du social, et qui malgré ça ne rêvent que de lui faire la peau. Soit il va implorer la protection des CRS qu'il conchie depuis toujours, pour que ceux-ci fassent précisément ce pour quoi il les conchie, c'est à dire cogner sur des noirs et des arabes et en embarquer pour délit de faciès. Soit il s'organise en milice d'autodéfense comme le dernier redneck du Michigan. C'est vraiment trop drôle... " (En parcourant Le Monde, hier, j’ai été soudain saisi d’un doute affreux. Etais-ce bien mon quotidien vespéral habituel que je lisais, ou, la fatigue aidant, m’étais-je trompé et m’étais-je plongé dans la revue Terre et peuple ?…LIEN)
Tout cela écrit, une remarque s’impose : les actes violents commis par des représentants de minorités ethniques à l’égard d’Européens de souche ne sont pas rares. Ils ont, a de nombreuses reprises, entraînés des décès. Des agressions comme celles des manifs lycéennes, il y en a déjà eu, y compris à la techno-parade. Jamais cependant nos journaleux bien aimés n’avaient encore parlé de " racisme anti-Blancs ". Pourquoi donc ce changement d’attitude ? Il se pourrait bien que ce soit un effet collatéral de l’affaire Dieudonné (et peut-être aussi de celle de Sniper, groupe de rap qui connut un certain nombre de déboires pour avoir apporté son soutien à la résistance palestinienne)… Puisqu’ils sont susceptibles de devenir antisionistes, les noirs doivent donc être " noircis " des pires péchés dans les médias et démonisés du crime le plus absolu : celui de racisme, etc. A mes yeux – mais il est possible que je sois aveuglé par mes préjugés – cela pourrait expliquer pourquoi le journaliste le plus en pointe dans la dénonciation du " racisme anti-Blancs " des casseurs blacks est notre ami Luc Bronner, tandis que " le témoin de référence " est l’excellent Tristan Goldbronn…
En concluant cette chronique, il me semble indispensable de rappeler que l’ennemi ce n’est pas toujours celui que nous désignent les médias. Ce ne l’est même que très rarement. Et, en matière d’immigration, si les immigrés - ou leurs descendants - peuvent se trouver êtredans certains cas nos adversaires, nos ennemis ce sont ceux qui les ont fait venir et les ligues de vertu, ce sont tous ceux qui – tant par des lois liberticide que par leur lobbying incessant – ont empêché, et empêchent toujours, toute manifestation de résistance nationale. Ces ennemis, soyons clairs, ils vivent dans le XVI° pas dans le 93.
Christian Bouchet
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