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:::::::: textes idéologiques :: yockey ::

La Grande Europe

18/05/04 3.11 t.u.
Francis Parker Yockey

« Ce livre est différent des autres livres. (…) Jusqu’à présent, tous les ouvrages politiques du type impératif ont été adressés à une seule nation européenne. ( …) Cet ouvrage s’adresse à toute l’Europe, et en particulier à sa classe porteuse de culture. Il appelle l’Europe à une lutte historique mondiale d’une durée de deux siècles. L’Europe fera partie de cette lutte soit en tant que participante, soit en tant que butin des puissances des maraudeurs extérieurs. Si elle doit agir, et pas seulement subir cette série de guerres gigantesques, elle doit s’unir, et il n’y a qu’une seule manière d’y parvenir.

(…)

Le mot Europe change de signification : à partir de maintenant il signifiera la Civilisation Occidentale, l’unité organique qui a créé, en tant que phases de sa vie, les idées-nations d’Espagne, d’Italie, de France, d’Angleterre et d’Allemagne. Ces anciennes nations sont toutes mortes ; l’ère du nationalisme politique est passée. Ceci n’est pas arrivé à cause d’une nécessité logique, mais à cause du processus organique de l’Histoire de l’Occident. C’est cette nécessité organique qui est la source de notre impératif, et de l’intégration de l’Europe. La signification de l’organique est celle de l’alternative : faire ce qui est nécessaire, ou s’affaiblir et mourir.

(…)

Soit l’Europe sera totalement intégrée, soit elle disparaîtra totalement de l’histoire, ses peuples seront dispersés, ses efforts et ses cerveaux seront pour toujours à la disposition de forces extra-européennes.

(…)

Je condamne ici d’emblée les misérables plans d’âmes retardées visant à ‘unifier’ l’Europe en une zone économique à des fins d’exploitation par les forces extra-européennes et pour la défense de l’Impérialisme de celles-ci. L’intégration de l’Europe n’est pas une question de plans, mais d’expression. Elle a seulement besoin d’être reconnue, et la perpétuation de la pensée économique du 19ème siècle est ici entièrement impuissante. Ni le commerce et la banque, ni l’importation et l’exportation, mais seul l’Héroïsme peut libérer cette âme intégrée de l’Europe qui se trouve sous les combines financières des retardateurs, l’étatisme étroit des politiciens et les armées d’occupation des forces extra-européennes.
L’intégration impérative de l’Europe prendra la forme de l’unité d’un Peuple, d’une Race, d’une Nation, d’un Etat, d’une Volonté – et aussi, naturellement – d’une économie. L’unité spirituelle de l’Europe est là, sa libération permettra automatiquement l’épanouissement complet des autres phases de l’unité organique, qui viennent toutes du spirituel. »
(Imperium, 1948 ; Prologue)

« Autour de l’an mille la Culture Européenne était née, et dès sa naissance montra qu’elle était différente des autres par l’extraordinaire intensité de son expression, par sa poussée puissante dans le domaine spirituel tout comme le domaine physique. Son paysage originel était d’une étendue bien plus grande que celle de ses prédécesseurs, et à partir de cette base, au milieu de sa vie, elle entra dans un Age de Découverte, où elle trouva pour elle-même les frontières du globe terrestre, et transforma le monde en objet de sa politique. » (Imperium ; Perspective)



« La plus grande opposition parmi toutes n’a pas encore été nommée, le conflit qui englobera tous les autres. C’est la bataille de l’Idée de l’Unité de l’Occident contre le nationalisme du 19ème siècle. Ici s’opposent les idées d’Empire et d’étatisme étroit, la pensée des grands
espaces et le provincialisme politique. Ici se trouvent opposés le misérable rassemblement
des patriotes d’hier et les Gardiens de l’Avenir. Les nationalistes d’hier ne sont que les marionnettes des forces extra-européennes qui dominent l’Europe en la divisant. Pour les ennemis de l’Europe, il ne doit y avoir aucun rapprochement, aucune compréhension, aucune union des vieilles unités de l’Europe en une nouvelle unité, capable de mener la politique du 20ème siècle. » (Imperium ; L’Impératif de notre Age)



« L’Age de la Politique Absolue ne tolérera pas l’étatisme-étroit. Le monde entier est l’enjeu de ce gigantesque âge politique, et manifestement les petites unités, comme les divers anciens Etats de l’Europe, avec quelques dizaines de milliers de kilomètres carrés, avec quelques dizaines de millions d’habitants, ne pourront pas engager un combat politique dans un monde rempli d’une population de deux milliards d’êtres humains. La plus petite unité possible qui pourrait seulement commencer à participer à ce combat mondial devrait avoir une étendue de la taille de l’Europe et de la Russie d’Europe. Toute combat préliminaire à cela est local. »
(Imperium ; Internationale)



« [l’Imperium de l’Europe] est promis, non par la simple résolution humaine, mais par un
plus haut Destin, qui s’occupe peu de savoir si ce sera en 1950, 2000 ou 2050. Ce destin ne
se lasse pas, il ne peut pas non plus être brisé, et son manteau de force descend sur ceux qui
le servent. » (Imperium ; section finale)

« Dans toute l’Europe s’éveille aujourd’hui une grande Idée impersonnelle, l’Idée de l’Imperium de l’Europe, l’union permanente et parfaite des peuples et des nations de
l’Europe. Cette idée incarne tout le contenu de l’avenir, car si cette Idée n’est pas réalisée,
il n’y aura pas d’avenir européen. » (The Proclamation of London, 1949)

« Depuis le début, la culture occidentale a été une unité spirituelle. Cette base, réalité formatrice universelle, est totalement contraire à cette vision superficielle et ignorante de
ceux qui prétendent que l’unité de l’Occident est une idée nouvelle, un concept technique
qui ne peut être réalisé que sur une base limitée et conditionnelle. »
(The Proclamation of London)

« La première expression politique de l’Europe fut les Croisades, dans lesquelles l’Europe fut une unité de puissance, agissant contre le monde extérieur dans une affirmation unitaire de son âme qui venait de naître. (…) ensuite, à partir du milieu du 13ème siècle, commença la révolte des grands barons et évêques contre le pouvoir absolu de l’Empereur et du Pape. Ce fut un pas de plus, s’éloignant de l’unité culturelle première, mais il n’affecta en aucun cas la grande idée essentielle de l’unité de l’Occident vis-à-vis des forces extérieures à la Culture. » (The Proclamation of London)

« En 1900 les affaires des 9/10èmes de la surface de la Terre étaient dirigées directement depuis les capitales européennes. C’était l’Empire mondial de l’Europe. Cet empire était la base de la puissance, de la sécurité, de la prospérité, oui, de l’existence même des peuples d’Europe. En réalité cet empire était simplement et uniquement européen, et son organisation superficielle en une collection d’empires – français, anglais, allemand – était seulement apparente. Mais la tension interne créée par l’étatisme mesquin générait une tendance centrifuge à l’intérieur de l’Empire européen, et les forces extra-européennes exploitaient cette tendance. En particulier, la révolte se répandait parmi les races de couleur. La seule manière pour que le grand Empire mondial puisse maintenir sa puissance mondiale était de réaliser une plus forte intégration pour pouvoir maintenir sa maîtrise et inverser la dispersion de la puissance. » (The Proclamation of London)

« Anglais, allemand, français, italien, espagnol : ce sont maintenant de simples noms géographiques et de simples variations linguistiques. Comme tous les autres riches produits de notre grande Culture, ils continueront [à exister] mais ils ne seront plus des termes politiques. Les cultures locales en Europe pourront être aussi diversifiées qu’elles le souhaitent, et elles jouiront d’une parfaite autonomie dans l’Empire européen, à présent que l’oppression du nationalisme vertical est mort. Quiconque cherche à perpétuer l’étatisme étroit ou le nationalisme à l’ancienne mode est un ennemi interne de l’Europe. Il joue le jeu des forces extra-européennes, il divise l’Europe et commet une trahison. La trahison aujourd’hui
n’a plus qu’une seule signification pour l’Europe : cela signifie servir des forces autres qu’européennes. Il n’existe plus qu’une seule trahison aujourd’hui : la trahison envers l’Europe. Les nations sont mortes, car l’Europe est née. »
(The Proclamation of London)

« Dans ce grand combat pour la Libération de l’Europe, tous les Européens ayant de la race, de l’honneur et de la fierté sont des nôtres, quelle que soient leurs origines. Les seuls Européens exclus de nos rangs sont les traîtres à la Culture, la maladie de notre époque. (…)
Dans la mission de Libération de l’Europe, la date exacte de la réussite finale est secondaire pour nous, précisément parce que nous savons que notre victoire est déjà déterminée. (…)
Un millénaire d’histoire européenne, de joie et de sacrifice, d’héroïsme et de noblesse, nous appellent à cette tâche. Au sang qui a coulé sur le sol sacré de l’Europe nous ajouterons le sang de nos ennemis. Nous continuerons jusqu’à ce que l’Europe soit libérée de ses ennemis, et que la bannière européenne flotte sur son propre sol, de Galway à Memel et du Cap Nord à Gibraltar. Europe réveille-toi ! » (The Proclamation of London)

« Sans amis et seule, l’Europe doit compter sur ses propres ressources pour son propre salut. Mais ces ressources sont plus puissantes que toutes les quantités de matière et d’unités biologiques dont l’ennemi dispose. En plus de son intouchable supériorité de volonté, d’instinct et d’intelligence, l’Europe possède en elle ce que l’ennemi ne peut même pas comprendre, le Destin invincible de la Civilisation Occidentale. Les produits arrogants de
la chaîne de montage humaine de l’Amérique qui se font aujourd’hui appeler le Haut Commandement Allié n’ont aucun passé, ils ne possèdent aucun Impératif Intérieur unificateur, aucune Idée, ils ne représentent aucune Nation et aucun Etat, ils n’ont aucun avenir. » (Frontfighter, avril 1952)

« Nous répétons notre message à l’Europe : aucun Européen ne doit jamais combattre, sauf
pour l’Europe souveraine ; aucun Européen ne doit jamais combattre un ennemi de l’Europe au nom d’un autre ennemi. L’Europe a un but : réaliser son Destin. Cela signifie reconquérir sa souveraineté, réaffirmer sa mission, établir son Imperium, donner au monde une ère d’ordre et de paix européenne. Pour la réalisation de ce puissant et irrésistible Destin, tous les événements accessoires sont un simple matériel à utiliser. »
(What is behind the hanging of the eleven Jews in Prague ?, décembre 1952)

« Sans l’Amérique … la Seconde Guerre Mondiale n’aurait pas pris la forme qu’elle a pris. Ou même si elle l’avait prise, sans l’Amérique l’Europe-Prusse [sic] aurait encore gagné, et nous serions maintenant en train de vivre dans la première forme rudimentaire et provisoire de l’Imperium. Chacun connaîtrait sa place, sa tâche, sa mission. L’Europe serait une ruche d’activité créatrice … Seule l’Amérique a empêché cela. »
(Pensées, 1950-1953)

« Quel nom ce puissant Imperium portera dans l’Histoire, quelle langue son peuple parlera, où sa capitale se trouvera, ce sont des questions secondaires pour nous au milieu du 20ème siècle, et aucun homme vivant aujourd’hui n’en décidera. Tout ce qui importe maintenant est que si l’Europe ne se constitue pas en une entité nationale-politique indivisible à l’aide de son Ethique constructive du Socialisme Autoritaire, l’Europe de 2050 sera essentiellement la même que celle de 1950, à savoir … un assemblage bizarre d’Etats d’opérette ; un réservoir de matériel humain à la disposition de Washington et de Moscou ; une source d’emprunts pour les financiers de New York ... Devant la situation terrifiante de l’Europe entre les Seconde et Troisième Guerres Mondiales, les vieilles différences entre les vestiges des vieilles Nations-Idées s’effacent. (…) Aujourd’hui l’Européen le plus élevé … est entré, spirituellement et matériellement, dans l’Age de la Politique Absolue, dans lequel la lutte est planétaire et son motif culturel. Cela signifie que ce ne sont pas les petits Etats et nations du 19ème siècle qui pourront y participer, mais seulement l’Imperium-Nation-Etat-Culture. »
(The Enemy of Europe, 1953)

« Une occupation russe [de l’Europe] (…) au lieu de la russification de l’Europe, comme Dostoïevski et Aksakov en rêvaient, entraînerait l’européanisation de la Russie une fois de plus, et cette fois à un degré bien plus grand. (…) Une tentative par la Russie d’intégrer pacifiquement l’Europe dans son accumulation de puissance entraînerait finalement la naissance d’une nouvelle Symbiose : l’Europe-Russie. Sa forme finale serait celle d’un Imperium européen. » (The Enemy of Europe)

« C’est l’Age de la Politique Absolue, et sa signification est l’accomplissement du Destin de la Civilisation Occidentale : la formation de l’Imperium européen et la réalisation de sa Mission Mondiale. (…) La seule, la grande, la qualité suprême qui est absolument nécessaire pour une telle tâche est la conscience d’une Mission. »
(The Enemy of Europe)

« La base de la politique de l’Europe est la foi en l’Avenir mais en aucune circonstance la crainte [de l’Avenir]. Si nous suivons maintenant le chemin que nos instincts, notre intelligence, et notre Impératif Intérieur ont prescrit, tout ce qui nous arrivera sera bon. Pour nous il n’y a qu’un seul crime, un seul méfait, et une seule erreur : c’est être infidèles à nous-mêmes et suivre des leaders étrangers et soutenir des idéaux étrangers. L’Europe reconnaît aussi son Ennemi Intérieur : quiconque poursuit une politique autre que celle d’une Europe souveraine … est un Ennemi Intérieur. Les étatistes bornés et les petits-nationalistes tombent au niveau des espions et des agents de l’étranger. La loyauté envers l’Europe exclut tout autre loyauté politique. Aucun Européen ne doit plus aucune allégeance au petit Etat de sa naissance, car tous ces minuscules et antiques Etats sont maintenant de simples instruments anti-européens dans les mains de notre Ennemi, le régime de Washington. »
(The Enemy of Europe)

« L’Europe est à la hauteur de sa tâche historique. Aux ‘idéaux’ anti--spirituels, anti--héroïques de l’Amérique--Juiverie, l’Europe oppose ses idées métaphysiques, sa foi en son Destin, ses principes éthiques, son héroïsme. Sans crainte, l’Europe se rassemble pour la bataille, sachant qu’elle possède l’arme la plus puissante jamais forgée par l’Histoire : le Destin supra-personnel de l’organisme européen. Notre Mission européenne est de créer l’Imperium-Nation-Etat-Culture de l’Occident, et ainsi nous accomplirons de telles actions, accomplirons de tels travaux, et transformerons tellement notre monde que notre postérité lointaine, en voyant les vestiges de nos édifices et de nos remparts, dira à ses petits-enfants qu’une tribu de dieux vivait jadis sur le sol de l’Europe. » (The Enemy of Europe)

 
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