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:::::::: histoire :: états-unis ::

Le KKK des années 20, un fascisme de gauche à l'américaine

04/06/02 4.21 t.u.
John Zerzan

Hiram Evans, un des dirigeants du Klan, admit en 1923, dans un des rares entretien à la presse qu’il accorda, qu’il « il a un sentiment qui se répand largement parmi les membres du Klan que les actions du gouvernement fédéral des dernières années ont montré une faiblesse indiquant la nécessité d’une réforme fondamentale » (34). En 1923, une lettre de lecteur publiée par The New Republic précisait ce besoin de changements profonds. Ecrite par un opposant au Klan, elle portait le titre « Pourquoi le Klan ? » et indiquait : « Premièrement, dans toutes les classes il y a un scepticisme grandissant au sujet de la démocratie, spécialement dans sa version américaine. De nombreux Américains ne croient plus à la justice des tribunaux, ils estiment qu’un pauvre a peu de chances face à un riche, que de nombreux juges achètent leur charge ou y sont placés par des lobbies. La jeune génération sort des écoles prête à jouer son rôle de citoyen, mais avec la conviction que l’on ne peut rien contre le système et que celui-ci est également corrompu. Il en est de même dans les usines où les travailleurs constatent, comme les mineurs en Virginie Occidentale, que l’Etat est du côté des patrons » (35).

Dans les livres publiés sur le Klan, la tendance prévaut de ne pas traiter de sa base sociale ou de la définir comme petite-bourgeoise. Cela permet à John Mecklin dont le Ku Klux Klan : A Study of the American Mind (1924) est considéré comme un classique, d’écrire que « Le klaniste de base est plus en sympathie avec le capital qu’avec les travailleurs » (36). En fait cela revient à se baser sur l’étude des dirigeants et non pas de la base militante. William Simmons, D.C. Stephenson et Hiram Evans qui dirigèrent le KKK dans les années vingt étaient un pasteur, un marchand de charbon et un dentiste, mais les simples membres étaient loin d’être aussi « petits bourgeois ».

Kenneth Jakson admet partiellement l’erreur en définissant le Klan comme un « mouvement de la strate inférieure de la petite bourgeoisie » (37) une affirmation vague qu’il corrige rapidement en écrivant « Le principal soutien du Klan venait des ouvriers non-syndiqués des grandes entreprises et des grandes usines » (38).

Pour revenir sur le sujet des attitudes socio-politiques des membres du Klan, des preuves évidentes confirment ma thèse d’un état d’esprit radical. Au printemps 1924, le magazine The Outlook organisa un sondage sur les préférences politiques de ses lecteurs. 1.139 se déclarèrent en faveur du KKK, parmi ceux-ci 490 étaient d’origine républicaine, 97 démocrate et 552 indépendante. 243 des sondés ayant répondu en faveur du Klan étaient des femmes et parmi les 700 de ceux-ci qui avaient indiqué leur profession, 290 étaient des ouvriers spécialisés et 115 des manoeuvres, les autres étaient des employés des chemins de fer, des paysans et des commerçants. Et ces sondés prenaient largement parti - dans des pourcentages allant de 80 à 90 % - pour des mesures radicales comme la nationalisation des transports, des aides de l’Etat aux agriculteurs, un soutient du prix du blé par l’Etat, des droits égaux pour les femmes, la fin du travail des enfants, une loi anti-lynchage, la création d’un bureau fédéral d’aide aux chômeurs, des aides à l’éducation, la nationalisation des mines, etc.

The Outlook, de toute évidence pas satisfait des résultats de son sondage, caractérisa les membres du Klan comme des individus « voulant aller de l’avant, adeptes du radicalisme et du progressisme ». Le Klan déclina rapidement dans les années qui suivirent le sondage et cela donna raison à l’éditeur de The Outlook qui précisait que ce sondage était le seul réalisé qui donnait une idée de l’opinion réelle des membres du KKK (42).

Cela permet de comprendre, par exemple, comment il fut possible pour le Klan et le Parti Socialiste de former une alliance électorale en 1924 à Milwaukee pour faire élire John Kleist, un socialiste et un klansman à la Cour Suprême du Wisconsin (43). Robert O. Nesbitt perçoit, dans le Wisconsin « une tendance des socialistes d’origine germanique, dont les pires opposants étaient le clergé catholique, à rejoindre le Klan » (44). Le populiste Walter Pierce fut élu gouverneur de l’Oregon en 1922, par des agriculteurs protestataires soutenus par le Klan et le Parti Socialiste. Les candidats du Klan promettaient de réduire les impôts de moitié, de réduire le coût des communications téléphoniques et d’aider les agriculteurs en détresse (45). Une étude récente sur le Klan de LaGrange en Orégon montre qu’il « joua un rôle important dans le soutien aux grévistes » durant la grève nationale du personnel des chemins de fer en 1922 (46).

En fait, malgré l’idée que l’on a actuellement d’un KKK anti-travailleurs, le Klan n’était pas infréquentable pour les militants ouvriers. Un article d’août 1923 du World’s Work décrit l’importante sympathie des travailleurs du Kansas pour le Klan durant la grève nationale du personnel des chemins de fer en 1922 : « Ils se précipitent en grand nombre dans les rangs du Klan » (47).

Charles Alexander qui a écrit le réputé The Ku Klux Klan in the Southwest, bien qu’il souscrive à la thèse du KKK comme structure anti-ouvrière confesse son incapacité à apporter des éléments en faveur de celle-ci et il admet qu’il n’a découvert que deux cas d’affrontements entre le Klan et des syndicalistes (48). Ecrivant sur l’Oklahoma, Carter Blue Clark admet que « les violences contre les Industrial Workers of the World ou les groupes de radicaux urbains ou ruraux étaient rares » (49) et si il recense 68 incidents violents dans lesquels le Klan est partie prenante, seulement deux opposent le KKK à des syndicalistes ou à des progressistes.

L’étude de Goldberg sur le Klan dans le Colorado montre que « malgré que dans les grèves des mineurs de 1921, 1922 et 1927, le rôle des mineurs d’origine étrangère fut important, jamais le Klan n’invoqua le péril rouge ». Durant la grève dirigée par les Industrial Workers of the World en 1927, le Klan de Canon City forma même une alliance avec l’IWW contre leur ennemi commun, l’élite dirigeante (51).

Virgina Durr, qui fut une des dirigeante du Progressive Party d’Henry Wallace en 1948 se souvenait du Klan des années vingt dans la région de Birmingham : « Les syndicats étaient anéantis ... Ainsi le Ku Klux Klan fut constitué alors comme une sorte de syndicat clandestin. Cela peut paraître impossible à ceux qui ne l’ont pas vécu, il vont dire - Le Klan était contre les syndicats. Eh bien non, c’est faux, il les soutenait » (52).

Gerald Dunne a découvert que « 90 % des syndiqués de Birmingham étaient par ailleurs membres du KKK »(53) et que le Klan dans l’Etat s’attaquait violemment à l’Alabama Power Company et à l’influence des banques tout en faisant campagne pour un contrôle par les citoyens des projets de l’Etat et pour l’assurance médicale gratuite (54).

Dans les années vingt, la direction de l’United Mine Workers, corrompue et inerte, était présidée par l’autocratique John L. Lewis. Les syndiqués membres du Klan - bien que la double appartenance fut interdite par le syndicat en 1921 - formèrent une coalition avec les éléments de gauche au congrès de 1924 afin de lutter pour la démocratie dans le syndicat : « Ainsi les radicaux, avec l’aide des membres de l’Ordre à la cagoule, tentèrent d’enlever à Lewis le pouvoir de nommer les responsables locaux » (55). Bien que cette tentative échoua, « ses partisans dirigés par Alexander Howat et soutenus par les membres du Ku Klux Klan qui exerçaient un efficace lobbying sur la convention, réussirent à mettre lors d’un premier vote sur cette question Lewis en minorité » (56). Bien que les dirigeants des syndicats leurs aient interdit l’adhésion à ceux-ci de nombreuses sources montrent que de nombreux syndiqués étaient aussi membres du Klan. McDonald et Lynch par exemple estiment que en 1924, 80 % des adhérents du Dictrict 11 de l’UNM (Indiana) étaient aussi au KKK. Une étude des votes lors du congrès de 1924 de l’UNM va dans ce sens. Les zones où le KKK était puissant comme l’Indiana, l’Illinois et la Pennsylvanie furent ceux qui donnèrent le plus de vote opposés à Lewis (58).

Le récit oral de Aaron Barkham, un mineur de Virginie Occidentale, est une illustration parfaite du Klan comme véhicule de la guerre de classe et de la raison de sa dénonciation par les dirigeants de l’UNM. En raison de son importance, il mérite d’être cité en entier :

« Vers 1929, dans le comté de Logan, en Virginie Occidentale, des briseurs de grève vinrent avec des armes a feu et attaquèrent les réunions syndicales. L’UNM s’effondra et n’eut rapidement plus d’existence. Il ne recommença à exister qu’en 1949. Ainsi certains mineurs se liguèrent et formèrent un groupe local du Ku Klux Klan.

Le Ku Klux Klan était le véritable maître de la cité. Il était la loi. Il garda son plein pouvoir jusqu’en 1932. Mon père en fut un des dirigeants jusqu’à son décès. L’entreprise fut obligée de faire appel à l’armée pour tenter, en vain, de briser le KKK. Le syndicat et le KKK étaient alors la même chose.

Le super-intendant de la mine eut l’idée de durcir la discipline. Il fut enfermé avec dix autres cadres supérieurs dans un wagon frigorifique. Ils ne furent pas tués, mais ils ne revinrent pas. Une autre fois, les klanistes donnèrent le fouet à un contremaître et le chassèrent du comté. Ils lui donnèrent douze heures pour le quitter avec sa famille.

L’UMW avait un délégué syndical pour la mine, c’était un juriste. Ils l’accusèrent de trahir les intérêts des travailleurs et le couvrirent de poix et de plume.

Le Ku Klux Klan était formé pour défendre ceux qui voulaient vivre décemment, les noirs comme les blancs. La moitié du personnel de la mine était de race noire. Les noirs exerçaient les mêmes responsabilités que les blancs, ils recevaient la même paie. Le pasteur de notre communauté aussi était membre du Klan. Le Klan était la seule protection que les travailleurs avaient (59) ».

Pourquoi est-ce que les rares études dont on dispose sur le Klan donnent-elles une vision si différentes de celui-ci ? Principalement parce qu’elles ont refusé de l’étudier à la base et de le considérer comme un phénomène historique. Bien sur, on ne peux pas écrire que le Klan des années vingt était exempt de bigoterie ou d’injustice. Il y a de la réalité dans la description du Klan comme un moment de populisme aigri, de désillusions fermentées. Mais il est aussi exact que quand de nombreux individus du Sud et du Nord rejoignirent le KKK, ils ne le firent pas par sauvagerie raciste.

Le retour à une relative prospérité et des dissensions internes entraînèrent le déclin du KKK après 1925. Donald Crownover dans son étude sur le Klan dans le comté de Lancaster en Pennsylvanie montre les efforts vains pour créer des structures qui s’opposent à la prévarication régnant à la direction de l’Empire Invisible et qui entraîna son effacement et sa réduction à une structure politique parodique et caricaturale (60).

John Zerzan
traduit par Albert Jacquemin.

Notes :

1 - Stanley Frost, The Challenge of the Klan (New York, 1969), p. 1.
2 - Entre cinq et six millions est probablement l’estimation la meilleure. Morrison et Commager parlent de six millions dans The Growth of the American Republic (New York, 1950), vol. II, p. 556. Jonathan Daniels pense qu’il y avait 100.000 adhérents au Klan en 1921 et 5.000.000 en 1924, in The Time Between the Wars (Garden City, New York, 1966), p. 108.
3 - Emerson Loucks, The Ku Klux Klan in Pennsylvania : A Study of Nativism (New York, 1936), pp. vi, 1, 198.
4 - Kenneth Jackson, The Ku Klux Klan in the City, 1915-1930 (New York, 1967), p. xi.
5 - Carl Degler, A Century of the Klans : A Review Article, Journal of Southern History (November 1965), pp. 442-443.
6 - Jackson, op. Cit., p. 237.
7 - Ibid., p. 239.
8 - Robert Moats Miller, The Ku Klux Klan, in The Twenties : Change and Continuity, John Braeman, Robert H. Bremner et David brody, ed. (Columbus, 1968), p. 218.
9 - Robert L. Duffus, How the Ku Klux Klan Sells Hate, World’s Week (June, 1923), p. 179.
10 - Kathleen M. Blee, Women of the Klan (Berkeley, 1991), p. 169.
11 - Degler, op. cit., p. 437.
12 - William Simmons, dirigeant du Klan en 1921, témoigna, sans être contredit, que les émeutes raciales du lendemain de la guerre à Washington, East St Louis et Chicago eurent lieu avant qu’il n’y ait un seul membre du Klan dans ces villes. Voir Hearings Before the Committee on Rules : House of Representatives, Sixty-Seventh Congress (Washington, 1921), p. 75.
13 - Daniel Snowman, USA : the Twenties to Viet Nam (London, 1968), p. 37.
14 - Preston W. Slosson, The Great Crusade and After (New York, 1930), p. 258.
15 - Voir Literary Digest : Quaint Customs and Methods of the KKK (August 5, 1922); A Defense of the Ku Klux Klan (January 20, 1923), spécialement les pages 18-19; The Klan as the Victim of Mob Violence (September 8, 1923), p. 12; The Nation : Even the Klan has Rights (December 13, 1922), p. 654.
16 - Voir de Garin Burbank, Agrarian Radicals and their Opponents : Political Conflicts in Southern Oklahoma, 1910-1924, in Journal of American History (June 1971).
17 - Voir de Paul M. Angle, Bloody Williamson (New York, 1952), spécialement les pages 4, 21, 28-29, 137-138.
18 - Voir d’Irving Bernstein, The Lean Years : A History of the American Worker, 1920-1933 (Baltimore, 1966), pp. 1-43.
19 - Jackson, op. cit., p. 239. Akron arrivait en huitième position dans les villes des USA pour le nombre d’adhérents du KKK.
20 - Voir de Thomas R. Brooks, Toil and Trouble (New York, 1971), p. 368 et de Jerold S. Auerbach, Labor and Liberty : The LaFolette Committee and the New Deal (Indianapolis, 1966), p. 38.
21 - Irving Howe et B.J. Widick, The UAW and Walter Reuther (New York, 1949), p. 9.
22 - John Higham, Strangers in the Land (New York, 1968), pp. 289-290.
23 - Donald A. Crownover, The Ku Klux Klan in Lancaster County, 1923-1924, Journal of the Lancaster County Historical Society (1964, n° 2), p. 64.
24 - Higham, op. cit., p. 290.
25 - Sherwood Anderson, Puzzled America (New York, 1935), p. 114.
26 - Neil Herring, militant progressiste des années vingt, lettre à l’auteur, March 25, 1975.
27 - Miller, op. cit., p. 224.
28 - Frost, op. cit., p. 270.
29 - Arthur M. Schlesinger, Jr., The Politics of Upheaval (Boston, 1960), p. 45.
30 - Stanley Frost, Night-Riding Reformers, The Outlook (November 14, 1923); Behind the White Hoods : the Regeneration of Oklahoma, The Outlook (November 21, 1923).
31 - Robert K. Goldberg, Hooded Empire : The Ku Klux Klan in Colorado (Urbana, 1981), p. 23.
32 - Margaret Sanger, An Autobiography (New York, 1938), pp. 366-367.
33 - Frost, op. cit., p. 86.
34 - Idem.
35 - Marry H. Herring, The Why of the Klan, The New Republic (February 23, 1923), p. 289.
36 - John Moffat Mecklin, The Ku Klux Klan : A Study of the American Mind (New York, 1924), p. 98.
37 - Jackson, op. cit., p. 240.
38 - Ibid., p. 241.
39 - Pink Ballots for the Ku Klux Klan, The Outlook (June 25, 1924), pp. 306-307.
40 - Ibid., p. 306-307.
41 - Ibid., p. 306.
42 - Ibid., p. 308.
43 - Jackson, op. cit., p. 162.
44 - Robert O. Nesbitt, Wisconsin : A History (Madison, 1973), p. 467.
45 - Georges S. Turnbull, An Oregon Crusader (Portland, 1955), p. 150. Promises and Lies, Capital Journal (Salem, October 31, 1922).
46 - David H. Horowitz, The Ku Klux Klan in LaGrange, Oregon, in The Invisible Empire in the West, ed. Shawn Lay (Urbana, 1992), p. 195.
47 - Robert L. Duffus, The Ku Klux Klan in the Middle West, World’s Work (August, 1923), p. 365.
48 - Charles Alexander, The Ku Klux Klan in the Southwest (Louisville, 1965), p. 25.
49 - Carter Blue Clark, A History of the Ku Klux Klan in Oklahoma. Ph.D. Dissertation (University of Oklahoma, 1976), p. 115.
50 - Ibid., p. 147.
51 - Goldberg, op. cit., pp. 122, 146.
52 - Virginia Durr, Entretien avec Susan Trasher et Jacques Hall, 13-15 mai 1975, University of North Carolina Oral History Project.
53 - Gerald T. Dunne, Hogo Black and the Judicial Revolution (New York, 1977), p. 114.
54 - Ibid., pp. 116, 118, 121.
55 - Cecil Carnes, John L. Lewis (New York, 1936), p. 116.
56 - Ibid., p. 114.
57 - David J. McDonald et Edward A. Lynch, Coal and Unionism (Silver Spring, Md, 1939), p. 161.
58 - United Mine Workers of America, Proceedings of the Twenty-Ninth Consecutive and Sixth Buennal Convention (Indianapolis, 1924), p. 686.
59 - Studs Terkel, Hard Times (New York, 1970), pp. 229-230.
60 - Crownover, op. cit., pp. 69-70.

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