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Radio Havana Cuba :

11/02/03 6.07 t.u.

Collin Powell, le Secrétaire d'État de l'administration Bush a la réputation
d'être un bon orateur et il doit l'être car, avant de faire partie de
l'équipe du Président, il prenait jusqu'à 50 000 dollars pour donner une
conférence, mais il a démontré hier à l'ONU que, avec sa longue habitude de
vivre parmi des loups, il a surtout appris à hurler et à grogner.

C'est en effet un spectacle déplorable que Powell a réussi à monter devant
les membres du Conseil de Sécurité auxquels il a présenté le scénario
typique d'un mauvais film d'Hollywood, c'est-à-dire, réitératif, creux et
sans nouveauté: seulement un étalage d'effets spéciaux et de technologie qui
n'a convaincu personne.

La seule chose qu'on peut tirer de cette session du Conseil, qui aurait
parfaitement pu être évitée ne serait-ce que par respect envers le bon goût
ou, pourquoi pas, pour des raisons d'économie par ces temps de crise
économique généralisée, est que les États-Unis sont bel et bien disposés à
déclencher une guerre contre l'Irak. Ils le feront coûte que coûte et que
cela plaise ou déplaise aux uns ou aux autres, avec l'appui de seulement
quelques uns de leurs alliés, la Grande Bretagne et l'Espagne en
l'occurrence et d'un choeur de troisième catégorie.

Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, Monsieur Powell avait
préparé d'avance le terrain de son fiasco oratoire car il avait signalé,
avant la réunion du Conseil de Sécurité, qu'il n'allait présenter aucune
preuve irréfutable de la culpabilité de l'Irak. Autrement dit, Powell allait
aux Nations Unies pour, tout simplement, remplir une formalité car son
patron Bush le voulait.

L'intervention de Powell a donné lieu à un véritable torrent de gros titres
négatifs dans la presse internationale qui, aujourd'hui, se fait largement
l'écho de la mauvaise prestation du représentant de la Maison Blanche. Le
quotidien argentin " El Clarin " signale " Powell n'a pas obtenu l'appui de
l'ONU à la guerre ". Le quotidien colombien " El Tiempo " titre pour sa part
" Powell n'a pas impressionné les pays clés " et " La Jornada ", du Mexique
relève " Powell n'a pas été convainquant ".

Il se peut que la mission confiée à l'ex chef de l'État Major Conjoint de
l'Armée des États-Unis ait tout simplement consisté à ne convaincre
personne, et qu'il soit allé aux Nations Unies, comme l'a affirmé Scott
Ritter, ex inspecteur d'armes en Irak et ex marine nord-américain, pour,
tout simplement, semer la confusion. Si tel était son but, il s'en est bien
mal tiré.

Cela a été le cas quand il a prétendu que l'Irak avait un lien avec la
ricine, une puissante substance toxique découverte à Londres récemment et
qui inquiète grandement les autorités britanniques. Le " Guardian " signale
que ces dernières n'y avaient jamais pensé car il n'y a aucun indice
conduisant à cela.

Le Président du gouvernement espagnol, José Maria Aznar ne s'est pas mieux
tiré d'affaire lors de son intervention hier aux Cortes pour expliquer les
raisons de son appui à Washington en ce qui concerne la guerre contre
l'Irak. Il s'est heurté au rejet unanime des partis d'opposition devant
lesquels il a dit des incongruités. Des manifestants rassemblés devant le
siège du parlement condamnaient, au même moment, sa politique. Aznar a dû se
retirer sans donner le droit de réponse aux parlementaires, peut-être
pour ne pas avoir à entendre ce qu'il sait parfaitement bien : que le peuple
espagnol s'oppose à une aventure militaire contre Bagdad.

Cela ne veut pas dire pour autant que le danger de guerre ait diminué pour
le peuple irakien, au contraire, il a augmenté. Mais tous ceux qui, comme
nous, dans le monde élevons nos voix pour essayer d'empêcher ce crime
annoncé, nous avons maintenant, grâce à Monsieur Powell et ses scénaristes,
de nouveaux arguments pour condamner une guerre qui a pour but le contrôle
du pétrole et du monde. Il y a donc tout lieu d'évoquer un proverbe cubain
qui dit : on attrape plus rapidement un menteur qu'un boiteux.

 
lgne
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