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politique
suite

Affaire de Saint-Denis : les mensonges des médias

01/03/04 18.46 t.u.
François Ryssen

On jugera cette semaine les auteurs de "l'attentat" contre le père Berger. En septembre 2003 voxnr avait publié ce texte qui reste d'actualité.

Puisque les médias nous ont ressorti l’affaire Brunerie en même temps que l’affaire Scheckler, on peut logiquement s’attendre à ce qu’ils reparlent prochainement de l’affaire de Saint-Denis, histoire de faire monter la mayonnaise.

On sait depuis longtemps que lorsqu’il s’agit de l’ " extrême-droite ", la presse subventionnée n’hésite pas à user du mensonge et de la calomnie pour nous traîner dans la boue. Une information vient de nous parvenir : elle est un peu défraîchie, mais elle illustre merveilleusement bien de quoi sont capables les journalistes appointés du Système pour nous salir. Et ce sont ces gens-là, ces " sans-honneurs ", ces courtisans à talons jaunes, ces repus de la démocratie, gros et gras, le teint jaunâtre et l’œil torve, qui prétendent à longueur de colonnes nous donner des leçons de morale et de savoir vivre !

Faisons donc un petit retour sur l’affaire de l’entartage du curé Berger du 15 septembre 2002. Ce brave militant humaniste, curé de Saint-Denis, s’était permis de mettre la basilique royale à la disposition de centaines d’immigrés clandestins, entrés frauduleusement sur notre territoire pour profiter de notre système social. Outre le fait qu’il enfreignait la loi, le brave camarade curé n’avait pas hésité à transformer ce haut lieu de l’histoire de France en vulgaire centre d’hébergement pour les sans-tickets de tous les horizons.

On imagine bien ce qui se serait passé si des Tamouls avaient occupé une synagogue quelconque à Jerusalem, ou si une minorité avait eu l’extrême affront d’occuper une mosquée dans un pays musulman : les braillards revendicateurs se seraient fait immédiatement et consciencieusement écharpés et découpés en quartiers de viande. Il n’en serait resté que des morceaux épars et sanguinolents que la foule surexcitée aurait traînés dans les rues avec des cris de vengeance joyeuse.

Mais nous sommes en France, pays de mœurs plus policés, mais aussi pays où l’esprit démocratique étouffe et réprime toute conscience ethnique et patriotique au nom d’un universalisme débilitant. " Débilitant " : c’est bien le mot qui convient, car il semble que les Français ne réagissent plus aujourd’hui à des affronts qui auraient soulevé immédiatement la population il y a encore quelques décennies. Après des années de propagande humanitaire, raciste, castratrice et culpabilisante (du type : " s’ils crèvent de faim, c’est de votre faute "), une bonne partie des Français de souche a perdu les réflexes patriotiques et guerriers qui les caractérisaient dans les siècles passés.

La réaction à l’affront suprême qu’ils ont subi avec l’occupation d’un des lieux les plus sacrés de leur histoire a donc somme toute été mesurée. Sachant que le gouvernement de droite en place était des plus virulents contre tout ce qui pouvait représenter le nationalisme français, un groupe de joyeux drilles avait finalement décidé de n’agir qu’avec la plus extrême douceur envers ce trublion médiatique, curé de Saint-Denis à ses heures et grand collabo de l’invasion devant l’éternel. Un entartage en bonne et due forme juste avant la messe du dimanche, suivi d’une très belle photo largement diffusée sur internet ferait l’affaire pour le ridiculiser un peu et venger noter honneur national. Là ! La réaction était on ne peut plus légitime, et ceux qui osent dire le contraire font preuve, consciemment ou non, du masochisme ethnique le plus dégradant, le plus sale, le plus vil, qui s’apparente clairement à de la haute trahison et qui vaudrait la décapitation à n’importe quel touareg, hutu, ou indien de la forêt amazonienne.

Scoop : Didier Daeninckx vit sous anti-dépresseurs depuis plusieurs années.

Selon notre source (très au fait des circonstances du… drame !), le brave curé a reconnu dans ses procès verbaux n’avoir subi aucune violence ; n’avoir ressenti aucune douleur : Non, il n’a pas été aspergé de gaz lacrymogène ; non, il n’y a eu aucun contact physique entre lui et ses terribles agresseurs ; non, il n’a pas été ni frappé ni blessé ; non, il ne lui a pas paru que ses assaillants auraient pu devenir violents. Tout cela est assez clair et sera révélé au procès.

Voilà qui est honnête. Le père Berger se sera au moins épargné cette ignominie. C’est une preuve de plus qu’il n’y a pas que des salauds à l’extrême-gauche, et qu’on peut fort bien y trouver des gens… non pas sensés (avec un cerveau et tout !), mais au moins vertébrés (avec une moelle épinière, un cervelet et quelques principes de base).

Les journalistes de la presse écrite, en revanche, ne semblent pas trop s’embarrasser de considérations morales, d’honnêteté ou de quelque déontologie professionnelle. Dès lors qu’il s’agit de faire tourner leur petite boutique, de pourchasser la bête avec leurs bâtons et de courir sus au voleur de pommes, tout est permis pour ces villageois d’un genre nouveau.

" Non les braves gens n’aiment pas que – l’on suive une autre route qu’eux ", comme disait Georges Brassens. On peut parier qu’aujourd’hui, le chansonnier ne hurlerait pas avec les loups s’il vivait encore, et à ce sujet, il serait temps pour nos petits gauchistes de réaliser que le conformisme n’est plus ce qu’il était, que le monde a changé depuis 1848, 1936 ou 1968, et que l’esprit frondeur et le vent de liberté aujourd’hui sont à l’ " extrême-droite ".

Ainsi, on a pu lire dans une certaine presse, quelques comptes-rendus assez révélateurs de la tenue de la profession, en ces grandes heures citoyennes de début de siècle :

- Marie-Pierre Bologna, du Parisien, par exemple, n’a pas hésité à nous pondre ce joli petit papier : " Le père Bernard Berger… a été agressé par des militants d’extrême-droite… peu avant l’office dominical. Trois hommes l’ont violemment pris à partie… Deux d’entre eux se sont rués sur lui en lui jetant de l’encre noire et de la mousse à raser à la figure et en l’aspergeant de gaz lacrymogène. Pendant ce temps, leur comparse prenait des photos. " (Le Parisien-93, lundi 16 septembre 2002). Sacrée Marie-Pierre, va ! Tes informations, tu les trouves où ? sur internet ?

- Le même Parisien, dans son édition de Seine Saint-Denis, titrait le 17 septembre : " Le père Berger, porté en triomphe après son agression ", et précisait, sous la plume de Blandine Seigle (ou Siegel, je ne me souviens plus) : " Dans la nef, des énergumènes se sont rués sur lui aux cris de " A bas l’islam ! " Elle a l’imagination féconde, Blandine.

Et c’est encore Le Parisien qui donnait des informations bidons dans son programme pour les Journées du Patrimoine le week end du 20 septembre. Décidément, il semblerait que les journalistes du Parisien soient de vrais professionnels, au moins dans l’antifachisme et le " copier-coller ". Enfin, ne généralisons pas. Il y a peut-être des gens bien dans cette tôle. Faut retirer la croute, c’est tout !

- L’Humanité du mardi 17 septembre titrait : " La violence des paroissiens de l’ordre nouveau. Le curé de la basilique Saint-Denis agressé en pleine messe ", (pendant la communion ?) et Sébastien Homer poursuivait : " Deux militants d’extrême-droite lui ont sauté dessus au cri de " A bas l’islam ! ". Sauté…A pieds joints ?

- Didier Daeninckx, le célèbre trappeur antifasciste, a lui aussi sauté sur l’occasion. Sur son site internet (amnistia.debileprofond.net), le grand Dédé officie comme un prophète, lançant des oukases, frappant d’interdit, sermonnant à tous les coins. On vous cite un peu de sa prose de paranonïaque en phase aiguë, après que les flics eurent découvert une vieille liste de noms et d’adresses d’une dizaine de personnalités (dont les ayants droits de Céline et de Rebatet !) chez un des militants inculpés, dans laquelle apparaissait ses coordonnées :

" La rédaction d’amnistia.debileprofond.net visée par le groupe nazi Unité radicale. Le 15 septembre, lors de la célébration de la messe dominicale, un commando baptisé Unité amicale agressait très violemment le père Berger engagé aux côtés des sans-papiers… Hervé Lalin aurait récolté les informations personnelles sur d’éventuelles prochaines cibles de son commando… Nous prenons ces menaces très au sérieux. " (article publié dans le n° 26 d’Enquêtes interdites).

Afin de rassurer nos lecteurs, précisons qu’à ce jour, Dédé la Praline est toujours vivant. Il a simplement fait poser du verre de bouteilles cassées et du barbelé au-dessus des murs tout autour de sa baraque à Aubervilliers. Notre équipe s’est déplacée pour en savoir un peu plus sur son compte, et nous avons interrogé son voisin Roger, un retraité de la sncf : " Je l’ai bien connu, Dédé. Il a pas toujours été comme ça. Rendez-vous compte qu’il ose même plus sortir pour acheter son pain. Il se fait livrer toutes ses courses par internet. Les nazis ! les nazis ! qu’il dit ! Il est devenu complètement branque ! ". Fais gaffe Dédé, y’en a un juste derrière toi !

Frédéric Chambon et Xavier Ternisien, du journal Le Monde, en reversaient une louche en février 2003 à l’occasion de l’affaire Scheckler, ce militant alterdémocrate qui voulait se faire sauter dans une mosquée avec une bouteille remplie d’un mélange à base d’huile de noix de cajou et d’acétone, que les poulets ont retrouvé sur la table de la salle à manger. Sous le titre " tentative d’assassinat, projet d’attentat, agression : les inquiétants faits d’armes du groupuscule Unité Radicale ", les deux tacherons avaient décidé de taper fort, et sur une pleine page, l’histoire de faire croire à une très grave menace néonazie.

La liste que Hervé Lalin possédait depuis plusieurs années devenait une " liste de cibles potentielles ", tandis que le curé Berger avait naturellement été " aspergé de gaz lacrymogène ". Evidemment, si ces deux guignols avaient simplement parlé de pistolet à eau rempli d’encre et de mousse à raser, l’effet de terreur aurait été moins saisissant.

On nage donc vraiment dans la guignolerie la plus totale. Entre l’affaire Brunerie et son matos de fête foraine, l’affaire Trouchaud-Scheckler qui avait à peine de quoi fissurer sa bouteille, et celle de Saint-Denis, on est bien forcé d’admettre que si danger il y a pour la démocratie, il vient plutôt des salles de rédaction des grands quotidiens où des journalistes malhonnêtes traficotent l’information et se permettent de raconter n’importe quoi en toute impunité. Vous pouvez envoyer une, deux, ou trois lettres recommandées avec votre droit de réponse au journal Le Monde pour rétablir un peu la vérité, on ne vous le publiera pas, et on ne vous répondra pas. Le fait est qu’on s’estime un peu au-dessus des lois, au journal Le Monde quand on s’appelle Smolar, Bologna, Siegel, " Chambon " ou Ternisien ; un peu au-dessus de ce vulgum pecus, de ces Français de souche qu’on s’imagine pouvoir éternellement manipuler à sa guise. Quant au pauvre Daeninckx, sa folie antifachiste ne lui laisse plus aucun repos dorénavant. Même pas le samedi. Il faut toujours qu’il se fasse remarquer.

François Ryssen

 
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