Bruno Gollnisch rétablit les faits
 |
17/10/04 |
 |
6.42 t.u. |
 |
www.frontnational.com |
|
Le compte-rendu de la conférence de presse que Bruno Gollnisch a tenu à Lyon le 11 octobre, « en tant que parlementaire et dirigeant politique local, et en présence de vingt témoins », a comporté « des erreurs et omissions qui en altèrent la portée ». C'est pourquoi le Délégué général du Front national a tenu à préciser qu'il a « critiqué en effet sans détour le principe de la commission d'enquête dont M. Rousso était chargé », mais qu'il ne s'en est « pas "pris" à M. Rousso lui-même, qualifié (par lui) de personnalité estimable ». « Je n'ai mentionné ses origines familiales et son engagement académique » a affirmé Bruno Gollnisch, « que pour souligner que, certains ayant craint qu'il ne soit juge et partie, tel n'avait pas été le cas, puisque son rapport condamnait sévèrement l'action des contempteurs de l'Université lyonnaise et le traitement médiatique dont elle est l'objet ». « Je n'ai pas "émis de doute" sur l'existence des chambres à gaz ni "relativisé l'ampleur de la Shoah" (sic) ». « Répondant aux questions d'un journaliste » a-t-il poursuivi « j'ai dit que je m'en remettais aux spécialistes, dont je demande que les discussions soient libres, et non sous la menace de sanctions pénales. J'ai dit, et je maintiens, que plus un historien ne se contente de suivre intégralement les actes de Nuremberg depuis que l'on sait la vérité sur le massacre de Katyn. J'ai dit, et je maintiens, que la loi d'inspiration communiste dite "loi Gayssot", qui fait planer sur la discussion la menace de sanctions pénales est absurde, perverse, contraire aux principes généraux de notre droit et aux libertés fondamentales. Si des procédures étaient engagées contre moi en raison de propos qui relèvent évidemment de la liberté d'expression, je serais contraint de faire citer comme témoins de nombreux spécialistes français et étrangers de ces questions », a conclu Bruno Gollnisch.
Site : FN / Quotidien
|