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EDIT :: DELETE Du tapage au silence

01/06/03 10.58 t.u.
Roland Gaucher

« Le lynchage de Brigitte Bardot », c’est le titre de Présent (1) pour son passage à la télévision. Titre entièrement justifié. L’homme qui l’interviewait, Fogiel, en fin d’émission s’est comporté en aboyeur hystérique. Toutes aussi démentes ont été les réaction de SOS-Racisme et du MRAP.

Brigitte, entre autres crimes, s’était permise de critiquer le comportement de sans-papiers qui sont aller déféquer à l’intérieur d’une église envahie par eux. Naturellement, réaction nulle de nos chers évêques. Pas de réaction non plus des tendres défenseurs des animaux sur la façon dont les mêmes musulmans abattent les bêtes dans certaines circonstances religieuses.

Imaginez à présent que des sans-papiers soient allés déféqués dans une synagogue. Oh ! ce serait l’horreur !

D’après Marianne (2), France 3 aurait reçu quelques trois mille lettres après l’émission. Lettres, qui, selon cet hebdomadaire révèlent un profond clivage entre ceux qui en veulent à Fogiel et ceux qui estiment qu’il n’a pas été assez virulent.

Voilà qui est intéressant et qui justifierait une vaste enquête de la part des médias.

Je doute qu’elle ait lieu.

Passons à un autre sujet. Il y a quelques semaines est sorti en librairie « Staline et les Juifs », traduction d’un auteur juif vivant en Russie, Arkadi Vaksberg, avec pour sous-titre : « L’antisémitisme russe : une continuité du tsarisme au communisme » (3).

S’agit-il réellement d’une continuité ? Il serait intéressant de connaître sur ce point l’opinion de Soljenitsyne. Mais le premier tome que cet auteur, mondialement connu, a consacré aux rapports entre Juifs et Russes, est le seul à ce jour qui ait été traduit en français. Il s’arrête en 1917, à la veille de la Révolution bolchevik. Il a été pratiquement étouffé en dépit de la réputation de l’auteur sauf par Le Figaro. Le Monde des livres, pour sa part, s’étant contenté d’un compte-rendu assez méprisant.

Je ne puis, évidemment, avoir tout lu, mais l’ouvrage de Vaksberg a connu jusqu’ici le même sort. Pourtant, quelques passages montrent que l’auteur ne partage guère le pont de vue de Soljenitsyne, et il ne serait pas impossible qu’il ait été traduit pour couper l’herbe sous le pied aux deux autres volumes que celui-ci doit faire paraître en France.

Revenons à Vaksberg. L’intérêt de son livre, c’est qu’il cite beaucoup de documents extraits des archives secrètes du régime soviétique.

Sa thèse : dès avant-guerre, un antisémitisme dirigé par Staline se dessine. En automne 1936, on compte encore dans les cadres du parti bolchevik 39 % de juifs. On n’en trouve plus que 28 % à l’automne 1938 et 4 % seulement à l’été 1939.

Le pacte germano-soviétique accentue cette élimination. Tout change, bien sûr, avec l’offensive hitlérienne contre l’URSS. Un Comité antifasciste juif est créé en automne 1942. Et l’auteur nous révèle que, pendant la guerre, les réseaux d’espionnage de Staline étaient essentiellement composés de juifs.

Et puis les choses vont de nouveau changer après la victoire. Vaksberg brosse le portrait d’un rusé et fieffé personnage : Joseph Dougachvili, alias Staline. Il a fait, en effet, condamner et déporter quantité de juifs. Mais il a pris bien soin que la responsabilité de ces opérations soit assumée par des membres juifs de son entourage. Dans le même temps, d’autres juifs recevaient le « prix Staline ». Allez donc l’accuser d’antisémitisme, après ça !

Si cette double opération s’est bien déroulée ainsi - mais je doute que les documents produits par l’auteurs soient des faux - une question se pose : pourquoi les complices juifs de Staline, responsables des déportations de leurs frères en ethnie ou en religion, n’ont-ils pas été traînés en justice après la mort de Staline ? Et pourquoi la question n’est-elle pas posée par les associations juives dans le monde entier, dont les françaises ?

Il va de soi qu’on lirait avec intérêt le point de vue de l’Huma, du Monde et de Libération sur ces questions.

Roland Gaucher.


 
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