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L'Europe, la foi et l'école

11/01/03 7.37 t.u.
Thomas Demada

Depuis le 9-11 et la destruction des "Babels jumelles", le monde (comprendre les occidentaux) a imputé cet "épiphénomène" de la lutte des peuples à un retour en force du religieux. Et c'est tout particulièrement en France, état laïque voir "laïcard", patrie de Malraux - " Le XXIe siècle sera spirituel où ne sera pas " - et terre d'accueil (bon gré, mal gré) de 6 millions d'arabo-musulmans, que se pose de la manière la plus prégnante la question de la foi et de son enseignement dans l'école publique.

Dans un état, la RF, qui nie toute notion de communauté de peuple et donc à fortiori de race et de nation (rappelons que le mot "nation" dérive du grec "ethnos" qui a donné en français moderne "ethnie"). Cet "ethnos" est une communauté de sang, la nation, au sens étymologique, ne peut donc se concevoir que dans le cadre d'une unité biologique ; On appelait nation pour exemple les duchés ethniques du Saint-Empire : nation saxonne, nation franque, etc... "L'amour de la France" relève donc de la fidélité étatique voir princière donc du patriotisme pur et simple et pas du nationalisme... le problème, allant crescendo, des tensions communautaires ne peut s'expliquer que par des affrontements de nature confessionnelle. La République peut donc essayer :

- Soit de canaliser le sentiment religieux dans un cadre concordataire.

- Soit de l'oblitérer (ou plutôt tenter de l'oblitérer) purement et simplement comme à l'époque de la première révolution.


C'est dans la première optique que se place le rapport de Régis Debray proposant "l'enseignement du fait religieux dans l'école laïque". Commençons par un court rappel historique, les Empires ou les Républiques de France ont essayé de jouer le gallicanisme (la préférence accordée à une Eglise "nationale" par rapport au pape) contre l'ultramontanisme (le contraire). Le concordat, financement des Eglises par l'Etat, permettant de tenir le clergé par la "bourse" (sans mauvais jeu de mot) à défaut de le tenir par l'esprit. Le but final étant de débarrasser les prélats de leur velléité d'opposition à l'Etat et d'obtenir de petits cultes desséchés et obéissants.

A l'aspiration anticléricale, et antichrétienne à certains égards, de la Ier et IIe Républiques (les seules véritablement révolutionnaires), s’oppose la volonté de conciliation des deux Empires et des Républiques suivantes, leur hostilité allant à l'Eglise comme institution étrangère et interventionniste sur le sol français et non pas à la spiritualité chrétienne. Emile Combes, le "dévoreur de curés" persécuteur des congrégations, était lui-même un croyant bon-teint. On comprend alors pourquoi l'Eglise catholique seule essuya les foudres des "hussards noirs", car contrairement aux juifs et aux protestants, seul le Vatican possédait les moyens, les relais et surtout la discipline nécessaire pour exercer un "lobbying" (terme inconnu dans la France de l'époque) efficace.

Comment, de manière pratique, enseigner les religions à l'école ? Doit-on enseigner à chaque élève sa religion propre ou leur servir un gruau informe et incomplet si l'on veut traiter le phénomène religieux dans son ensemble ? Il faudrait alors autant de cours donc autant de professeurs qu'il y a de confessions dans une classe (en moyenne cinq !!!). Il faudrait définir de plus ce qu'est une religion, et que faire des "sectes" (rappelons que la différence entre une secte et une religion est le nombre de fidèles) ? Qu'elle sera l'instance qui accordera à un culte le statut de religion ? Et les païens ou les athées ? Aurons-nous droit a des cours de Darwinisme et des Hagiographies de la vie de Nietzsche (ce ne serait pas si mal...) ?

La religion doit être replacée dans son cadre historique : elle n'est que la traduction de la spiritualité des peuples. L'humanité a connu des périodes successives dominées par un thème majeur : le moyen-âge et le début de l'époque moderne ont connu le primat du religieux, il était alors inconcevable de faire coexister deux communautés de cultes différents ensembles (affrontement des chrétiens contre les musulmans puis catholiques contre protestants par exemple), puis l'ère des "nations historiques" où l'on voit s'affronter les constructions princières ou étatiques et enfin l'ère des peuples, de leur autodétermination et de la lutte pour leurs libertés, que nous connaissons actuellement et dont les racines plongent dans le darwinisme appliqué aux civilisations, l'ethnologie et les écrits de Conrad Lawrence ou du comte de Gobineau. On passe donc du patriotisme au nationalisme, de la fidélité au "pays" à la défense de la communauté-mère, de l'exaltation du sol à celle du sang. C'est la rupture marquant la naissance des pan-idéologies : nationalisme "völkisch", nationalisme paneuropéen ou panarabisme...

Le spirituel est bien plus complexe que la simple étude des cultes, il ne pourra jamais se limiter à une fraction de l'emploi du temps d'un collégien. La spiritualité, l'âme de notre Europe se trouve aussi bien dans un cours de biologie, que dans la philosophie platonicienne ou les livres de Physique. Notre religion compte un millier d'apôtres : Plutarque, Hegel, Sorel... et un millier d'évangiles. Ces hommes et ces œuvres fruit d'un esprit puissant et d'une volonté sauvage sont l'essence de notre combat et valent largement les saints hallucinés des religions "révélées"... L'âge d'or des religions est derrière nous, le post-islamisme qui fait vibrer les hommes de Barbès à Jakarta est plus un cri de guerre contre l'impérialisme américain et le matérialisme qu'un acte de foi ou de piété. Il faut savoir se méfier de ceux qui instrumentalisent l'Histoire, cette arme terrible qui peut tout légitimer. Bin Laden est l'héritier de la tradition haschichan, c.a.d un Islam très concret et très politique, relevant plus de la philosophie que de la religion... On doit donc évoquer les religions à l'école comme partie de l'histoire du monde mais surtout pas comme discipline de vie obligatoire.

Parlons franc : le ministère de l'éducation nationale ferait mieux de garantir la lecture et l'écriture à nos chères têtes blondes (ou crépues avec une casquette) lors de leur entrée au collège... L'enseignement religieux est la pomme (pourrie) de discorde de l'école publique. A travers ce débat, un peu vain, on voit poindre un autre sujet que nos politiques n'osent dénoncer que du bout des lèvres : le communautarisme. Comment refuser aux musulmans de posséder écoles et madrasa (écoles coraniques NDLR), alors qu'Actu J nous livre qu'ils existent 200 écoles juives dont des maternelles!!?, Portant parfois le titre d'école "talmudique" (on ne peut faire plus intégriste, mais qui s'en émeut) et que l'on ne compte plus les écoles chrétiennes voir même intégristes (une vingtaine liée à la fraternité Saint-Pie X et ses pseudopodes).

Pour ceux qui voudraient réinsérer discrètement le catéchisme pour les " petits blancs ", rappelons une dernière fois que le christianisme ne serait qu'une secte israélite sans Saint-Paul, que son origine n'est pas moins orientale que l'Islam et qu'il recouvre l'Europe, bien incomplètement, depuis 1500 à 500 ans sur 30.000 ans d'histoire de ce continent-nation.

Thomas Demada

 
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