voxnr
trident
site_nr_s
ttl ttr

sommaire
..::à la une
..::politique
..::étranger
..::tribune libre
..::documents

..::envoi d'articles
..::résistance::le mél
..::présentation
..::soutien
..::contactez-nous
..::les forums
..::répertoire
..::diffusion libraire
..::nos engagements
..::archives
..::recherche
..::accueil site
tbl tbr
ligne
ttl ttr

réseau
..::communiqués
..::crb : contact
..::tracts
..::affiches
..::adhérer
..::
point presse
..::site abonnés

tbl tbr
 
cbl
cbr
ligne_b    
 
ligne
 
politique
suite

La guerre en Irak et les barbelés médiatiques

15/01/03 5.54 t.u.
François Ryssen

Du bon et du mauvais nationalisme

On se souvient de la thèse de l’inénarrable Michel Winock sur les deux nationalismes en France : un nationalisme ouvert, intelligent, généreux, qui est celui de la révolution française et des soldats de l’An II – celui qui défait les rois, étend l’influence de la maçonnerie et nous amène la bourgeoisie au pouvoir –, et une nationalisme fermé, frileux, replié sur lui-même, franchement pas beau et désagréable, qui est celui de Drumont, de Maurras, de Pétain et de l’extrême-droite en général.

Il est très fort, ce Winock. Il réfléchit énormément, dans son bureau de l’Institut d’études politiques de Paris, pour nous trouver des astuces idéologiques pareilles. Ce qu’il appelle son « nationalisme ouvert » n’est rien d’autre qu’un drapeau à trois couleurs qu’on agite dans certaines circonstances pour mobiliser les abrutis de patriotes au service de la démocratie multiculturelle et plurimaçonnique. « Ils chantent la Marseillaise plus fort que nous ! », avons-nous déjà dit à propos de ces gens-là qui hurlent toute l’année au racisme et à l’assassin, qui n’ont de cesse d’encourager l’immigration et le métissage, et qui appellent à la fraternité nationale quand il s’agit d’aller nous faire buter dans les tranchées des Flandres ou de l’Artois, de nous laisser réduire en bouillie par les forteresses volantes américaines en Normandie ou d’accepter gaiement les conséquences biologiques de l’uranium enrichi et des nouvelles armes américaines dans le désert irakien. C’est cela, le « nationalisme ouvert » à la Vinoque ! C’est la guerre à mort pour la défense de la démocratie et des droits de l’Homme. La guerre pour les valeurs, contre nos propres intérêts. On ne parle pas de la France, des Français ou des Italiens, mais de l’Homme : celui qu’on ne rencontre jamais au coin de la rue ni dans les bistrots. Celui sans doute qui se planque dans les bureaux de Manhattan et qui, dûment renseigné, oublie de se rendre à son travail le 11 septembre parce que sa petite fille est malade.

Le pacifisme, c’est bien.

Dans la guerre qui se prépare aujourd’hui contre l’Irak, nous pouvons au moins nous réjouir d’avoir en France une grosse majorité d’opposants à la politique belliqueuse des Etats-Unis : 77 % des Français interrogés se seraient déclarés opposés à une nouvelle intervention en Irak. Fort bien. Mais la déception nous vient des sympathisants du Front national, qui seraient dans cette histoire les plus pro-américains du lot, puisque les deux tiers d’entre eux, contrairement aux autres, seraient favorables à une intervention armée contre Saddam Hussein. Force est de constater que les lumières de leur chef charismatique, Jean-Marie Le Pen, ne descendent pas jusque dans les tréfonds intellectuels de son électorat. On imagine que pour l’électeur de base du Front ou du MNR, « un Arabe, c’est un Arabe », et s’il y a moyen de lui donner une bonne trempe, ici ou là-bas, alors il n’y a qu’à en profiter.

La réflexion, évidemment, est un peu courte. On ne cessera jamais assez de répéter que ceux qui nous poussent aujourd’hui comme hier à déclarer la guerre à L’islam en Afghanistan, en Irak et ailleurs, sont aussi les premiers à encourager l’invasion de notre pays par les masses immigrées et à organiser l’islam EN France (et non pas « l’islam DE France », qui n’a jamais existé). Nous regrettons qu’une fois de plus, nombre de nos électeurs se fourvoient dans une analyse erronée et contribuent par leur ignorance à conforter la dictature des porcs démocrates sur notre sol.

La méchante Amérique de George Bush

Patrice Higonnet est professeur d’histoire française à l’université de Harvard, aux Etats-Unis. Lui aussi, comme ce cher Michel Winnok, se plaît à ranger les hommes et les choses en deux catégories bien distinctes. Vous l’avez compris : il y a les méchants d’un côté ; et il y a les gentils de l’autre.

Les méchants, c’est d’abord George Bush. Il est « souvent bouffon » (Libérafion du 3 janvier 2003), « véritablement maléfique », « roublard, ignare et sournois ». Quelle finesse dans l’analyse ! Cet Higonnet est vraiment psychologue. Quelle profondeur dans l’observation des hommes ! La mauvaise Amérique, selon lui, est surtout présente « au Texas et dans les Etats du Sud ». C’est une Amérique « trouble, inquiétante », une « Amérique chrétienne (Ashcroft), bardée de revolvers (Cheney), arrogante (Rumsfeld), impériale (William Kristol), raciste (Trent Lott), opportuniste (Condi Rice), politicienne ( Karl Rove), l’Amérique de l’espionnage, de la délation et de la conspiration ; […] celle du capitalisme véreux, de la peine de mort et du pétrole bon marché. »

Evidemment, on peut se poser la question de savoir pourquoi notre Higonnet de service parle d’Amérique chrétienne quand il s’agit d’Ashcroft, mais pas d’Amérique juive quand il s’agit de Rumsfeld, de Joshuah Bolten (directeur politique de George Bush), d’Ari Fleisher (son porte-parole), ni d’Amérique raciste anti-palestinienne quand il s’agit de Dov Zakheim, de Richard Perle ou de Paul Wolfowitz, qui sont ses conseillers en politique étrangère, ni d’une Amérique communautaire, avec Stephen Goldsmith (son conseiller en politique intérieure), ni d’une Amérique hassidique, avec Benjamin Ginsberg (son directeur financier).

Pourtant, il est de notoriété publique que les Juifs ont un poids très important dans l’administration Bush, tout comme il l’avaient d’ailleurs déjà dans l’administration Clinton. Nous n’égrainerons pas les noms et les fonctions des intéressés par crainte de passer pour antisémite, étiquette qui se porte très mal aujourd’hui, y compris dans certains milieux d’extrême-droite. Mais on peut être certain que dans la guerre à venir, la défense de l’Israël constitue une des priorités de cette influente communauté.

Bref, notre petit Higonnet, on l’a bien compris, a sa préférence pour une autre Amérique : « L’Amérique libertaire, héritière des Lumières… celle de Lincoln, de Roosevelt, de Truman et Eisenhower… celle qui à trois reprises a sauvé la France du XXe siècle, en 1917, en 1944 et pendant la Guerre froide ». Veut-il peut-être nous dire que si, aujourd’hui, les petits blancs sont minoritaires en région parisienne, on le doit à cette généreuse Amérique ?

Nous ne voyons pas très bien, pour notre part, en quoi les deux Amériques dont parle cet Higonnet se distinguent fondamentalement, puisque dans un cas comme dans l’autre, nous subissons, nous, Européens, l’influence délétère d’une civilisation matérialiste qui contribue chaque jour davantage à détruire nos vieille ethnies et à nous déposséder de nos terres. Le champ politique de ce professeur d’université est-il donc si rétréci qu’il ne puisse percevoir d’autres perspectives qu’une alternance qui verrait le retour du parti démocrate au pouvoir aux USA ? Croit-il un seul instant que l’impérialisme américain n’est dû qu’à l’équipe dirigeante actuelle et non aux fondements idéologiques de la démocratie américaine ?

Ce n’est pas seulement George Bush qui nous indispose, puisque Clinton, Reagan, Truman, Roosevelt et tous les autres nous indisposaient déjà. C’est toute la société américaine et son projet de dissolution de nos communautés ethniques qui suscite en nous un rejet viscéral et une envie terrifiante de prendre enfin les armes pour nous défendre contre cette menace.

La guerre, c’est mieux

A cet égard, l’analyse de Paul-Marie Coûteaux, Pierre-Marie Gallois et Pierre Lévy dans le Figaro du 3 janvier nous paraît beaucoup plus intéressante, puisque les auteurs prennent position pour une intervention militaire « aux côtés de l’Irak menacé, non évidemment pour viser un impossible équilibre du rapport des forces sur le terrain, mais pour changer la donne politique ». Le « bunker européen » nous empêche de prendre des initiatives ? Qu’à cela ne tienne : engageons-nous dans une politique d’indépendance diplomatique.

Cette démarche placerait-elle notre pays dans un intenable isolement ? Déclencherait-elle une crise majeure ? « De notre point de vue, répondent les auteurs, ce n’est pas un risque, c’est une chance […] Se fixer pour règle d’éviter toujours crises et convulsions européennes revient très précisément à accepter que ne soit jamais remis en cause la pente actuelle ». Sans compter qu’un tel geste susciterait un « mouvement d’enthousiasme et d’espoir sur tous les continents ».

Voilà enfin un discours décent, qui tranche agréablement avec les billevesées et les fadasseries que l’on a un peu trop l'habitude d'entendre chez certains représentants de la mouvance nationale, trop prompts aujourd’hui à faire des courbettes pour donner des gages aux maîtres du moment.

Merci, donc, à Paul-Marie Couteaux ; merci à Pierre-Marie Gallois, Et merci – qui l’eût cru ! – à Pierre Lévy, pour leurs courageuses positions et pour le combat qu’ils mènent au service de l’indépendance nationale. Faisons front avec tous ceux de notre peuple dans ce combat contre la pieuvre américaine et sa civilisation de pacotille. Allons au devant de tous nos concitoyens – et ils sont nombreux – qui rejettent cette société de consommation, du business et du régime de retraite. Tendons des ponts avec tous les opposants à la dictature de la haute finance internationale et aux gouvernements tombés aux ordres du mondialisme ; tendons des mains à tous les réfractaires au nouvel ordre mondial, à tous les insoumis des futures « guerres du droit » des démocraties occidentales.

La lutte contre l’hyperpuissance américaine, le danger islamiste mondial, la submersion de nos peuples par les masses afro-asiatiques sont les trois défis majeurs que les jeunes Européens vont devoir relever dans les années à venir. N’y voyons pas quelques malédictions supplémentaires à nos malheurs séculaires, mais des épreuves qui tombent à point nommé pour nous sortir de la torpeur démocratique dans laquelle nous somnolons depuis trop longtemps. Les gardiens de camp de la démocratie ont voulu nous enfermer derrière leurs barbelés médiatiques. Soit. Mais ce ghetto moral et idéologique où ils nous maintiennent ne durera pas longtemps en face des événements qui se préparent. La réalité quotidienne nous conforte dans nos analyses. Chaque jour nous faisons de nouveaux adeptes. Chaque jour, partout dans notre grande Europe, des centaines de milliers de militants se préparent moralement, intellectuellement, physiquement à passer à l’action. Nous ne sommes pas seuls. Vous n’êtes pas seuls. Réjouissons-nous, camarades, car il est proche, le temps où nos ennemis hurleront de frayeur et imploreront notre pardon. « Fuck peace, we are at war ! »

 
lgne
derniers_titres
ttl ttr

dot
09/01/05
..::Immigration et pédophilie
On a jugé récemment dans l'Est de la France, neuf jeunes gens qui avaient mené une campagne...::..
Correspondant

dot
09/01/05
..::Est-ce bien la mission d’un syndicat que de gérer les restructurations ?
La CGT a publié, le 7 octobre dernier, un document titré Grandes orientations proposées...::..
Jean Duverne

dot
26/12/04
..::Liberté de la presse
Ce qui suit n'est pas une blague nous l'avons trouvé en ligne sur :: LIEN :: Communiqué...::..
BNdVCA

tbl tbr
accueil_rubrique
imprimer
envoyer
haut
    cbl cbr