L’euthanasie, premier pas d’un long chemin vers le progrès médical et social
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08/10/03 |
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9.12 t.u. |
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Michael Ferrari |
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Un fait récent, les mésaventures d’une femme en détresse voulant mettre fin aux jours de son fils attardé tout aussi en détresse que sa mère, a relancé un débat important soigneusement écarté par l’Etat et les médias pendant longtemps : faut-il être favorable à l’euthanasie ?
Certains pays comme la Hollande ou la Suisse ont déjà la possibilité d’assister les gens désirant en finir avec la vie. La France reste en retard comme à son habitude depuis des décennies.
L’euthanasie doit bien évidemment être autorisée ! Qui peut connaître la souffrance des cancéreux en phase terminale, des infirmes ou de certains malades mentaux ? Personne excepté eux-mêmes…Nos imbéciles de dirigeants et nos médias nous imposent sans cesse des discours relatifs à l’humanisme et aux droits de l’homme, mais n’admettent pas que dans certaines situations médicales, l’euthanasie est le geste le plus humain que l’on puisse faire.
Plus qu’un simple fait médical, l’euthanasie est un élément politique. Il entre directement dans le cadre d’un socialisme qui nous est cher : nous voulons le bien être de notre communauté et le respect des volontés de notre peuple. Il est de notre devoir d’accorder le répit à ceux qui souffrent et pour lesquels la vie est un véritable enfer. Qui sont les médecins, les politicards ou les médecins pour juger la souffrance d’autrui ? Chaque année de nombreux français partent mourir à l’étranger pour soulager leur peine et celle de leur famille. La France ne doit plus contraindre les laissés pour compte du bonheur à demeurer dans la douleur.
Il nous faut souhaiter que ce débat se solde par la mise en place de l’euthanasie en tant que procédé médical officiel, mais nous devons espérer que cela ne soit qu’un premier pas vers des mesures plus importantes encore, des mesures prophylactiques. Encore une fois, la médecine fait partie de la politique socialiste que nous devons imposer. Des gens souffrent de maladies incurables mortelles et parfois transmissibles ; il est du devoir de l’Etat d’empêcher les contaminations et le désordre sanitaire. La prise en charge, l’internement immédiat et obligatoire de ces éléments dangereux sera un bienfait pour tous.
Il est du devoir de l’Etat d’empêcher que la jeunesse soit victime de maladies, de la drogue… Il nous faut ici parler de sélections sociales* par la médecine ; des malades qui souffrent doivent bien entendu avoir la possibilité d’être euthanasiés, mais des malades pouvant nuire à la communauté doivent être obligatoirement sortis du monde social afin d’être soignés, et surtout afin que soit préservée notre peuple.
Tout aussi important que la mise hors d’état de nuire d’éléments dangereux est ce que l’on pourrait nommer la « sélection pré natale » : pas question de choisir la couleur des yeux ou de cheveux mais d’empêcher la naissance d’enfants infirmes ou déficients. Il ne sera alors même plus question d’euthanasie puisque certains maux seront effacés à la grande joie de chacun.
Voilà ce qu’est réellement l’humanisme, voilà un socialisme efficace.
Toutes ces questions socio médicales seront un jour posées, l’euthanasie est un départ. Un jour viendra où le gouvernement devra permettre aux gens du peuple de vivre le plus heureux possible et non le plus longtemps possible quoi qu’il en coûte, comme c’est actuellement le cas.
Michael Ferrari
* Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur les sélections sociales, je renvoie à la lecture d’un vieux livre, marqué par le temps mais qui est cependant resté très intéressant sur bien des points : « les sélections sociales » de Georges Vacher de Lapouge.
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